Plusieurs gros porteurs viennent d'atterrir ce samedi 15 octobre 2016, vers 9h30, au terminal 1 de Paris CDG et, en tout et pour tout, 5 guichets seulement sont ouverts pour assurer le contrôle de plusieurs centaines de passagers venus du monde entier.
Des annonces répètent inlassablement en plusieurs langues que des contrôles renforcés sont en cours et que cela ralentit le passage.
Ayant la chance de posséder un passeport européen, par solidarité, je reste avec le groupe dont certains membres ne disposent pas d'un passeport permettant le contrôle automatisé Parafe.
La file interminable avance comme un escargot et les protestations commencent à pleuvoir.
Force est de constater que pour l'image de la France, l'entrée des touristes à CDG n'est pas des plus reluisantes.
Mais bon, on ne peut pas tout avoir : la sécurité justifie que l'on prenne son mal en patience et si c'est le prix à payer pour plus de tranquillité et de sûreté, alors...
Des annonces répètent inlassablement en plusieurs langues que des contrôles renforcés sont en cours et que cela ralentit le passage.
Ayant la chance de posséder un passeport européen, par solidarité, je reste avec le groupe dont certains membres ne disposent pas d'un passeport permettant le contrôle automatisé Parafe.
La file interminable avance comme un escargot et les protestations commencent à pleuvoir.
Force est de constater que pour l'image de la France, l'entrée des touristes à CDG n'est pas des plus reluisantes.
Mais bon, on ne peut pas tout avoir : la sécurité justifie que l'on prenne son mal en patience et si c'est le prix à payer pour plus de tranquillité et de sûreté, alors...
Le remède pire que le mal ?
Puis tout à coup, la file d'attente se débloque et se fluidifie : aurait-on ouvert les guichets manquants ?
Que nenni : un fonctionnaire résigné est sorti de sa case et effectue un contrôle (très) simplifié : un coup d’œil rapide au passeport pour vérifier en 2 secondes chrono qu'il est bien européen et vous voilà sorti.
Avec en prime un commentaire désabusé du style "On va y arriver..."
Une procédure pour le moins dangereuse, car aucun moyen technique n'est mis en place pour vérifier l'authenticité du document.
Surtout quand on sait que les fraudes et les faux sont nombreux en matière de passeports européens et de "migrants" pas forcément tous sortis des banlieues pauvres de Bamako et/ou d'ailleurs...
Alors je pose la question : à quoi servent les contrôles renforcés si c'est, probablement par faute de moyens et de ressources humaines, pour ouvrir ensuite les vannes et courir le risque que le remède soit pire que le mal ?
Je laisse la réponse aux autorités concernées.
Que nenni : un fonctionnaire résigné est sorti de sa case et effectue un contrôle (très) simplifié : un coup d’œil rapide au passeport pour vérifier en 2 secondes chrono qu'il est bien européen et vous voilà sorti.
Avec en prime un commentaire désabusé du style "On va y arriver..."
Une procédure pour le moins dangereuse, car aucun moyen technique n'est mis en place pour vérifier l'authenticité du document.
Surtout quand on sait que les fraudes et les faux sont nombreux en matière de passeports européens et de "migrants" pas forcément tous sortis des banlieues pauvres de Bamako et/ou d'ailleurs...
Alors je pose la question : à quoi servent les contrôles renforcés si c'est, probablement par faute de moyens et de ressources humaines, pour ouvrir ensuite les vannes et courir le risque que le remède soit pire que le mal ?
Je laisse la réponse aux autorités concernées.
La direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) est une direction spécialisée de la police nationale créée en 1999, dont les missions et le cadre d'action ont été profondément réformés depuis 2003.
Son échelon central comporte aujourd'hui un pôle directorial, constitué d'un état-major, d'une mission « nouvelles technologies » , d'un secrétariat particulier, d'un service national de police ferroviaire (SNPF) et de trois sous-directions.
Le SNPF assure, au plan national, la sécurité sur l'ensemble des réseaux ferrés.
Les sous-directions sont chargées d'une part d'orienter et d'évaluer l'action de la PAF et d'autre part, d'animer la coordination nationale interministérielle mise en place en matière de lutte contre l'immigration irrégulière (source Ministère de l'Intérieur).
Son échelon central comporte aujourd'hui un pôle directorial, constitué d'un état-major, d'une mission « nouvelles technologies » , d'un secrétariat particulier, d'un service national de police ferroviaire (SNPF) et de trois sous-directions.
Le SNPF assure, au plan national, la sécurité sur l'ensemble des réseaux ferrés.
Les sous-directions sont chargées d'une part d'orienter et d'évaluer l'action de la PAF et d'autre part, d'animer la coordination nationale interministérielle mise en place en matière de lutte contre l'immigration irrégulière (source Ministère de l'Intérieur).