Pour les TO qui programment l'Italie, les ventes ont été stoppées net et il faut désormais s'organiser au mieux - DR : DepositPhotos, slickspics
C'est le coup de frein au lancement de la saison.
Depuis ce 10 mars 2020, le gouvernement italien a étendu les mesures de confinement et d'isolement à l'ensemble de son territoire (LIRE), en raison de la propagation du coronavirus dans la péninsule, jusqu'au 3 avril 2020.
Les déplacements sont limités, les musées et autres institutions culturelles fermés.
Pour les tour-opérateurs qui programment la destination, les ventes ont été stoppées net et il faut désormais s'organiser au mieux.
« Nous avons deux voyages concernés, et nous sommes actuellement en négociations avec les prestataires afin de voir dans quelles conditions nous pouvons reporter ou annuler ces voyages, indique Jean-François Richou, dirigeant associé de Richou Voyages.
De son côté, Alain Hamon, président du Groupe Le Vacon DECOOV Italie, a mis en place des mesures exceptionnelles : « nous acceptons les reports sans frais d’avril jusqu’à fin septembre 2020. Nous avions déjà annulé les voyages sur le Piémont et la Vénétie il y a deux semaines ».
Depuis ce 10 mars 2020, le gouvernement italien a étendu les mesures de confinement et d'isolement à l'ensemble de son territoire (LIRE), en raison de la propagation du coronavirus dans la péninsule, jusqu'au 3 avril 2020.
Les déplacements sont limités, les musées et autres institutions culturelles fermés.
Pour les tour-opérateurs qui programment la destination, les ventes ont été stoppées net et il faut désormais s'organiser au mieux.
« Nous avons deux voyages concernés, et nous sommes actuellement en négociations avec les prestataires afin de voir dans quelles conditions nous pouvons reporter ou annuler ces voyages, indique Jean-François Richou, dirigeant associé de Richou Voyages.
De son côté, Alain Hamon, président du Groupe Le Vacon DECOOV Italie, a mis en place des mesures exceptionnelles : « nous acceptons les reports sans frais d’avril jusqu’à fin septembre 2020. Nous avions déjà annulé les voyages sur le Piémont et la Vénétie il y a deux semaines ».
Une grosse pression de la part des clients
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« Tous nos circuits programmés en mai sont complets et nous espérons qu’ils pourront partir. Les clients, les agences et bien sûr nous, attendons…», ajoute Alain Hamon.
« Pour l'instant, il n'y a pas de changement pour les voyages prévus après le 3 avril, poursuit Jean-François Richou. Mais nous espérons que nous pourrons assurer l'ensemble des prestations et nous réfléchissons à des solutions ».
Chez Intermèdes, qui a également annulé tous ses départs, l'inquiétude est palpable.
« Pour les voyages après le 3 avril, nous avons une grosse pression de la part des clients, souligne Jane Jaffart, la directrice production. Il y a également les compagnies aériennes qui ne prévoient pas de dispositions particulières après cette date.
Nous essayons de tenir bon, dans le respect du Code du tourisme. Toute la question est de savoir si les mesures prises par le gouvernement italien vont être étendues et jusqu'à quand ? En attendant, il faut tenir bon. »
Si les voyagistes restent suspendus aux recommandations du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), ils suivent également le positionnement du SETO sur l'Italie. Ce dernier est le même depuis le 26 février 2020 (LIRE). « Les recommandations sont très souples et évoluent avec la situation du pays », commente Jurgen Bachmann, le secrétaire général du syndicat.
Pour l'heure, entre attente et réunions de crise, les voyagistes tentent tant bien que mal de rassurer leurs clients.
Une mission complexe, qui ne doit pas leur faire oublier qu'« un sentiment subjectif de peur (même s’il est justifié) ne saurait être suffisant » pour faire annuler un voyage en dehors de circonstances exceptionnelles et inévitables, comme l'a rappelé la Médiation du Tourisme et du Voyage.
LIRE AUSSI : Coronavirus : mesures d'isolement, visas : que dire à vos clients sur le départ ?
« Tous nos circuits programmés en mai sont complets et nous espérons qu’ils pourront partir. Les clients, les agences et bien sûr nous, attendons…», ajoute Alain Hamon.
« Pour l'instant, il n'y a pas de changement pour les voyages prévus après le 3 avril, poursuit Jean-François Richou. Mais nous espérons que nous pourrons assurer l'ensemble des prestations et nous réfléchissons à des solutions ».
Chez Intermèdes, qui a également annulé tous ses départs, l'inquiétude est palpable.
« Pour les voyages après le 3 avril, nous avons une grosse pression de la part des clients, souligne Jane Jaffart, la directrice production. Il y a également les compagnies aériennes qui ne prévoient pas de dispositions particulières après cette date.
Nous essayons de tenir bon, dans le respect du Code du tourisme. Toute la question est de savoir si les mesures prises par le gouvernement italien vont être étendues et jusqu'à quand ? En attendant, il faut tenir bon. »
Si les voyagistes restent suspendus aux recommandations du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), ils suivent également le positionnement du SETO sur l'Italie. Ce dernier est le même depuis le 26 février 2020 (LIRE). « Les recommandations sont très souples et évoluent avec la situation du pays », commente Jurgen Bachmann, le secrétaire général du syndicat.
Pour l'heure, entre attente et réunions de crise, les voyagistes tentent tant bien que mal de rassurer leurs clients.
Une mission complexe, qui ne doit pas leur faire oublier qu'« un sentiment subjectif de peur (même s’il est justifié) ne saurait être suffisant » pour faire annuler un voyage en dehors de circonstances exceptionnelles et inévitables, comme l'a rappelé la Médiation du Tourisme et du Voyage.
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