Amadeus ne semble pas souffrir de l'instauration des frais GDS, et de la possible modification du business model des agences de voyages, c'est en tout cas ce que montre à première vue les résultats du 1er trimestre 2018.
Avec 1,230 milliard d’euros de chiffre d'affaires (+3,1%), et un résultat d'exploitation de 539 millions d’euros (+7,4%), le GDS ne semble pas fléchir bien au contraire "les résultats financiers d’Amadeus en ce début d’exercice ont été positifs" se félicite M. Luis Maroto le président d’Amadeus.
"Le volume des réservations aériennes sur le segment de la distribution a progressé à un rythme soutenu.
Nous avons aussi continué de sécuriser et développer du contenu pour nos souscripteurs en renouvelant ou signant de nouveaux accords de contenus avec neuf compagnies aériennes."
Avec 1,230 milliard d’euros de chiffre d'affaires (+3,1%), et un résultat d'exploitation de 539 millions d’euros (+7,4%), le GDS ne semble pas fléchir bien au contraire "les résultats financiers d’Amadeus en ce début d’exercice ont été positifs" se félicite M. Luis Maroto le président d’Amadeus.
"Le volume des réservations aériennes sur le segment de la distribution a progressé à un rythme soutenu.
Nous avons aussi continué de sécuriser et développer du contenu pour nos souscripteurs en renouvelant ou signant de nouveaux accords de contenus avec neuf compagnies aériennes."
Les ventes en Europe s'effondrent
En effet les ventes en agence de voyages ont profité de l'embellie économique mondiale, avec un bond de 3,7%, et plus de 160 millions de réservations aériennes enregistrées. Le président d'insister "nous avons continué notre expansion à l’échelle internationale : 65,3 % de nos passagers embarqués ont été générés en dehors de l’Europe".
En voyant les résultats des réservations en Europe de l'Ouest, cette phrase prend tout son sens, puisqu'elle est la région qui dévisse le plus (-6,6% sur le CA), alors que l'Amérique du Nord (+9,8%), et l'Asie-Pacifique (+18,3%) affichent de belles croissances.
Ce ralentissement est expliqué par le "déclin sectoriel en Europe de l’ouest," et par un impact du "calendrier des vacances de Pâques et d’autres effets annexes." L'effet frais GDS sans doute.
Alors que cette partie du monde représente le principal marché pour Amadeus le ralentissement est problématique pour une entreprise affichant une dette consolidée s’élèvant à plus de 2 milliards d’euros.
En voyant les résultats des réservations en Europe de l'Ouest, cette phrase prend tout son sens, puisqu'elle est la région qui dévisse le plus (-6,6% sur le CA), alors que l'Amérique du Nord (+9,8%), et l'Asie-Pacifique (+18,3%) affichent de belles croissances.
Ce ralentissement est expliqué par le "déclin sectoriel en Europe de l’ouest," et par un impact du "calendrier des vacances de Pâques et d’autres effets annexes." L'effet frais GDS sans doute.
Alors que cette partie du monde représente le principal marché pour Amadeus le ralentissement est problématique pour une entreprise affichant une dette consolidée s’élèvant à plus de 2 milliards d’euros.