Si l'Union européenne et le Royaume-Uni ne trouvent pas d'accord sur le transport aérien pour l'après-Brexit, l'aviation britannique irait à la catastrophe.
C'est ce qu'estime une étude commandée par les aéroports britanniques, notamment Londres Heathrow et Gatwick, et publiée le 22 août 2017, parlant d'une chute du nombre de passagers maximum de l'ordre de 40% entre mars 2018 et mars 2019.
Si le Royaume-Uni quittera l'UE en mars 2019, son gouvernement cherche à boucler un accord au moins un an avant, afin de limiter les incertitudes.
Le but : empêcher que des avions britanniques puissent être immobilisés, faute d'accès au marché unique du transport aérien européen.
"Le risque qu'il n'y ait pas d'accord crée de l'incertitude pour le secteur", est-il expliqué dans le rapport. "Bien qu'un accord de dernière minute soit susceptible d'éviter d'avoir à immobiliser des avions, les dégâts pour l'industrie du transport aérien et l'économie britannique en général auront déjà été faits".
Néanmoins, au vu de l'enjeu, le rapport estime que le risque de ne pas trouver d'accord est pour l'instant encore "minime".
C'est ce qu'estime une étude commandée par les aéroports britanniques, notamment Londres Heathrow et Gatwick, et publiée le 22 août 2017, parlant d'une chute du nombre de passagers maximum de l'ordre de 40% entre mars 2018 et mars 2019.
Si le Royaume-Uni quittera l'UE en mars 2019, son gouvernement cherche à boucler un accord au moins un an avant, afin de limiter les incertitudes.
Le but : empêcher que des avions britanniques puissent être immobilisés, faute d'accès au marché unique du transport aérien européen.
"Le risque qu'il n'y ait pas d'accord crée de l'incertitude pour le secteur", est-il expliqué dans le rapport. "Bien qu'un accord de dernière minute soit susceptible d'éviter d'avoir à immobiliser des avions, les dégâts pour l'industrie du transport aérien et l'économie britannique en général auront déjà été faits".
Néanmoins, au vu de l'enjeu, le rapport estime que le risque de ne pas trouver d'accord est pour l'instant encore "minime".
L'inquiétude de Ryanair
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Plus tôt au mois d'août, Michael O'Leary, directeur général de Ryanair, s'était une nouvelle fois inquiété du peu d'avancées dans les négociations sur le transport aérien post-Brexit.
"Il n'y a pas de plan B", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse donné à Londres le 2 août dernier. "Si aucun accord n'est trouvé d'ici à septembre 2018, des vols devront être annulés. Les Britanniques ne pourront pas se rendre en vacances en Europe, ils devront se contenter d'aller en Ecosse, dans le Lake District, ou en Irlande par le ferry".
Après une rencontre avec Chris Grayling, ministre des Transports britannique, le dirigeant de Ryanair s'est voulu sceptique quant à la signature d'un accord dans les temps.
"Je pense que le ministre est conscient de l'urgence du problème. Mais quand le gouvernement me dit "Oui, il y aura un accord”, je demande "mais comment ?”", explique-t-il, avant d'ajouter : "Nous disions la même chose l'année dernière à la même époque, mais depuis un an, rien n'a avancé".
Toujours d'après Michael O'Leary, l'Union européenne n'aurait aucune raison de faciliter les négociations, de manière à favoriser les compagnies aériennes françaises et allemandes.
Selon lui, "il y a des gens qui veulent de manière active perturber les vols de British Airways entre le Royaume-Uni et l'Europe, et les vols d'easyJet entre la France et l'Europe".
"Il n'y a pas de plan B", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse donné à Londres le 2 août dernier. "Si aucun accord n'est trouvé d'ici à septembre 2018, des vols devront être annulés. Les Britanniques ne pourront pas se rendre en vacances en Europe, ils devront se contenter d'aller en Ecosse, dans le Lake District, ou en Irlande par le ferry".
Après une rencontre avec Chris Grayling, ministre des Transports britannique, le dirigeant de Ryanair s'est voulu sceptique quant à la signature d'un accord dans les temps.
"Je pense que le ministre est conscient de l'urgence du problème. Mais quand le gouvernement me dit "Oui, il y aura un accord”, je demande "mais comment ?”", explique-t-il, avant d'ajouter : "Nous disions la même chose l'année dernière à la même époque, mais depuis un an, rien n'a avancé".
Toujours d'après Michael O'Leary, l'Union européenne n'aurait aucune raison de faciliter les négociations, de manière à favoriser les compagnies aériennes françaises et allemandes.
Selon lui, "il y a des gens qui veulent de manière active perturber les vols de British Airways entre le Royaume-Uni et l'Europe, et les vols d'easyJet entre la France et l'Europe".