TourMaG - Un petit mot sur la saison qui s’achève ?
Luigi Stefanelli : L’été a été très bon, le niveau d'occupation des bateaux de Costa était conforme à ce que nous attendions. Si juillet n'a pas été un bon mois pour l'industrie des croisières en général, nous avons bien résisté grâce à des réservations anticipées, six mois en moyenne, et à notre offre dynamique de prix.
TourMaG - Quelles nouveautés mettre en avant pour la saison 2024-2025 ?
Luigi Stefanelli : Nous allons positionner chaque dimanche le Costa Pacifica cet été La Seyne-sur Mer (Toulon). Avec 33 escales, nous n'en avons jamais eu autant dans ce port. C’est une grande nouvelle pour nous et le marché français.
Le potentiel est grand, il est aisé de rejoindre Paris et Toulon en TGV puis de se rendre à La Seyne-Sur-Mer. Nous allons aussi mettre en place un service d’autocars pour nos passagers depuis Nice et Marseille, les nouveaux croisiéristes aiment commencer par des départs depuis les ports français.
TourMaG - Vous avez annoncé de fortes ambitions aux Antilles cet hiver ?
Luigi Stefanelli : Je reviens des Antilles où nous avons fêté les 30 ans d’opérations de Costa sur la destination. Nous avons remercié les agents de voyages mais aussi rencontré les autorités portuaires et notre partenaire, la Banque alimentaire.
C’est un marché important non seulement pour les Français de l’Hexagone mais aussi pour les locaux. Ils se partagent à part égale 50% de la capacité, le reste des bateaux étant rempli par le marché européen.
Luigi Stefanelli : L’été a été très bon, le niveau d'occupation des bateaux de Costa était conforme à ce que nous attendions. Si juillet n'a pas été un bon mois pour l'industrie des croisières en général, nous avons bien résisté grâce à des réservations anticipées, six mois en moyenne, et à notre offre dynamique de prix.
TourMaG - Quelles nouveautés mettre en avant pour la saison 2024-2025 ?
Luigi Stefanelli : Nous allons positionner chaque dimanche le Costa Pacifica cet été La Seyne-sur Mer (Toulon). Avec 33 escales, nous n'en avons jamais eu autant dans ce port. C’est une grande nouvelle pour nous et le marché français.
Le potentiel est grand, il est aisé de rejoindre Paris et Toulon en TGV puis de se rendre à La Seyne-Sur-Mer. Nous allons aussi mettre en place un service d’autocars pour nos passagers depuis Nice et Marseille, les nouveaux croisiéristes aiment commencer par des départs depuis les ports français.
TourMaG - Vous avez annoncé de fortes ambitions aux Antilles cet hiver ?
Luigi Stefanelli : Je reviens des Antilles où nous avons fêté les 30 ans d’opérations de Costa sur la destination. Nous avons remercié les agents de voyages mais aussi rencontré les autorités portuaires et notre partenaire, la Banque alimentaire.
C’est un marché important non seulement pour les Français de l’Hexagone mais aussi pour les locaux. Ils se partagent à part égale 50% de la capacité, le reste des bateaux étant rempli par le marché européen.
L'ETS rend les Antilles moins compétitives
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Le Costa Fortuna offrira cet hiver des itinéraires entre Pointe-à-Pitre et Fort-de-France tandis que le Costa Fascinosa partira de La Romana une escale à Pointe-à-Pitre toutes les deux semaines. L’hiver 2023-2024 a marqué la première vraie saison après l’épidémie, sans protocole sanitaire. Ce qui nous a vraiment aidé à augmenter le chiffre d’affaires et le nombre de passagers.
Par ailleurs, trois autres navires seront positionnés en Amérique du Sud, un en Méditerranée, un en Asie, un aux Émirats et un est consacré pour la croisière Tour du Monde.
Pour nous, aux Antilles, le point le plus crucial, et c’est vrai pour toute l’industrie de la croisière, c’est le système européen d'échange de quotas d'émission (ETS), une taxe que les compagnies aériennes nous chargent pour tous nos passagers qui ne sont pas français. Pour l’instant, nous l’absorbons mais cela rend les Antilles moins compétitives que la République dominicaine, où nous n’avons rien à payer.
C'est un défi majeur pour la rentabilité des opérations aux Antilles si cette taxe devait augmenter, cela mettrait en danger notre profitabilité.
Par ailleurs, trois autres navires seront positionnés en Amérique du Sud, un en Méditerranée, un en Asie, un aux Émirats et un est consacré pour la croisière Tour du Monde.
Pour nous, aux Antilles, le point le plus crucial, et c’est vrai pour toute l’industrie de la croisière, c’est le système européen d'échange de quotas d'émission (ETS), une taxe que les compagnies aériennes nous chargent pour tous nos passagers qui ne sont pas français. Pour l’instant, nous l’absorbons mais cela rend les Antilles moins compétitives que la République dominicaine, où nous n’avons rien à payer.
C'est un défi majeur pour la rentabilité des opérations aux Antilles si cette taxe devait augmenter, cela mettrait en danger notre profitabilité.
Costa Croisières ouverte au dialogue avec toute autorité
Luigi Stefanelli est responsable du marché français depuis fin 2022 @Costa
TourMaG - Vous avez lancé mi-septembre Cruisetelling, un micro e-learning ?
Luigi Stefanelli : Oui, la croisière est un produit complexe, c’est la raison pour laquelle la proportion des ventes par l’intermédiaire des agences est si importante. Il faut expliquer aux clients ce que sont les bateaux, les particularités des itinéraires, il y a beaucoup à apprendre au client final. La croisière est un produit parfait pour les agences de voyages parce qu’elles peuvent montrer leur valeur, ce qui n’est plus le cas du train, de l’avion et de l’hôtel.
TourMaG - Comment réagissez-vous aux décisions de certains grands ports européens de taxer voire d’écarter les bateaux de croisières ?
Luigi Stefanelli : Nous sommes ouverts à toutes discussions. Avec tout gouvernement, toute autorité, toute institution. Le plus important est de s’asseoir autour d’une table.
La pire des choses qui peut arriver est une décision prise sans discussion. Costa, comme ses consœurs, a ce privilège de savoir six mois en avance combien de passagers seront à bord et qui ils sont, leur nationalité, leur situation familiale. Nous sommes disponibles à 100% pour ouvrir le dialogue avec les autorités pour qu’elles nous disent où l’on peut les emmener.
Luigi Stefanelli : Oui, la croisière est un produit complexe, c’est la raison pour laquelle la proportion des ventes par l’intermédiaire des agences est si importante. Il faut expliquer aux clients ce que sont les bateaux, les particularités des itinéraires, il y a beaucoup à apprendre au client final. La croisière est un produit parfait pour les agences de voyages parce qu’elles peuvent montrer leur valeur, ce qui n’est plus le cas du train, de l’avion et de l’hôtel.
TourMaG - Comment réagissez-vous aux décisions de certains grands ports européens de taxer voire d’écarter les bateaux de croisières ?
Luigi Stefanelli : Nous sommes ouverts à toutes discussions. Avec tout gouvernement, toute autorité, toute institution. Le plus important est de s’asseoir autour d’une table.
La pire des choses qui peut arriver est une décision prise sans discussion. Costa, comme ses consœurs, a ce privilège de savoir six mois en avance combien de passagers seront à bord et qui ils sont, leur nationalité, leur situation familiale. Nous sommes disponibles à 100% pour ouvrir le dialogue avec les autorités pour qu’elles nous disent où l’on peut les emmener.