Jean-Baptiste Delsuc, ex-directeur des activités spécialistes chez TUI France, s'est reconverti, après un court passage chez Fram, un chef d'une jeune entreprise novatrice : My Urban Experience © C.E.
Jean-Baptiste Delsuc ne cache pas sa fierté.
Après une première vie de navigateur, puis 25 années de carrière dans l'industrie touristique, qui l'auront vu évoluer chez Nouvelles Frontières, TUI puis chez Fram, il a, en 2016 et à près de 50 ans, décidé de se lancer dans sa propre aventure. Deux ans plus tard, le nouveau startupper semble être le premier surpris par son succès.
C'est après une rencontre avec Nicolas Vauvillier, venu du domaine du e-commerce et qui deviendra son associé, qu'est née, début 2016, My Urban Experience, son agence d'excursions parisiennes insolites.
"Après avoir fait voyager les clients dans le monde entier, je me suis dit qu'il y avait tant de choses à découvrir en bas de chez soi", raconte-t-il. "Le tout en suivant deux principes : celui d'un produit novateur et dans un secteur avec une très forte relation humaine avec le client".
Après une première vie de navigateur, puis 25 années de carrière dans l'industrie touristique, qui l'auront vu évoluer chez Nouvelles Frontières, TUI puis chez Fram, il a, en 2016 et à près de 50 ans, décidé de se lancer dans sa propre aventure. Deux ans plus tard, le nouveau startupper semble être le premier surpris par son succès.
C'est après une rencontre avec Nicolas Vauvillier, venu du domaine du e-commerce et qui deviendra son associé, qu'est née, début 2016, My Urban Experience, son agence d'excursions parisiennes insolites.
"Après avoir fait voyager les clients dans le monde entier, je me suis dit qu'il y avait tant de choses à découvrir en bas de chez soi", raconte-t-il. "Le tout en suivant deux principes : celui d'un produit novateur et dans un secteur avec une très forte relation humaine avec le client".
Dessins animés et culture underground
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Aujourd'hui, il propose à ses clients des visites guidées de Paris "avec des angles insolites". "Tout est bâti autour d'une logique de "i[culturetainement" : nous voulions que le client sorte de nos visites avec le sentiment d'avoir appris quelque chose, mais surtout de s'être amusé". ]i
Les visites, s'articulent par exemple autour des jeux-vidéos, du street-art, des dessins animés ou encore autour des plus grands crimes parisiens. "Mais toujours avec un aspect culturel et prétexte à la visite d'un quartier en particulier", précise Jean-Baptiste Delsuc. Chaque mois, de nouveaux thèmes apparaissent, d'autres disparaissent, tout étant imaginé en interne.
La clientèle principale de la société : les locaux curieux, les touristes "repeaters" mais aussi le marché entreprise. Ses concurrents : "je les situerais plutôt au niveau des cinémas, des cafés-théâtres, des musées, plutôt que des acteurs touristiques purs", estime l'ex-directeur des filiales de Fram.
Aujourd'hui, sa société compte 3 guides parisiens à temps plein, qui font partir entre 4 et 6 visites par jour, d'une vingtaine de personnes maximum. Durée des visites : environ 1h30 pour un prix d'une quinzaine d'euros.
Un succès que le fondateur doit, d'après ses dires, à son business-model. "Notre différence, c'est l'embauche à temps plein des guides", décrypte-t-il. "Ainsi, le client n'est plus un coût variable et nous pouvons faire partir nos visites à partir d'un seul inscrit. Un peu comme le principe de départ garanti dans l'industrie du tour-operating", sourit-il.
Le tout en s'appuyant sur des vecteurs de communication variés : partenariats avec des places de marchés (Paris city vision, Fnac...) ou "affiliations" (Family in Paris, Topito, Office du tourisme de Paris...).
Les visites, s'articulent par exemple autour des jeux-vidéos, du street-art, des dessins animés ou encore autour des plus grands crimes parisiens. "Mais toujours avec un aspect culturel et prétexte à la visite d'un quartier en particulier", précise Jean-Baptiste Delsuc. Chaque mois, de nouveaux thèmes apparaissent, d'autres disparaissent, tout étant imaginé en interne.
La clientèle principale de la société : les locaux curieux, les touristes "repeaters" mais aussi le marché entreprise. Ses concurrents : "je les situerais plutôt au niveau des cinémas, des cafés-théâtres, des musées, plutôt que des acteurs touristiques purs", estime l'ex-directeur des filiales de Fram.
Aujourd'hui, sa société compte 3 guides parisiens à temps plein, qui font partir entre 4 et 6 visites par jour, d'une vingtaine de personnes maximum. Durée des visites : environ 1h30 pour un prix d'une quinzaine d'euros.
Un succès que le fondateur doit, d'après ses dires, à son business-model. "Notre différence, c'est l'embauche à temps plein des guides", décrypte-t-il. "Ainsi, le client n'est plus un coût variable et nous pouvons faire partir nos visites à partir d'un seul inscrit. Un peu comme le principe de départ garanti dans l'industrie du tour-operating", sourit-il.
Le tout en s'appuyant sur des vecteurs de communication variés : partenariats avec des places de marchés (Paris city vision, Fnac...) ou "affiliations" (Family in Paris, Topito, Office du tourisme de Paris...).
Devenir une référence européenne
Prochain arrêt pour My Urban Experience : Londres, ou elle lance ses activités dès ce mois de mars pour y proposer une dizaine de circuits.
Et le fondateur songe déjà à ouvrir des villes comme Florence, Barcelone, mais aussi Bordeaux et Lyon. "L'objectif, c'est de devenir la marque de référence sur les excursions urbaines insolites en Europe", lance-t-il, quelques heures avant de se rendre à Londres, ou il a déjà commencé à embaucher des guides locaux.
Autre axe d'avenir pour la jeune start-up : la mise en place de la réalité augmentée, en audio ou images, pour pimenter ses visites, et immerger un peu plus les curieux dans leurs excursions pédestres. Dans ce but, le fondateur rêve maintenant d'une levée de fonds pour booster son développement. Le tout en voulant garder la tête sur les épaules et ses comptes à l'équilibre.
Si la société a compté 4 000 clients en 2016, My Urban Experience a conquis 12 000 curieux en 2017, et vise maintenant la barre des 35 000 pour 2018.
"Je ne l'aurais jamais cru mais lors des dernières vacances scolaires, nous avons même dû refuser une centaine de clients", confie Jean-Baptiste Delsuc. Il n'y a pas d'âge pour devenir un startupper à succès.
Et le fondateur songe déjà à ouvrir des villes comme Florence, Barcelone, mais aussi Bordeaux et Lyon. "L'objectif, c'est de devenir la marque de référence sur les excursions urbaines insolites en Europe", lance-t-il, quelques heures avant de se rendre à Londres, ou il a déjà commencé à embaucher des guides locaux.
Autre axe d'avenir pour la jeune start-up : la mise en place de la réalité augmentée, en audio ou images, pour pimenter ses visites, et immerger un peu plus les curieux dans leurs excursions pédestres. Dans ce but, le fondateur rêve maintenant d'une levée de fonds pour booster son développement. Le tout en voulant garder la tête sur les épaules et ses comptes à l'équilibre.
Si la société a compté 4 000 clients en 2016, My Urban Experience a conquis 12 000 curieux en 2017, et vise maintenant la barre des 35 000 pour 2018.
"Je ne l'aurais jamais cru mais lors des dernières vacances scolaires, nous avons même dû refuser une centaine de clients", confie Jean-Baptiste Delsuc. Il n'y a pas d'âge pour devenir un startupper à succès.