Dans les Hautes-Vosges centrales, le sapin de Noël est une institution. Pas loin de trente sylviculteurs y bichonnent épicéas et sapins de Nordmann, afin qu’ils atteignent la taille requise pour agrémenter les foyers à Noël. Visiter une exploitation n’est pas chose aisée. L’activité n’est pas vraiment compatible avec la présence de touristes.
Alors les producteurs ont trouvé une idée. Deux week-ends avant Noël, une dizaine d’entre eux fait escale à Coinches, un petit village près de Saint-Dié. Dans une ferme en face de l’église, ils viennent raconter leur métier aux visiteurs, expliquer leur fierté d’exploiter cet arbre de réjouissance et vanter la qualité de leurs sapins - certains producteurs travaillent en culture raisonnée et tendent à se passer d’intrants chimiques.
Fête de terroir, ce double rendez-vous met aussi en scène les productions de volailles, de miel, de vin…
Alors les producteurs ont trouvé une idée. Deux week-ends avant Noël, une dizaine d’entre eux fait escale à Coinches, un petit village près de Saint-Dié. Dans une ferme en face de l’église, ils viennent raconter leur métier aux visiteurs, expliquer leur fierté d’exploiter cet arbre de réjouissance et vanter la qualité de leurs sapins - certains producteurs travaillent en culture raisonnée et tendent à se passer d’intrants chimiques.
Fête de terroir, ce double rendez-vous met aussi en scène les productions de volailles, de miel, de vin…
Saint-Dié, cathédrale et tour de la Liberté
Voisine, la ville de Saint-Dié mérite une visite pour ses deux sites majeurs : l’ensemble cathédral et la tour de la Liberté. Avec ses parties rebâties après leur bombardement en 1944, le premier livre une façade majestueuse en grès rose des Vosges, encadrée de deux tours carrées.
Derrière le portail, sous la nef romane, des vitraux du 13ème s. et contemporains cohabitent en parfaite harmonie. La cathédrale est prolongée par un cloitre gothique des 15ème et 16ème s., accolé à l’église Notre-Dame de Galilée, typique de l’architecture romane.
Le second est une tour d’acier et de verre à l’allure d’oiseau, structure contemporaine transplantée depuis le jardin des Tuileries parisien, en 1990. Elle cache une étonnante sélection de bijoux inspirée de l’œuvre du peintre George Braque.
Derrière le portail, sous la nef romane, des vitraux du 13ème s. et contemporains cohabitent en parfaite harmonie. La cathédrale est prolongée par un cloitre gothique des 15ème et 16ème s., accolé à l’église Notre-Dame de Galilée, typique de l’architecture romane.
Le second est une tour d’acier et de verre à l’allure d’oiseau, structure contemporaine transplantée depuis le jardin des Tuileries parisien, en 1990. Elle cache une étonnante sélection de bijoux inspirée de l’œuvre du peintre George Braque.
La forêt vosgienne : un territoire 100% nature
Après avoir visité le musée Pierre-Noël (archéologie, arts populaires et histoire militaire de la région) et la Boussole, site doté d’une belle collection de manuscrits, les environs de Saint-Dié tendent les bras. A voir : le trio d’abbayes Etival, Moyenmoutier et Senones. Avec son église baroque, la seconde est l’un des plus seyants édifices religieux des Vosges.
Le reste du territoire est 100% nature. On ira se perdre dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges pour découvrir les massifs du Kemberg, de Madeleine, d’Ormont, de la Bure, de la Pierre d’Appel et du Gazon du Faing. Ce dernier est réputé pour ses couchers de soleil magnifiques. En sillonnant en voiture au gré de l’inspiration cette « ligne bleue des Vosges », on marquera l’arrêt devant les cascades de Rudlin, des Molières et de la Crache, cette dernière se jetant aux limites des Vosges et du Bas-Rhin.
A la frontière des Vosges et de la Moselle, tout près de la cristallerie de Baccarat, le lac de barrage de la Pierre-Percée, lui, est enchâssé au milieu des forêts vosgiennes. Féérie garantie lorsque ses berges se couvrent de neige…
Le reste du territoire est 100% nature. On ira se perdre dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges pour découvrir les massifs du Kemberg, de Madeleine, d’Ormont, de la Bure, de la Pierre d’Appel et du Gazon du Faing. Ce dernier est réputé pour ses couchers de soleil magnifiques. En sillonnant en voiture au gré de l’inspiration cette « ligne bleue des Vosges », on marquera l’arrêt devant les cascades de Rudlin, des Molières et de la Crache, cette dernière se jetant aux limites des Vosges et du Bas-Rhin.
A la frontière des Vosges et de la Moselle, tout près de la cristallerie de Baccarat, le lac de barrage de la Pierre-Percée, lui, est enchâssé au milieu des forêts vosgiennes. Féérie garantie lorsque ses berges se couvrent de neige…
La Bresse-Hohneck-La Schlucht, premier domaine skiable de l’est de la France
La partie sud des Hautes-Vosges est aussi nature que le nord mais offre en prime de nombreuses possibilités de ski. Gérardmer en est sa « capitale ». Hôte du festival international du film fantastique en janvier, elle accueille aussi un marché de Noël réputé pour ses chalets artisanaux et son inédit manège-sapin, de 14 m de haut. Les clients, petits et grands, s’y assoient dans d’immenses boules de Noël.
Sertie dans un écrin de verdure, la ville et son récent Centre Aquatique et de Bien-Etre (CABE) vibre autour du splendide lac de Gérardmer et des lacs voisins de Longemer et de Retournemer. Surtout, elle attire en hiver les amateurs de sports nordiques, dans les stations de Gérardmer et de La Bresse-Hohneck-La Schlucht.
Avec plus de 40 pistes, la seconde, à cheval sur les Vosges et le Haut-Rhin, est le premier domaine skiable de l’est de la France. Ajoutons-y le domaine nordique des Bas-Rupts, grand espace de ski de fond (100 km de pistes) et l’on aura fait le tour des activités hivernales des environs.
Sertie dans un écrin de verdure, la ville et son récent Centre Aquatique et de Bien-Etre (CABE) vibre autour du splendide lac de Gérardmer et des lacs voisins de Longemer et de Retournemer. Surtout, elle attire en hiver les amateurs de sports nordiques, dans les stations de Gérardmer et de La Bresse-Hohneck-La Schlucht.
Avec plus de 40 pistes, la seconde, à cheval sur les Vosges et le Haut-Rhin, est le premier domaine skiable de l’est de la France. Ajoutons-y le domaine nordique des Bas-Rupts, grand espace de ski de fond (100 km de pistes) et l’on aura fait le tour des activités hivernales des environs.
Grand Ballon, point culminant des Vosges
En voiture toujours (avec pneus neige !), la crête des Vosges, ligne haute du massif basculant à l’est vers la plaine d’Alsace, joue les équilibristes à grand spectacle. La « route des Crêtes » suit cette arrête entre le col du Bonhomme et La Schlucht (1 135 m), à travers des forêts de résineux (les fameux sapins !).
Au-delà, l’hiver, elle se transforme en piste de ski de fond jusqu’au Grand Ballon, point culminant des Vosges, à 1 424 m d’altitude, et table d’orientation sur le Jura, les Alpes et même la Forêt Noire allemande, par beau temps. Puis la route reprend vers le sud jusqu’à Thann, dans le Haut-Rhin. Fin de parcours alsacien de ce pays boisé et septentrional.
Au-delà, l’hiver, elle se transforme en piste de ski de fond jusqu’au Grand Ballon, point culminant des Vosges, à 1 424 m d’altitude, et table d’orientation sur le Jura, les Alpes et même la Forêt Noire allemande, par beau temps. Puis la route reprend vers le sud jusqu’à Thann, dans le Haut-Rhin. Fin de parcours alsacien de ce pays boisé et septentrional.