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Après Nokia, Blackberrry : la fin des systèmes "propriétaires"

La chronique de Claude Boumal


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Rédigé par le Lundi 4 Février 2013

Le Blackberrry, qui avait réussi à s'imposer longtemps comme « le » portable de l'homme d'affaires nomade, s'accrochait lui aussi à son système propriétaire.  Aujourd'hui, il cherche à se renouveler.  - DR
Le Blackberrry, qui avait réussi à s'imposer longtemps comme « le » portable de l'homme d'affaires nomade, s'accrochait lui aussi à son système propriétaire. Aujourd'hui, il cherche à se renouveler. - DR

Né en juin 1966 de la fusion de trois industries, papeterie, caoutchouc et câbles créés au 19 ème siècle, le Finlandais Nokia avait réussi une fantastique reconversion en se lançant dès 1992 dans la fabrication de téléphones portables. La fusion avec les activités télécoms de Siemens en 2006 avait propulsé Nokia au rang de géant mondial, longtemps resté premier constructeur. C'était sans compter sur l'inventivité de ses concurrents, principalement Apple, dont le standard s'imposait rapidement chez une clientèle généralement plus jeune.


Nokia avait tenté de se relancer en 2010 avec l'acquisition de la majeure partie de la division équipements « réseaux sans fil » de Motorola pour 1,2 milliard de dollars. Insuffisant. L'année suivante, Nokia abandonnait son système propriétaire et faisait le choix du système Windows Phone. Seconde erreur, qui cette fois lui sera sans doute fatale : en juin dernier, Nokia annonçait la suppression de 10 000 emplois et la fermeture de sites en Finlande, en Allemagne et au Canada.


Simultanément, le Blackberrry, qui avait réussi à s'imposer longtemps comme « le » portable de l'homme d'affaires nomade, s'accrochait lui aussi à son système propriétaire, assailli par ailleurs, et tout à coup, par une série de déboires. Aujourd'hui, il cherche à se renouveler, avec une version nouvelle, certes, mais toujours faite maison. A laquelle plus personne ne croit, désormais... [The Telegraph]


Quant à Samsung, il est devenu entre-temps le n° 1 dans le monde, en faisant le choix pour sa part d'Android, un système d'exploitation open source utilisant le noyau Linux, conçu par Android — une startup rachetée par Google en octobre 2007 — et qui, aujourd'hui, taille des croupières à Apple avec un taux d'adoption en croissance exponentielle.


Ainsi, à l'image de la micro-informatique, où ne subsistent que les systèmes d'exploitation développés par Apple et Microsoft, et malgré l'insistance de ce dernier à vouloir pénétrer le marché du mobile où il est arrivé bien tard, il ne restera en fait que deux systèmes en concurrence. La liberté de choix du consommateur sera sauve, et les développeurs auront la tâche un peu moins complexe... C.B.


Arles (55 000 habitants mais 2 millions de touristes par an) est devenue le 1er février Ville laboratoire du numérique avec Les Sentiers numériques, dispositif de signalétique dynamique, enrichi de technologies innovantes. Labellisé « Marseille Provence 2013 » et retenu par le Ministère de la Culture & de la Communication, il surfe à la fois sur l'innovation (QR Code, Smartphone, réseaux connectés) et les nouveaux usages numériques (partage d'information, contenus enrichis, approche ludique) et est expérimenté à Arles, avant d'être déployé dans d'autres communes. [La Provence]


Pour commander un taxi au départ d'un smartphone, on a désormais l'embarras du choix dans   la jungle des applications disponibles. Avec Taxiloc, disponible en cinq langues et bientôt davantage, les touristes étrangers peuvent désormais communiquer directement et gratuitement avec un taxi dans leur propre langue grâce à des messages formatés : c'est le système qui traduit automatiquement les requêtes vers le français et inversement.


Plus de 2 000 points d'intérêt sont également répertoriés : musées, monuments, théâtres, restaurants, etc. Les 17 000 chauffeurs de taxis parisiens peuvent recevoir les alertes de Taxiloc via leur navigateur GPS connecté ou en station.


Si deux tiers des voyageurs d'affaires qui réservent en ligne utilisent un outil spécialisé, seul un tiers d'entre eux a recours à un mobile, montre une étude commanditée par Amadeus, qui voit là une opportunité de développer davantage l'usage du mobile et de la tablette. [TravelMole] Quant au nombre de « mobilonautes » parmi ceux qui voyagent pour leur plaisir, il a été multiplié par 4,5 depuis 2008. [NewMedia TrendWatch

Mais comment les destinations sont-elles « consommées » sur les mobiles ? Car ce n'est probablement pas (encore ?) le premier appareil auquel on pense quand on recherche une destination de voyage. Une étude de Travel 2.0 montre que 20 p.c. du trafic des DMC viennent de mobiles — dont 70 p.c. fonctionnent sous iOS — soit près du double d'il y a deux ans : 41 p.c. des utilisateurs recherchent des choses à voir et à faire à destination, 34 p.c. cherchent des infos sur les événements qui s'y déroulent, 11 p.c. des informations de contact alors que seuls 5 p.c. sont à la recherche d'un hôtel — mais on peut supposer qu'ils l'avaient réservé avant de partir… [tnooz


Lors des 6èmes rencontres du SNAV (le syndicat national français des agences de voyages) à Tenerife, Christian Boireau, directeur général adjoint «commercial»d'Air France, a confirmé l'arrivée du Wifi à bord des long-courriers de la compagnie dès le mois de mars prochain. Une offre comparable pourrait être bientôt ultérieurement pour les moyen-courriers.


100 p.c. des hôtels de Singapour proposent l'accès au Wifi à leurs clients, ce qui en fait la ville la mieux connectée au monde. Mais Ho Chi Minh Ville, Bangkok, Siem Reap et Seoul atteignent ou dépassent les 97 p.c. En Europe, Vienne, Istanbul et St Petersburg sont les villes où il y a le plus d'hôtels connectés. [tnooz]  


SACHEZ ENCORE QUE…


La chaleur dégagée par l'activité et les transports dans les villes modifierait localement les courants aériens et influerait sur la température dans des régions situées à des milliers de kilomètres, selon une étude parue dans Nature Climate Change. Ceci expliquerait pourquoi certaines régions de l'hémisphère Nord, à travers les transports, les bâtiments et l'énergie utilisée pour le chauffage ou l'air conditionné, connaissent des hivers plus doux.


Cette chaleur gagne en effet les courants aériens, les jet-streams, et augmente leur débit : ils peuvent alors transporter cette chaleur vers des régions très éloignées et y augmenter la température jusqu'à 1°C.


Les chercheurs de l'Université de Californie, à San Diego, de l'Université de Floride et du Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) font état d'un réchauffement en automne et en hiver sur de grandes parties du nord du Canada, de l'Alaska et du nord de la Chine, tandis qu'en Europe, la modification dans les courants atmosphériques aurait au contraire pour effet de refroidir localement certaines régions, notamment en automne.



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