Tout ne va pas si mal dans le ciel français. Six mois après un changement d’actionnariat qui a vu le groupe TUI prendre du retrait et les Allemands d’IntroAviation s’emparer de 53% de son capital, Corsair se sent pousser des ailes.
« Cette nouvelle structure insuffle une nouvelle dynamique », explique son P-DG, Pascal de Izaguirre, lors d’une conférence de presse donnée à Paris mardi 17 septembre 2019.
« Désormais, nous avons les moyens de mettre en œuvre notre projet de développement, nous sommes entrés dans une nouvelle ère », estime-t-il, parlant de l’époque TUI comme d’un « carcan sans perspective de développement ».
« Cette nouvelle structure insuffle une nouvelle dynamique », explique son P-DG, Pascal de Izaguirre, lors d’une conférence de presse donnée à Paris mardi 17 septembre 2019.
« Désormais, nous avons les moyens de mettre en œuvre notre projet de développement, nous sommes entrés dans une nouvelle ère », estime-t-il, parlant de l’époque TUI comme d’un « carcan sans perspective de développement ».
Le tout Airbus dès mai 2021
Après une recapitalisation de 37 millions d’euros, la compagnie historique du groupe Nouvelles Frontières de Jacques Maillot dans les années 1990, accélère la modernisation et le renouvellement de sa flotte.
Alors qu’elle fait voler actuellement 7 avions, dont ses 3 fameux 747-400 (des « fardeaux », « handicap structurel » et un « outil industriel inadapté », d’après la direction), Corsair prévoit une flotte intégralement composée d’Airbus de dernière génération.
Le but affiché : atteindre une mono-flotte mixte dès mai 2021, composée uniquement d’A330-300 et d’A330-900 Neo, pour « réduire les coûts d’exploitation, favoriser les synergies et les économies d’échelle, simplifier les process et la gestion, et réduire l’impact environnemental », d’après Pascal de Izaguirre.
Un A330-200 sortira de la flotte dès janvier 2020, puis un second en juin 2022. Les Boeing 747-400 sortiront eux entre décembre 2020 et avril 2021, pour être vendus, l’accord de fin de secteur ayant déjà été signé avec les pilotes.
En contrepartie, en plus des 3 A330-900 Neo (août 2020, février et avril 2021) déjà commandés, 4 avions supplémentaires rejoindront la flotte de Corsair. Ces nouveaux entrants seront 2 A330-300 (janvier 2020 et avril 2020) et 2 A330-900 Neo supplémentaires (décembre 2020 et mai 2021).
Pour résumer, Corsair opérera une flotte de 10 A330 dès 2021 et de 13 appareils dès 2023. Une révolution qui s’accompagne à court terme du recrutement de 60 pilotes d’ici juin 2020.
Alors qu’elle fait voler actuellement 7 avions, dont ses 3 fameux 747-400 (des « fardeaux », « handicap structurel » et un « outil industriel inadapté », d’après la direction), Corsair prévoit une flotte intégralement composée d’Airbus de dernière génération.
Le but affiché : atteindre une mono-flotte mixte dès mai 2021, composée uniquement d’A330-300 et d’A330-900 Neo, pour « réduire les coûts d’exploitation, favoriser les synergies et les économies d’échelle, simplifier les process et la gestion, et réduire l’impact environnemental », d’après Pascal de Izaguirre.
Un A330-200 sortira de la flotte dès janvier 2020, puis un second en juin 2022. Les Boeing 747-400 sortiront eux entre décembre 2020 et avril 2021, pour être vendus, l’accord de fin de secteur ayant déjà été signé avec les pilotes.
En contrepartie, en plus des 3 A330-900 Neo (août 2020, février et avril 2021) déjà commandés, 4 avions supplémentaires rejoindront la flotte de Corsair. Ces nouveaux entrants seront 2 A330-300 (janvier 2020 et avril 2020) et 2 A330-900 Neo supplémentaires (décembre 2020 et mai 2021).
Pour résumer, Corsair opérera une flotte de 10 A330 dès 2021 et de 13 appareils dès 2023. Une révolution qui s’accompagne à court terme du recrutement de 60 pilotes d’ici juin 2020.
New York à partir de 149 euros
Autre axe de développement de la nouvelle Corsair : un réseau repensé. « Nous ne voulons plus faire de destinations en dessous de 5 vols par semaine, et de préférence en quotidien », martèle Pascal de Izaguirre.
Toutes les destinations ne correspondant pas à cette stratégie de forts volumes sont donc sorties du réseau : Madagascar, Mayotte, Bamako, La Havane…
Les piliers historiques de Corsair sont dans le même temps renforcés : la Réunion, stabilisé après l’arrivée de French Bee en 2017 et où la recette unitaire est en augmentation, les Antilles, où les fréquences seront augmentées, et l’Afrique, où le transporteur compte se concentrer sur Abidjan, après la perte de la desserte de Dakar et l’arrêt de Bamako.
Le cap est aussi mis sur la côte est américaine. Après l’ouverture de Miami cette année, puis le passage en annuel sur Montréal, Corsair se lancera, elle aussi, sur New York en juin 2020. Tarif d’appel évoqué : 149 euros l’aller simple sans bagage en soute mais avec repas.
Avant un lancement vers la côte ouest ? « Trop tôt pour le dire, nous n’allons pas fantasmer et devons déjà réussir nos lancements sur la côte est », répond le P-DG.
« Notre stratégie est claire et cohérente, nous ne sommes pas low cost et affirmons notre nouveau positionnement tri-classe, qui s’adresse à tous les publics », résume-t-il enfin. Son but affiché : faire de Corsair « un acteur significatif du long-courrier français ».
Pour cela, le transporteur basé à Orly devra d’abord atteindre la rentabilité, espérée pour dans 18 mois, lorsque la flotte sera délestée de ses 747. « D’ici là, nous ne pouvons pas faire de miracle avec les outils industriels que nous avons actuellement », tranche Pascal de Izaguirre.
Toutes les destinations ne correspondant pas à cette stratégie de forts volumes sont donc sorties du réseau : Madagascar, Mayotte, Bamako, La Havane…
Les piliers historiques de Corsair sont dans le même temps renforcés : la Réunion, stabilisé après l’arrivée de French Bee en 2017 et où la recette unitaire est en augmentation, les Antilles, où les fréquences seront augmentées, et l’Afrique, où le transporteur compte se concentrer sur Abidjan, après la perte de la desserte de Dakar et l’arrêt de Bamako.
Le cap est aussi mis sur la côte est américaine. Après l’ouverture de Miami cette année, puis le passage en annuel sur Montréal, Corsair se lancera, elle aussi, sur New York en juin 2020. Tarif d’appel évoqué : 149 euros l’aller simple sans bagage en soute mais avec repas.
Avant un lancement vers la côte ouest ? « Trop tôt pour le dire, nous n’allons pas fantasmer et devons déjà réussir nos lancements sur la côte est », répond le P-DG.
« Notre stratégie est claire et cohérente, nous ne sommes pas low cost et affirmons notre nouveau positionnement tri-classe, qui s’adresse à tous les publics », résume-t-il enfin. Son but affiché : faire de Corsair « un acteur significatif du long-courrier français ».
Pour cela, le transporteur basé à Orly devra d’abord atteindre la rentabilité, espérée pour dans 18 mois, lorsque la flotte sera délestée de ses 747. « D’ici là, nous ne pouvons pas faire de miracle avec les outils industriels que nous avons actuellement », tranche Pascal de Izaguirre.