La distribution subit un effondrement du nombre de réservations au cours des huit derniers jours de -60% sur les destinations asiatiques et de -45% sur l’ensemble des autres destinations - DR : AdobeStock
Dans un communiqué commun, les Entreprises du Voyage (EDV) et le SETO (Syndicat des Entreprises du Tour Operating) alertent le premier ministre et le ministre de l’économie sur l'impact du COVID-19 sur le secteur du voyage.
En effet, depuis le début du mois de février 2020, les professionnels du voyage font face à une baisse significative de leurs activités.
En première ligne, le voyages d’affaires est lourdement impacté, avec un retrait, en termes de prises de commandes de -40%. "Ce phénomène s’accentue compte tenu des politiques de voyage des entreprises clientes qui interdisent à leurs collaborateurs de se déplacer quelle que soit la destination", précisent les syndicats.
Quant aux voyages scolaires et linguistiques, ils "sont laminés par les interdictions de voyager pour les mineurs décrétées par le Ministère de l’Education Nationale sans aucune possibilité de proposer des reports, l’activité réalisée entre février et juin représentant 80% du CA annuel".
Du côté des tour-opérateurs, une baisse de l’activité en février de près de -25% est constatée, avec une décroissance accrue lors de la dernière semaine (-60%) et un risque majeur d’annulations et de reports sur les commandes enregistrées.
En effet, depuis le début du mois de février 2020, les professionnels du voyage font face à une baisse significative de leurs activités.
En première ligne, le voyages d’affaires est lourdement impacté, avec un retrait, en termes de prises de commandes de -40%. "Ce phénomène s’accentue compte tenu des politiques de voyage des entreprises clientes qui interdisent à leurs collaborateurs de se déplacer quelle que soit la destination", précisent les syndicats.
Quant aux voyages scolaires et linguistiques, ils "sont laminés par les interdictions de voyager pour les mineurs décrétées par le Ministère de l’Education Nationale sans aucune possibilité de proposer des reports, l’activité réalisée entre février et juin représentant 80% du CA annuel".
Du côté des tour-opérateurs, une baisse de l’activité en février de près de -25% est constatée, avec une décroissance accrue lors de la dernière semaine (-60%) et un risque majeur d’annulations et de reports sur les commandes enregistrées.
Un effondrement des réservations dans les agences
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Les agences organisatrices de séminaires et congrès, quant à elles, subissent l’annulation de nombreux salons et manifestations et constatent une absence de commandes très alarmante.
Les agences réceptives ne peuvent que constater la disparition de la clientèle chinoise et une baisse constante des autres clientèles.
Enfin, la distribution subit un effondrement du nombre de réservations au cours des huit derniers jours de -60% sur les destinations asiatiques et de -45% sur l’ensemble des autres destinations.
Aussi, SETO et EDV demandent l'application de mesures urgentes comme :
- la suspension du paiement des charges sociales patronales pendant la durée de la crise,
- un recours simplifié à l’activité partielle pour toutes les entreprises du secteur,
- dans le cadre de la BPI, un fonds de soutien financier et de redémarrage de l’activité,
- une consultation des professionnels avant toute prise de décision et toute communication ayant un impact sur les voyages et le tourisme.
Les présidents Jean-Pierre Mas (EdV) et René-Marc Chikli (SETO) demandent donc d’obtenir des réponses aux mesures d’accompagnements qu’ils proposent et à être reçus de manière urgente par les ministres concernés.
Les agences réceptives ne peuvent que constater la disparition de la clientèle chinoise et une baisse constante des autres clientèles.
Enfin, la distribution subit un effondrement du nombre de réservations au cours des huit derniers jours de -60% sur les destinations asiatiques et de -45% sur l’ensemble des autres destinations.
Aussi, SETO et EDV demandent l'application de mesures urgentes comme :
- la suspension du paiement des charges sociales patronales pendant la durée de la crise,
- un recours simplifié à l’activité partielle pour toutes les entreprises du secteur,
- dans le cadre de la BPI, un fonds de soutien financier et de redémarrage de l’activité,
- une consultation des professionnels avant toute prise de décision et toute communication ayant un impact sur les voyages et le tourisme.
Les présidents Jean-Pierre Mas (EdV) et René-Marc Chikli (SETO) demandent donc d’obtenir des réponses aux mesures d’accompagnements qu’ils proposent et à être reçus de manière urgente par les ministres concernés.
Les organisateurs de voyages scolaires réclament une aide de l’État
Suite à la recommandation, le 1er mars 2020, du Ministère de l’Éducation Nationale "d’annuler préventivement les voyages programmés sur d’autres zones que le territoire national jusqu’à nouvel ordre" et d’interrompre tous les voyages à l’étranger, "les organisateurs de voyages scolaires risquent de perdre environ 60 à 70% de leur chiffre d’affaires, révèle l'UNOSEL dans un communiqué.
Le fait que la recommandation ne soit pas limitée dans la date mais perdure "jusqu’à nouvel ordre" met les organismes dans une position dramatique".
Aussi, les membres de l'UNOSEL demandent "à ce qu’une durée de suspension précise avec une date de début et de fin (susceptible d’évoluer par tranche de 15 jours) soit fermement prise par les autorités, et que la mesure actuelle ne concerne que les départs jusqu’au 15 mars".
Ils demandent aussi à ce qu’une information rectificative soit être envoyée très rapidement aux établissements scolaires, suite à une lettre émanant du Ministère de l’Éducation Nationale, qui "laisse entendre aux chefs d’établissements qu’ils sont en droit de réclamer le remboursement total des frais engagés, quelque soit le lieu de destination du voyage prévu".
Enfin, ils soulignent la nécessité "qu’un fonds d’aide soit attribué pour l’ensemble de notre profession. En effet, c’est bien un secteur tout entier qui est impacté car aux voyages scolaires sont liées des prestations d’autocaristes, d’hébergements français et étrangers."
Le fait que la recommandation ne soit pas limitée dans la date mais perdure "jusqu’à nouvel ordre" met les organismes dans une position dramatique".
Aussi, les membres de l'UNOSEL demandent "à ce qu’une durée de suspension précise avec une date de début et de fin (susceptible d’évoluer par tranche de 15 jours) soit fermement prise par les autorités, et que la mesure actuelle ne concerne que les départs jusqu’au 15 mars".
Ils demandent aussi à ce qu’une information rectificative soit être envoyée très rapidement aux établissements scolaires, suite à une lettre émanant du Ministère de l’Éducation Nationale, qui "laisse entendre aux chefs d’établissements qu’ils sont en droit de réclamer le remboursement total des frais engagés, quelque soit le lieu de destination du voyage prévu".
Enfin, ils soulignent la nécessité "qu’un fonds d’aide soit attribué pour l’ensemble de notre profession. En effet, c’est bien un secteur tout entier qui est impacté car aux voyages scolaires sont liées des prestations d’autocaristes, d’hébergements français et étrangers."