Aya s'est fixé un objectif est modeste. Entre 200 et 300 clients, en incluant les passagers de Qatar Airways qui se décideront à faire le stop over à Doha. Mais il est évident que ce nombre va monter en puissance au fur et à mesure que l'on se rapprochera de la coupe du monde de football 2022 - © Sophie James - Fotolia.com
Les premières écharpes marquées Doha 2022, chères aux amateurs de football, ont fait leur apparition dans les échoppes du "souq Warif".
Les mois de novembre et décembre de cette année-là devraient voir les aficionados du foot du monde entier se précipiter vers les stades qataris flambant neufs.
Et nul doute que la "skyline" de Doha, qui n'a déjà rien à envier à ses voisines Dubaï ou Abu Dhabi, aura encore bien changé d'ici là, au vu de la forêt de grues de toutes tailles présentes actuellement dans tous les quartiers de la capitale qatarie.
D'ici là, Doha sera également dotée d'un métro souterrain, d'un réseau de trams et de trains intercités reliant les autres villes du pays.
En attendant, les voyageurs un peu curieux peuvent découvrir en avant-première ce pays en pleine mutation.
Deux solutions préconisées par Aya, soit profiter des tarifs exceptionnels accordés par Qatar Airways et certains hôtels de Doha pour un stop-over de deux ou trois nuits sur un vol long courrier, soit se donner un temps un peu plus long pour découvrir à loisir les différents aspects du pays.
Et peut-être mettre ainsi en sourdine le "Qatar bashing" à la mode...
Les mois de novembre et décembre de cette année-là devraient voir les aficionados du foot du monde entier se précipiter vers les stades qataris flambant neufs.
Et nul doute que la "skyline" de Doha, qui n'a déjà rien à envier à ses voisines Dubaï ou Abu Dhabi, aura encore bien changé d'ici là, au vu de la forêt de grues de toutes tailles présentes actuellement dans tous les quartiers de la capitale qatarie.
D'ici là, Doha sera également dotée d'un métro souterrain, d'un réseau de trams et de trains intercités reliant les autres villes du pays.
En attendant, les voyageurs un peu curieux peuvent découvrir en avant-première ce pays en pleine mutation.
Deux solutions préconisées par Aya, soit profiter des tarifs exceptionnels accordés par Qatar Airways et certains hôtels de Doha pour un stop-over de deux ou trois nuits sur un vol long courrier, soit se donner un temps un peu plus long pour découvrir à loisir les différents aspects du pays.
Et peut-être mettre ainsi en sourdine le "Qatar bashing" à la mode...
Un pays où tout est neuf
Arriver dans un pays où tout est neuf crée une émotion particulière, comme une vague de confiance en l'avenir.
Cela commence à l'aéroport international Hamad, construit sur des terrains gagnés sur la mer et inauguré il y a tout juste un an.
Avec une capacité portée à 22 millions de passagers, il sera fin prêt pour la grande fête du foot...
A la sortie de l'aéroport, face au trafic intense des 4X4 et autres SUV, on réalise très vite qu'en termes d'emploi du temps, il faut prévoir large pour les déplacements en ville, même si évoluer lentement sur l'axe principal qui longe la corniche permet d'observer les promeneurs - les hommes en dishdashas blanches, les femmes en abayas noires.
Autre surprise agréable dans ce trafic infernal, les femmes, certes voilées, sont aussi habiles au volant que les hommes.
Une première différence plus que symbolique avec l'Arabie saoudite voisine, où les femmes se battent encore pour obtenir le droit de conduire une voiture...
Cela commence à l'aéroport international Hamad, construit sur des terrains gagnés sur la mer et inauguré il y a tout juste un an.
Avec une capacité portée à 22 millions de passagers, il sera fin prêt pour la grande fête du foot...
A la sortie de l'aéroport, face au trafic intense des 4X4 et autres SUV, on réalise très vite qu'en termes d'emploi du temps, il faut prévoir large pour les déplacements en ville, même si évoluer lentement sur l'axe principal qui longe la corniche permet d'observer les promeneurs - les hommes en dishdashas blanches, les femmes en abayas noires.
Autre surprise agréable dans ce trafic infernal, les femmes, certes voilées, sont aussi habiles au volant que les hommes.
Une première différence plus que symbolique avec l'Arabie saoudite voisine, où les femmes se battent encore pour obtenir le droit de conduire une voiture...
L'art au centre de la volonté d'ouverture du Qatar
Et la volonté d'ouverture du Qatar se traduit aussi dans la création artistique. Au centre culturel de Qatara, des galeries exposent aussi les œuvres d'artistes féminines locales.
La plasticienne Al Mannai Nawal explique ainsi vouloir mettre son expérience de créatrice au service des enfants autistes.
Autre bonne surprise, le musée d'art islamique conçu par l'architecte Pei. Au rez-de-chaussée, une exposition se tient sur le thème des bestiaires liées aux fables traditionnelles arabes.
A l'entrée, des animaux fantastiques accrochés au plafond sont une référence immédiate à l'univers de Marc Chagall, dont on trouve quelques pastels à côté des miniatures perses. Ouverture sur le monde...
...Mais en partie seulement. Au dernier étage de ce bel édifice, le chef français Alain Ducasse concocte les plats raffinés qu'on lui reconnait dans le restaurant Idam... sans toutefois les accompagner d'alcool.
Des smoothies et autres breuvages savamment dosés accompagnent les rissoles d'agneau ou la viande tendre de chameau et son médaillon de foie gras.
Une expérience unique de saveurs, à tenter au moins une fois dans sa vie. Le menu complet tourne autour de 200 euros.
La plasticienne Al Mannai Nawal explique ainsi vouloir mettre son expérience de créatrice au service des enfants autistes.
Autre bonne surprise, le musée d'art islamique conçu par l'architecte Pei. Au rez-de-chaussée, une exposition se tient sur le thème des bestiaires liées aux fables traditionnelles arabes.
A l'entrée, des animaux fantastiques accrochés au plafond sont une référence immédiate à l'univers de Marc Chagall, dont on trouve quelques pastels à côté des miniatures perses. Ouverture sur le monde...
...Mais en partie seulement. Au dernier étage de ce bel édifice, le chef français Alain Ducasse concocte les plats raffinés qu'on lui reconnait dans le restaurant Idam... sans toutefois les accompagner d'alcool.
Des smoothies et autres breuvages savamment dosés accompagnent les rissoles d'agneau ou la viande tendre de chameau et son médaillon de foie gras.
Une expérience unique de saveurs, à tenter au moins une fois dans sa vie. Le menu complet tourne autour de 200 euros.
Une vie nocturne très animée
Mais, outre la longue promenade de la corniche, l'endroit stratégique pour voir vivre la population locale, c'est le souq Warif, traduisez, "le marché où on marchande debout".
Reconstruit il y a une vingtaine d'années sur l'emplacement de l'ancien souk détruit par un incendie, il abrite des ruelles d'échoppes débordant de marchandises de toutes sortes pour la maison, de vêtements, d'oiseaux et d'animaux vivants ou empaillés. Du plus banal au plus rare.
Il faut monter à l'étage pour découvrir les plus belles parures d'or et de pierres précieuses des bijoutiers.
Au milieu du souk, des cafés et des restaurants alignent leurs terrasses, où se croisent les familles avec enfants, des tablées d'hommes tirant sur la chicha en refaisant le monde, des visiteurs occidentaux, des expatriés asiatiques...
De l'avis local, le souk prend vraiment sa pleine dimension lorsque la nuit est tombée.
Mais pour les vrais noctambules, c'est dans les hôtels que tout se passe : le Four Seasons pour les soirées sophistiquées, le W pour les nuits branchées.
Le bar Bohemia du Kempinski propose ses cocktails moléculaires. Le bar en terrasse du Saint Regis est un passage quasi obligé pour le club de jazz "maison".
Autre activité mise en avant, les Spas, un équipement quasi-nécessaire des grands hôtels.
Au Marsa Malaz Kempinski, dont l'inauguration officielle aura lieu après le ramadan 2015, c'est la marque française Clarins qui officie.
A l'hôtel Anantara sur Banana Island, les soins sont conçus selon les méthodes traditionnelles de l'Inde - massages ponctuels d'un côté ou véritables cures sur plusieurs jours de remise en forme.
Et puis il y a le désert, tout proche....
Reconstruit il y a une vingtaine d'années sur l'emplacement de l'ancien souk détruit par un incendie, il abrite des ruelles d'échoppes débordant de marchandises de toutes sortes pour la maison, de vêtements, d'oiseaux et d'animaux vivants ou empaillés. Du plus banal au plus rare.
Il faut monter à l'étage pour découvrir les plus belles parures d'or et de pierres précieuses des bijoutiers.
Au milieu du souk, des cafés et des restaurants alignent leurs terrasses, où se croisent les familles avec enfants, des tablées d'hommes tirant sur la chicha en refaisant le monde, des visiteurs occidentaux, des expatriés asiatiques...
De l'avis local, le souk prend vraiment sa pleine dimension lorsque la nuit est tombée.
Mais pour les vrais noctambules, c'est dans les hôtels que tout se passe : le Four Seasons pour les soirées sophistiquées, le W pour les nuits branchées.
Le bar Bohemia du Kempinski propose ses cocktails moléculaires. Le bar en terrasse du Saint Regis est un passage quasi obligé pour le club de jazz "maison".
Autre activité mise en avant, les Spas, un équipement quasi-nécessaire des grands hôtels.
Au Marsa Malaz Kempinski, dont l'inauguration officielle aura lieu après le ramadan 2015, c'est la marque française Clarins qui officie.
A l'hôtel Anantara sur Banana Island, les soins sont conçus selon les méthodes traditionnelles de l'Inde - massages ponctuels d'un côté ou véritables cures sur plusieurs jours de remise en forme.
Et puis il y a le désert, tout proche....
3 questions à Walid Ben Zaied, responsable du développement Aya
TourMaG.com - Pourquoi avez-vous rajouté le Qatar à la liste des destinations programmées par Aya ?
Walid Ben Zaied : En tant que spécialiste de la région, nous nous devions d'être les premiers à proposer le Qatar.
La destination est connue pour le business travel, mais l'office de tourisme veut maintenant la placer aussi sur la carte touristique. Des hôtels à vocation touristique viennent d'ouvrir.
Par ailleurs, si les clients voyagent sur Qatar Airways vers l'Asie ou l'Océan indien, il leur est possible de profiter de stop over de deux ou trois nuits, dans des hôtels de 4 et 5 étoiles, à des prix extrêmement compétitifs.
TourMaG.com - Quels atouts mettez-vous en avant pour vendre la destination ?
WBZ : La combinaison du désert et de la plage est magique. Vous faites une balade en 4X4 dans le désert, pour arriver directement au bord de la mer et piquer une tête dans l'eau turquoise, c'est un moment inoubliable !
Et puis le Qatar met aussi l'accent sur le culturel pour le développement touristique. Le musée de l'art islamique, conçu par l'architecte Pei est une merveille d'architecture qui abrite une collection très intéressante de mosaïques, poteries, miniatures, en provenance de différents points de l'Orient.
Il y a aussi les collections du musée national, pour lequel l'architecte Jean Nouvel a conçu les plans d'une extension.
Et il se passe aussi de nombreux événements sportifs internationaux à Doha.
TourMaG.com - Quel est votre objectif en terme de clients sur cette première année de programmation du Qatar ?
WBZ : Notre objectif est modeste. Entre 200 et 300 clients, en incluant les passagers de Qatar Airways qui se décideront à faire le stop over à Doha.
Mais il est évident que ce nombre va monter en puissance au fur et à mesure que l'on se rapprochera de la coupe du monde de football de novembre/décembre 2022.
Walid Ben Zaied : En tant que spécialiste de la région, nous nous devions d'être les premiers à proposer le Qatar.
La destination est connue pour le business travel, mais l'office de tourisme veut maintenant la placer aussi sur la carte touristique. Des hôtels à vocation touristique viennent d'ouvrir.
Par ailleurs, si les clients voyagent sur Qatar Airways vers l'Asie ou l'Océan indien, il leur est possible de profiter de stop over de deux ou trois nuits, dans des hôtels de 4 et 5 étoiles, à des prix extrêmement compétitifs.
TourMaG.com - Quels atouts mettez-vous en avant pour vendre la destination ?
WBZ : La combinaison du désert et de la plage est magique. Vous faites une balade en 4X4 dans le désert, pour arriver directement au bord de la mer et piquer une tête dans l'eau turquoise, c'est un moment inoubliable !
Et puis le Qatar met aussi l'accent sur le culturel pour le développement touristique. Le musée de l'art islamique, conçu par l'architecte Pei est une merveille d'architecture qui abrite une collection très intéressante de mosaïques, poteries, miniatures, en provenance de différents points de l'Orient.
Il y a aussi les collections du musée national, pour lequel l'architecte Jean Nouvel a conçu les plans d'une extension.
Et il se passe aussi de nombreux événements sportifs internationaux à Doha.
TourMaG.com - Quel est votre objectif en terme de clients sur cette première année de programmation du Qatar ?
WBZ : Notre objectif est modeste. Entre 200 et 300 clients, en incluant les passagers de Qatar Airways qui se décideront à faire le stop over à Doha.
Mais il est évident que ce nombre va monter en puissance au fur et à mesure que l'on se rapprochera de la coupe du monde de football de novembre/décembre 2022.
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