Il y avait Dubaï et Abu Dhabi. Il faut désormais compter avec le Qatar. Longtemps peu visible dans le paysage touristique du Moyen-Orient, l’émirat l’est devenu grâce à la Coupe du Monde de football, un évènement planétaire qui a braqué les projecteurs sur cet émirat de 2,8 M d’habitants.
Depuis 50 ans, cette « verrue » terrestre accrochée au nord de la péninsule arabique avait toutefois bien changé. De désert de sable et de pierre habité par des éleveurs nomades et des pêcheurs de perles, il est devenu une « gazomonarchie » richissime, pesant sur la scène politique arabe.
Cette légitimité s’est doublée de progrès majeurs en matière de santé et d’éducation.
Depuis 50 ans, cette « verrue » terrestre accrochée au nord de la péninsule arabique avait toutefois bien changé. De désert de sable et de pierre habité par des éleveurs nomades et des pêcheurs de perles, il est devenu une « gazomonarchie » richissime, pesant sur la scène politique arabe.
Cette légitimité s’est doublée de progrès majeurs en matière de santé et d’éducation.
Cinq quartiers à découvrir à Doha
Un homme est à l’origine de cette métamorphose : Hamad ben Khalifa Al Thani. Le père de l’actuel émir, au pouvoir de 1995 à 2013, a investi sans compter dans les infrastructures. La frénésie bâtisseuse que connait l’émirat en est l’illustration.
Aux portes du désert, Doha, la capitale, dresse sa skyline et son urbanisme conquérant sur les rives du golfe Persique. Pas aussi bling bling que Dubaï avec ses malls XXL et ses parcs d’attractions mais presque autant saisissante. Cinq quartiers sont à découvrir à Doha.
A l’exception de The Pearl, tous sont reliés au métro, trois lignes de rames automatiques ultra modernes. On ne s’attardera pas à The Pearl. Sur le principe de Palm Jumeirah à Dubai, ce quartier résidentiel conquis sur la mer est encore en chantier. Ceux déjà achevés (Porto Arabia, avec marina et 31 tours) sont trop artificiels pour convaincre. A moins que l’on ne réside au Kempinski. L’hôtel-palace de 281 chambres possède une plage privée, un spa immense, 12 restaurants et un accueil parfait. Son bar roof-top Antika est l’une des places to be de l’émirat.
Aux portes du désert, Doha, la capitale, dresse sa skyline et son urbanisme conquérant sur les rives du golfe Persique. Pas aussi bling bling que Dubaï avec ses malls XXL et ses parcs d’attractions mais presque autant saisissante. Cinq quartiers sont à découvrir à Doha.
A l’exception de The Pearl, tous sont reliés au métro, trois lignes de rames automatiques ultra modernes. On ne s’attardera pas à The Pearl. Sur le principe de Palm Jumeirah à Dubai, ce quartier résidentiel conquis sur la mer est encore en chantier. Ceux déjà achevés (Porto Arabia, avec marina et 31 tours) sont trop artificiels pour convaincre. A moins que l’on ne réside au Kempinski. L’hôtel-palace de 281 chambres possède une plage privée, un spa immense, 12 restaurants et un accueil parfait. Son bar roof-top Antika est l’une des places to be de l’émirat.
Plus de 200 hôtels et résidences hôtelières
A côté de The Pearl, c’est Lusail. L’un des quartiers émergents de la capitale affiche des buildings audacieux, à l’image des Zig Zag Towers et des spectaculaires Katara Towers, deux tours jumelles en « pince de crabe » dont l’une abrite l’hôtel Raffles, l’autre le Fairmont.
Déjà dotée de plus de 200 hôtels et résidences hôtelières, le Qatar a d’autres chantiers sur le feu. Un grand nombre de ces hébergements a été ouvert pour la Coupe du Monde de football, organisée en novembre et décembre 2022.
La Worldcup a propulsé le Qatar sur la scène mondiale, le grand raout sportif étant censé polir une image troublée par des égards supposés vis à vis de l’islamisme radical et un soft power qui infuse à travers le monde. Lusail abrite ainsi le stade où a eu lieu la finale. Les joueurs et les 80 000 spectateurs ont bénéficié de l’air climatisé, comme dans toutes les autres enceintes. Soit huit stades au total, remarquables écrins design construits dans Doha et ses environs.
Déjà dotée de plus de 200 hôtels et résidences hôtelières, le Qatar a d’autres chantiers sur le feu. Un grand nombre de ces hébergements a été ouvert pour la Coupe du Monde de football, organisée en novembre et décembre 2022.
La Worldcup a propulsé le Qatar sur la scène mondiale, le grand raout sportif étant censé polir une image troublée par des égards supposés vis à vis de l’islamisme radical et un soft power qui infuse à travers le monde. Lusail abrite ainsi le stade où a eu lieu la finale. Les joueurs et les 80 000 spectateurs ont bénéficié de l’air climatisé, comme dans toutes les autres enceintes. Soit huit stades au total, remarquables écrins design construits dans Doha et ses environs.
Souk Waqif, dédale propret de boutiques
En allant vers West Bay, quartier de la skyline qatarie, arrêt à Katara Cultural Village. Ce secteur piétonnier mixe architecture orientale et néo-classique et offre un condensé de tradition arabe, entre mosquées design, pigeonniers, restaurants ethniques, amphithéâtre outdoor de 5 000 places et 2 km de plage publique. Point d’orgue : les Galeries Lafayette, écrin de luxe posé dans une rue climatisée.
West Bay se découvre à pied. Ce business district déploie une cinquantaine de gratte-ciels dont le plus esthétique est la tour Jean Nouvel, jumelle de celle de Barcelone. A pied le long de la Corniche, ou en croisière en dhow boat, l’effet waouh est garanti. Autre quartier « archi » : Educational District. Comme son nom l’indique, c’est le poumon éducatif du Qatar. Il abrite des universités étrangères, la Qatar Foundation (QG du développement social du pays), une mosquée inédite de 41 000 m² (la QFIS) et la remarquable Qatar National Library (2018), œuvre de l’architecte star néerlandais Rem Koolhaas. Musheireb est le quartier le plus « authentique ».
Bien que récent, il livre la vraie vie de loisirs qatarie. Hommes en qamis, femmes en abayas… Les familles, accompagnées de nounous philippines occupées à gérer les enfants, se baladent le jeudi et vendredi soirs dans Souk Waqif, dédale propret de boutiques en tous genres.
West Bay se découvre à pied. Ce business district déploie une cinquantaine de gratte-ciels dont le plus esthétique est la tour Jean Nouvel, jumelle de celle de Barcelone. A pied le long de la Corniche, ou en croisière en dhow boat, l’effet waouh est garanti. Autre quartier « archi » : Educational District. Comme son nom l’indique, c’est le poumon éducatif du Qatar. Il abrite des universités étrangères, la Qatar Foundation (QG du développement social du pays), une mosquée inédite de 41 000 m² (la QFIS) et la remarquable Qatar National Library (2018), œuvre de l’architecte star néerlandais Rem Koolhaas. Musheireb est le quartier le plus « authentique ».
Bien que récent, il livre la vraie vie de loisirs qatarie. Hommes en qamis, femmes en abayas… Les familles, accompagnées de nounous philippines occupées à gérer les enfants, se baladent le jeudi et vendredi soirs dans Souk Waqif, dédale propret de boutiques en tous genres.
Musée National du Qatar, signé Jean Nouvel
On y boit le thé ou fume la chicha, on emmène soigner un faucon (passion locale) dans une clinique vétérinaire, on achète des dattes medjoul sucrées à point, on pique-nique le soir dans le MIA Park voisin… Non loin de là, des armées d’ouvriers indiens ou bangladais s’affairent sur des chantiers.
Deux lieux indiscutables concluent la découverte du quartier : le Musée d’Art Islamique et le Musée National du Qatar (NMoQ), œuvre extravagante de Jean Nouvel. Sous les 530 pétales de la bâtisse en forme de rose des sables, le Qatar exalte ses vertus, une nation richissime qui veut imposer sa vision arabe du modernisme.
Deux lieux indiscutables concluent la découverte du quartier : le Musée d’Art Islamique et le Musée National du Qatar (NMoQ), œuvre extravagante de Jean Nouvel. Sous les 530 pétales de la bâtisse en forme de rose des sables, le Qatar exalte ses vertus, une nation richissime qui veut imposer sa vision arabe du modernisme.