Air Caraïbes doit trouver de nouveaux relais de croissance pour positionner ses futurs A 350, commandés il y a quelques mois et dont les premiers [devraient être livrés à partir de 2016 -Copyright AIRBUS SAS 2013
La guerre des prix sur les Antilles françaises ne semble pas entamer l'optimisme d'Edmond Richard, le directeur commercial Europe d'Air Caraïbes.
En effet, il est convaincu que sa compagnie va poursuivre sa croissance et engranger d'aussi beaux résultats que l'an passé.
En 2013, Air Caraïbes avait réalisé un chiffre d'affaires de 353 millions d'euros, en progression de 5% par rapport à 2012. (lire notre précédent article)
Son trafic passager est en hausse de 2% pour 1,224 millions de passagers. Mais le long courrier a été particulièrement performant avec une croissance de 12%.
Malgré l'arrivée d'XL Airways, elle a gagné 1,5 point de parts de marché (29%) et continue sur sa lancée en dépassant la barre des 30% au premier trimestre 2014.
Ses taux de remplissage frôlent également les sommets : avec 86% à Cayenne, 90% sur les Antilles Françaises et 75% sur Saint Martin, plus difficile à vendre.
En effet, il est convaincu que sa compagnie va poursuivre sa croissance et engranger d'aussi beaux résultats que l'an passé.
En 2013, Air Caraïbes avait réalisé un chiffre d'affaires de 353 millions d'euros, en progression de 5% par rapport à 2012. (lire notre précédent article)
Son trafic passager est en hausse de 2% pour 1,224 millions de passagers. Mais le long courrier a été particulièrement performant avec une croissance de 12%.
Malgré l'arrivée d'XL Airways, elle a gagné 1,5 point de parts de marché (29%) et continue sur sa lancée en dépassant la barre des 30% au premier trimestre 2014.
Ses taux de remplissage frôlent également les sommets : avec 86% à Cayenne, 90% sur les Antilles Françaises et 75% sur Saint Martin, plus difficile à vendre.
Le code-share entre Corsair et Air Caraïbes a séduit 70 000 clients
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Air Caraïbes renforce sa desserte de la République Dominicaine
Seule ombre au tableau, la recette unitaire qui continue de souffrir, liée à une forte pression tarifaire. Un scénario qui semble se répéter sur le premier trimestre 2014, notamment à cause d'une augmentation de l'offre de 5 à 6% en janvier et février.
Sur cette période, elle transporté 25 000 passagers (+ 12%) pour une offre en croissance de 10%.
Mais Edmond Richard reste également confiant sur le second semestre car XL Airways et Air France devraient baisser leur stock.
Seule Corsair compte redéployer son 747, ce qui devrait profiter à son accord de partage de codes.
Un partenariat qui a séduit 70000 passagers, principalement en classe économique. Il a d'ailleurs été étendu à d'autres lignes : La Réunion, la Guyane et Saint Martin.
"Ce code-share est un succès et nous vendons plus d'ailleurs plus passagers sur Corsair que Corsair n'en vend chez nous " estime Edmond Richard.
Sur cette période, elle transporté 25 000 passagers (+ 12%) pour une offre en croissance de 10%.
Mais Edmond Richard reste également confiant sur le second semestre car XL Airways et Air France devraient baisser leur stock.
Seule Corsair compte redéployer son 747, ce qui devrait profiter à son accord de partage de codes.
Un partenariat qui a séduit 70000 passagers, principalement en classe économique. Il a d'ailleurs été étendu à d'autres lignes : La Réunion, la Guyane et Saint Martin.
"Ce code-share est un succès et nous vendons plus d'ailleurs plus passagers sur Corsair que Corsair n'en vend chez nous " estime Edmond Richard.
Des destinations très prometteuses
Au final, la guerre des prix sur les Antilles n'a pas que des inconvénients. "Cela a permis de redonner de la compétitivité à la Guadeloupe et la Martinique, notamment face à la République Dominicaine, où certains acteurs avaient bradés les prix pour liquider leurs stocks " explique Edmond Richard.
Les deux offices du tourisme particulièrement dynamiques ont redonné de la visibilité aux deux îles françaises, qui ont également profité d'une désertion de l'Egypte et d'un contexte général assez troublé.
Enfin, n'oublions pas la performance des compagnies de croisières, avec lesquelles Air Caraïbes a engagements fermes. (voir notre article)
Quant à la Guyane, la compagnie s'estime satisfaite et atteint pour la première fois un résultat d'exploitation positif. Son arrivée en 2008 a réellement comblé un manque de disponibilités et a fait progresser le trafic de 25%, avant de se stabiliser aujourd'hui.
Air Caraïbes séduit à la fois une clientèle affinitaire ainsi que les voyageurs d'affaires dans le secteur pétrolier et spatial.
"Nous avons enregistré de beaux succès corporate chez certains acteurs de l'aérospatial qui cherchent à réduire leurs coûts" assure Edmond Richard. Elle vient d'ailleurs de signer un accord avec Cathay Pacific pour transporter la communauté asiatique.
En revanche, son activité sur Saint-Martin reste plus difficile, faute notamment à un manque de communication de l'office du tourisme. Une ligne a été supprimée, pour passer à deux vols hebdomadaires.
Enfin, sur Port-au-Prince et Saint Domingue, Air Caraïbes a enfin trouvé un modèle équilibré pour répondre à la demande.
Car en atterrissant dans la capitale de République Dominicaine et non dans la zone balnéaire de Punta Cana, elle se distingue de l'offre de charters et permet aux TO un accès plus facile au nord et aux régions peu connues de Las Terrenas ou Samana.
"La République Dominicaine est une destination d'avenir où nous allons continuer à nous développer" promet Edmond Richard.
En effet, la compagnie doit trouver de nouveaux relais de croissance pour positionner ses futurs A 350, commandés il y a quelques mois et dont les premiers devraient être livrés à partir de 2016.
Les deux offices du tourisme particulièrement dynamiques ont redonné de la visibilité aux deux îles françaises, qui ont également profité d'une désertion de l'Egypte et d'un contexte général assez troublé.
Enfin, n'oublions pas la performance des compagnies de croisières, avec lesquelles Air Caraïbes a engagements fermes. (voir notre article)
Quant à la Guyane, la compagnie s'estime satisfaite et atteint pour la première fois un résultat d'exploitation positif. Son arrivée en 2008 a réellement comblé un manque de disponibilités et a fait progresser le trafic de 25%, avant de se stabiliser aujourd'hui.
Air Caraïbes séduit à la fois une clientèle affinitaire ainsi que les voyageurs d'affaires dans le secteur pétrolier et spatial.
"Nous avons enregistré de beaux succès corporate chez certains acteurs de l'aérospatial qui cherchent à réduire leurs coûts" assure Edmond Richard. Elle vient d'ailleurs de signer un accord avec Cathay Pacific pour transporter la communauté asiatique.
En revanche, son activité sur Saint-Martin reste plus difficile, faute notamment à un manque de communication de l'office du tourisme. Une ligne a été supprimée, pour passer à deux vols hebdomadaires.
Enfin, sur Port-au-Prince et Saint Domingue, Air Caraïbes a enfin trouvé un modèle équilibré pour répondre à la demande.
Car en atterrissant dans la capitale de République Dominicaine et non dans la zone balnéaire de Punta Cana, elle se distingue de l'offre de charters et permet aux TO un accès plus facile au nord et aux régions peu connues de Las Terrenas ou Samana.
"La République Dominicaine est une destination d'avenir où nous allons continuer à nous développer" promet Edmond Richard.
En effet, la compagnie doit trouver de nouveaux relais de croissance pour positionner ses futurs A 350, commandés il y a quelques mois et dont les premiers devraient être livrés à partir de 2016.