Missions
Le chargé de mission tourisme durable participe au développement du territoire en favorisant les activités humaines éco-responsables - DR : Fotolia
Quel que soit son employeur, le chargé de mission tourisme durable participe au développement du territoire en facilitant la mise en œuvre de projets d'amélioration qualitative et quantitative de l'offre touristique intégrant l'identité et les ressources de ce territoire, en préservant et valorisant le patrimoine naturel et culturel, en favorisant les activités humaines éco-responsables, en aidant les centres de tourisme associatif et en améliorant l’accueil réservé aux handicapés.
Il faut noter que des postes s’ouvrent de plus en plus dans des structures privées comme les chaînes hôtelières internationales, de plus en plus préoccupées par les questions de développement durable.
Selon les cas, le poste comprend des tâches qui peuvent aller de la conception et recommandations d’actions à partir de la stratégie et des orientations choisies pour le territoire, à la mise en œuvre de ces actions sur le terrain en lien avec les acteurs publics, institutionnels et économiques du tourisme.
Ses principales missions sont :
- sensibiliser les professionnels du territoire en organisant des réunions d’information ou des formations
- accompagner ces professionnels pour formaliser leurs projets dans le respect des critères de tourisme durable (organisation de réunions, d’ateliers, de formations)
- créer des supports techniques et pédagogiques à destination des professionnels
- participer à la définition et à la réalisation de supports d’information et d’outils de promotion et de communication à l’adresse du grand public
- participer aux réunions de réseaux engagés dans la démarche tourisme durable de l’employeur (parcs, conseils régionaux ou départementaux, CRT, CDT, OTSI, élus locaux…)
- rendre compte à l’employeur des échanges et des réunions de travail avec les partenaires associés à la démarche
- concevoir et conduire la réalisation d’actions s’inscrivant dans la stratégie de tourisme durable définie par l’employeur : suivi de marque, organisation d’audits d’attribution et/ou de contrôle, rédaction et/ou mise à jour des cahiers des charges et référentiels
- imaginer et proposer de nouveaux outils de promotion et de commercialisation touristiques en prenant notamment en compte des principes d’éco-communication (favoriser le covoiturage pour les événements, choisir du matériel d’exposition réutilisable ou recyclable…)
Il faut noter que des postes s’ouvrent de plus en plus dans des structures privées comme les chaînes hôtelières internationales, de plus en plus préoccupées par les questions de développement durable.
Selon les cas, le poste comprend des tâches qui peuvent aller de la conception et recommandations d’actions à partir de la stratégie et des orientations choisies pour le territoire, à la mise en œuvre de ces actions sur le terrain en lien avec les acteurs publics, institutionnels et économiques du tourisme.
Ses principales missions sont :
- sensibiliser les professionnels du territoire en organisant des réunions d’information ou des formations
- accompagner ces professionnels pour formaliser leurs projets dans le respect des critères de tourisme durable (organisation de réunions, d’ateliers, de formations)
- créer des supports techniques et pédagogiques à destination des professionnels
- participer à la définition et à la réalisation de supports d’information et d’outils de promotion et de communication à l’adresse du grand public
- participer aux réunions de réseaux engagés dans la démarche tourisme durable de l’employeur (parcs, conseils régionaux ou départementaux, CRT, CDT, OTSI, élus locaux…)
- rendre compte à l’employeur des échanges et des réunions de travail avec les partenaires associés à la démarche
- concevoir et conduire la réalisation d’actions s’inscrivant dans la stratégie de tourisme durable définie par l’employeur : suivi de marque, organisation d’audits d’attribution et/ou de contrôle, rédaction et/ou mise à jour des cahiers des charges et référentiels
- imaginer et proposer de nouveaux outils de promotion et de commercialisation touristiques en prenant notamment en compte des principes d’éco-communication (favoriser le covoiturage pour les événements, choisir du matériel d’exposition réutilisable ou recyclable…)
Points forts
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- Travailler dans un domaine en constante évolution
- Faire avancer des projets qui mettent l’environnement au centre des préoccupations
- Travailler avec une pluralité d’acteurs, privés, public, associatifs…
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- Travailler avec une pluralité d’acteurs, privés, public, associatifs…
Formation
Bac+5 ou équivalent, dans les domaines de l’ingénierie touristique, du développement territorial et/ou durable.
Rémunération
25 à 35 K€.
Compétences
- Connaissance du fonctionnement de la sphère publique, réglementaire et législative, et de l’entreprise privée dans les domaines du tourisme
- Connaissance de l'organisation des filières, des démarches de labellisation, de la demande, des outils de promotion et de la mise en marché d’un produit touristique
- Connaissance du fonctionnement des collectivités territoriales, des EPCI et associations
- Capacité à élaborer et à mettre en œuvre des projets de A à Z (diagnostic, cahier des charges, définition d'objectifs, de moyens, recherche de financements, conduite d’actions de promotion, rédaction de bilans et conduite d’évaluations…)
- Capacités d’animation et de conduite de réunions
- Sens de la rédaction et de l’expression orale
- Maîtrise des outils bureautiques
Une connaissance de la Charte Européenne du Tourisme Durable (CETD) dans les espaces protégés est un plus.
- Connaissance de l'organisation des filières, des démarches de labellisation, de la demande, des outils de promotion et de la mise en marché d’un produit touristique
- Connaissance du fonctionnement des collectivités territoriales, des EPCI et associations
- Capacité à élaborer et à mettre en œuvre des projets de A à Z (diagnostic, cahier des charges, définition d'objectifs, de moyens, recherche de financements, conduite d’actions de promotion, rédaction de bilans et conduite d’évaluations…)
- Capacités d’animation et de conduite de réunions
- Sens de la rédaction et de l’expression orale
- Maîtrise des outils bureautiques
Une connaissance de la Charte Européenne du Tourisme Durable (CETD) dans les espaces protégés est un plus.
Qualités bienvenues
Vous êtes passionné par l’environnement au sens large et pensez que l’avenir de nos sociétés réside dans un développement économique maîtrisé, respectueux de l’environnement et créateur d’emplois.
Vous disposez d’une forte capacité à mobiliser et à fédérer des acteurs autour d’un projet.
Autonome et disponible, vous possédez en outre :
- Le sens de l’écoute et du contact
- Le sens de la médiation
- Un esprit d’analyse et de synthèse
- La capacité à travailler en équipe
- Le permis B
Vous disposez d’une forte capacité à mobiliser et à fédérer des acteurs autour d’un projet.
Autonome et disponible, vous possédez en outre :
- Le sens de l’écoute et du contact
- Le sens de la médiation
- Un esprit d’analyse et de synthèse
- La capacité à travailler en équipe
- Le permis B
Débouchés et évolution professionnelle
Le chargé de mission en Tourisme durable peut se voir confier des missions d’envergure de plus en plus importante au fil de son expérience.
Il pourra aussi être embauché en CDI par un parc, une collectivité ou une association pour lesquelles il aura conduit ces missions.
En transversal, il peut être recruté par un des professionnels privés qu’il aura contacté au cours d’une mission.
Il pourra aussi être embauché en CDI par un parc, une collectivité ou une association pour lesquelles il aura conduit ces missions.
En transversal, il peut être recruté par un des professionnels privés qu’il aura contacté au cours d’une mission.
Témoignage de pro
Julien Auray, chargé de mission Tourisme durable au CRT Provence-Alpes-Côte d’Azur
Julien Auray - DR
Mon rôle est à la fois de favoriser les interactions entre les acteurs régionaux du tourisme durable et de faire connaître l’offre existante dans ce domaine auprès du grand public.
« Je suis Haut-Savoyard et en tant que tel, j’ai toujours été préoccupé par les questions environnementales liées au tourisme. J’ai donc passé une double licence géographie/environnement complétée par un master en développement et promotion des aménagements touristiques.
Ma première expérience professionnelle s’est déroulée dans les Alpes de Haute-Provence, à l’Agence de développement touristique, pendant quatre ans.
C’est un département riche en initiatives écologiques, agricoles, industrielles, bio. C’est un des premiers à s’être doté d’un Agenda 21 et d’un schéma de développement touristique durable auquel j’ai activement participé.
Puis j’ai intégré le CRT Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour qui le développement d’un tourisme durable constitue un enjeu important. En effet, si la région est connue pour « la mer, le soleil et ses plages », c’est aussi la plus riche de France en termes de biodiversité et en nombre de parcs naturels.
Pas moins de 220 structures d’hébergements sont engagées dans des démarches de management environnemental et il existe de très nombreuses initiatives pour développer les offres accessibles aux personnes en situation de handicap et pour favoriser le tourisme associatif.
Le tourisme durable est une mission transversale au sein du Comité Régional de Tourisme. Nous sommes plusieurs à travailler sur cette problématique au sein de la structure et je m’occupe plus particulièrement de la dimension « écotouristique ».
Dans cadre, j’alimente un site régional dédié à l’écotourisme et coordonne en lien avec les parcs naturels régionaux un blog tenu par une journaliste sur les initiatives en matière de tourisme durable sur ces territoires. Nous allons aussi prochainement organiser un workshop pour mettre en relation les prestataires de la région engagés dans une démarche de développement durable avec les TO et agences de voyages de même orientation.
Si de nombreux efforts ont été faits pour prendre en compte les principes de développement durable dans le secteur du tourisme, le chemin est encore long pour y parvenir…
Le développement de ces valeurs dans le secteur privé reste encore timide même si on observe l’émergence de postes de « responsable développement durable » dans des grands groupes d’hébergements touristiques ou des gros établissements hôteliers. Parallèlement, si de nombreuses formations universitaires ont vu le jour dans ce domaine de bac+3 à bac+5, les débouchés sont encore faibles. »
« Je suis Haut-Savoyard et en tant que tel, j’ai toujours été préoccupé par les questions environnementales liées au tourisme. J’ai donc passé une double licence géographie/environnement complétée par un master en développement et promotion des aménagements touristiques.
Ma première expérience professionnelle s’est déroulée dans les Alpes de Haute-Provence, à l’Agence de développement touristique, pendant quatre ans.
C’est un département riche en initiatives écologiques, agricoles, industrielles, bio. C’est un des premiers à s’être doté d’un Agenda 21 et d’un schéma de développement touristique durable auquel j’ai activement participé.
Puis j’ai intégré le CRT Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour qui le développement d’un tourisme durable constitue un enjeu important. En effet, si la région est connue pour « la mer, le soleil et ses plages », c’est aussi la plus riche de France en termes de biodiversité et en nombre de parcs naturels.
Pas moins de 220 structures d’hébergements sont engagées dans des démarches de management environnemental et il existe de très nombreuses initiatives pour développer les offres accessibles aux personnes en situation de handicap et pour favoriser le tourisme associatif.
Le tourisme durable est une mission transversale au sein du Comité Régional de Tourisme. Nous sommes plusieurs à travailler sur cette problématique au sein de la structure et je m’occupe plus particulièrement de la dimension « écotouristique ».
Dans cadre, j’alimente un site régional dédié à l’écotourisme et coordonne en lien avec les parcs naturels régionaux un blog tenu par une journaliste sur les initiatives en matière de tourisme durable sur ces territoires. Nous allons aussi prochainement organiser un workshop pour mettre en relation les prestataires de la région engagés dans une démarche de développement durable avec les TO et agences de voyages de même orientation.
Si de nombreux efforts ont été faits pour prendre en compte les principes de développement durable dans le secteur du tourisme, le chemin est encore long pour y parvenir…
Le développement de ces valeurs dans le secteur privé reste encore timide même si on observe l’émergence de postes de « responsable développement durable » dans des grands groupes d’hébergements touristiques ou des gros établissements hôteliers. Parallèlement, si de nombreuses formations universitaires ont vu le jour dans ce domaine de bac+3 à bac+5, les débouchés sont encore faibles. »