Les résultats semestriels annoncés mercredi "sont les premiers signes qui vont montrer si la stratégie que nous avons définie est validée", a ajouté le PDG du premier groupe aérien européen, né du rachat en mai de la compagnie néerlandaise par sa concurrente française.
C'est la deuxième fois qu'Air France-KLM publie des résultats consolidés, après ceux du premier trimestre 2004-2005, le 2 septembre. Mais c'est la première fois que ceux-ci rendent compte de trois mois plein d'exercice, les précédents chiffres n'agrégeant que deux mois d'activité de KLM.
Or la rentabilité du groupe est en forte progression: AF-KLM a réalisé au deuxième trimestre (juillet-septembre) un bénéfice net en hausse de 40,6% à 201 millions d'euros, un chiffre situé dans le milieu de la fourchette des estimations des analystes.
Rentabilité du groupe en forte progression
"Ces résultats interviennent dans un contexte favorable au niveau de la croissance mondiale sur beaucoup de grandes zones", a commenté M. Spinetta, citant notamment l'Amérique du Nord (Etat-Unis), l'Asie (Japon), et "un redémarrage de la croissance un Europe".
Ils demeurent toutefois affectés par le "le défi que constitue le relèvement brutal des prix des carburants et du pétrole", a-t-il nuancé. Sur le trimestre, le Brent a augmenté de 44% avec une moyenne de 40,5 dollars/baril, rappelle un analyste ayant souhaité conserver l'anonymat.
Cette flambée s'est traduite par une hausse de 32,8% à 704 M EUR des charges de carburant, a précisé Philippe Calavia, directeur financier du groupe. Face à ce défi, AF-KLM a bénéficié des premiers effets des synergies mises en oeuvre dans le cadre de la fusion.
"Les synergies de recettes d'Air France-KLM se sont alignées plus rapidement que prévu sur nos objectifs", a souligné Leo van Wijk, vice-président du conseil du groupe et PDG de KLM. "Quand on pêche dans un étang plus grand, les bénéfices sont plus importants", a-t-il fait observer, en référence à l'ouverture à chacune des deux compagnies de marchés jusqu'alors contrôlés par l'autre.
Couverture du risque pétrole : économie de 150 Mie au 1er semestre
A cet égard, KLM, dont le marché domestique est quasiment inexistant, est privilégiée, a-t-il dit. S'agissant des synergies de coûts, Air France-KLM a indiqué que la coordination des politiques de couverture au risque pétrole des deux compagnies avait permis une économie de 150 millions d'euros au premier semestre.
Les deux transporteurs bénéficient également des retombées d'efforts supplémentaires réalisés chacune à leur niveau. Le PDG de KLM a rappelé les objectifs, respectés, de son plan de restructuration 2004-2006 (650 M EUR à terme) et le PDG d'Air France a confirmé la mise en oeuvre en octobre d'un nouveau plan de réduction de coûts évalué à 60 millions d'euros sur le second semestre pour contrer la flambée du brut.
Au total, Air France-KLM a rehaussé ses objectifs initiaux en terme de synergies, les portant à 90 millions d'euros pour 2004-05 (contre 65-75 M EUR initialement) et 580 millions d'euros en 2008-09 (contre 385-495 M EUR).
Le groupe a enfin précisé ses objectifs annuels de rentabilité, indiquant que le bénéfice d'exploitation, avant exceptionnels, serait "supérieur", à celui de 2003-2004, soit environ 350 millions d'euros, selon les premières estimations pro forma. A 11H45, le cours était en hausse de 0,71% à 14,12 euros, dans un marché en repli avec le CAC 40 en baisse de 0,20%.
David DIEUDONNE (Afp) redaction@tourmag.com
C'est la deuxième fois qu'Air France-KLM publie des résultats consolidés, après ceux du premier trimestre 2004-2005, le 2 septembre. Mais c'est la première fois que ceux-ci rendent compte de trois mois plein d'exercice, les précédents chiffres n'agrégeant que deux mois d'activité de KLM.
Or la rentabilité du groupe est en forte progression: AF-KLM a réalisé au deuxième trimestre (juillet-septembre) un bénéfice net en hausse de 40,6% à 201 millions d'euros, un chiffre situé dans le milieu de la fourchette des estimations des analystes.
Rentabilité du groupe en forte progression
"Ces résultats interviennent dans un contexte favorable au niveau de la croissance mondiale sur beaucoup de grandes zones", a commenté M. Spinetta, citant notamment l'Amérique du Nord (Etat-Unis), l'Asie (Japon), et "un redémarrage de la croissance un Europe".
Ils demeurent toutefois affectés par le "le défi que constitue le relèvement brutal des prix des carburants et du pétrole", a-t-il nuancé. Sur le trimestre, le Brent a augmenté de 44% avec une moyenne de 40,5 dollars/baril, rappelle un analyste ayant souhaité conserver l'anonymat.
Cette flambée s'est traduite par une hausse de 32,8% à 704 M EUR des charges de carburant, a précisé Philippe Calavia, directeur financier du groupe. Face à ce défi, AF-KLM a bénéficié des premiers effets des synergies mises en oeuvre dans le cadre de la fusion.
"Les synergies de recettes d'Air France-KLM se sont alignées plus rapidement que prévu sur nos objectifs", a souligné Leo van Wijk, vice-président du conseil du groupe et PDG de KLM. "Quand on pêche dans un étang plus grand, les bénéfices sont plus importants", a-t-il fait observer, en référence à l'ouverture à chacune des deux compagnies de marchés jusqu'alors contrôlés par l'autre.
Couverture du risque pétrole : économie de 150 Mie au 1er semestre
A cet égard, KLM, dont le marché domestique est quasiment inexistant, est privilégiée, a-t-il dit. S'agissant des synergies de coûts, Air France-KLM a indiqué que la coordination des politiques de couverture au risque pétrole des deux compagnies avait permis une économie de 150 millions d'euros au premier semestre.
Les deux transporteurs bénéficient également des retombées d'efforts supplémentaires réalisés chacune à leur niveau. Le PDG de KLM a rappelé les objectifs, respectés, de son plan de restructuration 2004-2006 (650 M EUR à terme) et le PDG d'Air France a confirmé la mise en oeuvre en octobre d'un nouveau plan de réduction de coûts évalué à 60 millions d'euros sur le second semestre pour contrer la flambée du brut.
Au total, Air France-KLM a rehaussé ses objectifs initiaux en terme de synergies, les portant à 90 millions d'euros pour 2004-05 (contre 65-75 M EUR initialement) et 580 millions d'euros en 2008-09 (contre 385-495 M EUR).
Le groupe a enfin précisé ses objectifs annuels de rentabilité, indiquant que le bénéfice d'exploitation, avant exceptionnels, serait "supérieur", à celui de 2003-2004, soit environ 350 millions d'euros, selon les premières estimations pro forma. A 11H45, le cours était en hausse de 0,71% à 14,12 euros, dans un marché en repli avec le CAC 40 en baisse de 0,20%.
David DIEUDONNE (Afp) redaction@tourmag.com