Sur fond de crise diplomatique, Qatar Airways ne peux plus se poser chez ses voisins du Golfe depuis mardi 6 juin © DR Qatar Airways, Facebook
Première victime de la crise diplomatique qui s'est amorcée lundi 5 juin 2017 entre le Qatar et ses voisins du Golfe : le transporteur aérien Qatar Airways.
Dans un communiqué dévoilé mardi 6 juin, la compagnie qatarienne indique "avoir suspendu tous ses vols vers l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le royaume du Bahreïn et l'Egypte, jusqu'à nouvel ordre".
Cette décision intervient au lendemain de la rupture par plusieurs pays arabes de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusant Doha de soutenir des groupes intégristes islamistes, de favoriser le terrorisme ou encore de trop de complaisance envers l'Iran.
Dans l'autre sens, les compagnies aériennes d'Arabie Saoudite (Saudia), des Emirats (Emirates, Etihad, Flydubai), de Bahreïn (Gulf Air) et d'Egypte (EgyptAir) ont également suspendu tous leurs vols à destination ou en provenance du Qatar, isolant ainsi le petit Etat pétrolier.
Dans un communiqué dévoilé mardi 6 juin, la compagnie qatarienne indique "avoir suspendu tous ses vols vers l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le royaume du Bahreïn et l'Egypte, jusqu'à nouvel ordre".
Cette décision intervient au lendemain de la rupture par plusieurs pays arabes de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusant Doha de soutenir des groupes intégristes islamistes, de favoriser le terrorisme ou encore de trop de complaisance envers l'Iran.
Dans l'autre sens, les compagnies aériennes d'Arabie Saoudite (Saudia), des Emirats (Emirates, Etihad, Flydubai), de Bahreïn (Gulf Air) et d'Egypte (EgyptAir) ont également suspendu tous leurs vols à destination ou en provenance du Qatar, isolant ainsi le petit Etat pétrolier.
La direction confiante
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Contactée, la direction de Qatar Airways France a indiqué ne pas vouloir commenter "à niveau local" cette crise diplomatique et ses incidences sur son activité et précise qu'elle ne s'exprimera que sur une page dédiée de son site Internet.
La compagnie précise à ses clients concernés par les suspensions de vols qu'ils peuvent soit se faire rembourser intégralement leurs billets, soit réserver des places vers d'autres destinations du réseau Qatar Airways.
Sur sa page Facebook, Qatar indique aussi avoir mis en place des vols charters reliant Jeddah (Arabie saoudite) à Mascate (Oman) pour porter assistance à ses passagers bloqués.
"Il n'y a en tous cas que très peu d'impact sur les vols depuis Paris pour l'instant", nous a précisé le service de presse de la compagnie en France.
"Nous ne pouvons qu'inviter les clients concernés par des annulations à suivre l'évolution de la situation en ligne".
En France, du côté du syndicat des Entreprises du Voyage, on n'indique pour l'instant pas de retours de professionnels du tourisme inquiets par cette situation. "Mais nous discuterons sans doute du sujet lors de notre prochaine commission transport", précise Jean-Marc Rozé, secrétaire général.
En ce qui concerne les professionnels du tourisme, le bureau français de Qatar Airways se veut confiant : "on leur explique simplement ce qui se passe, et on leur indique le numéro à appeler pour les rebookings".
"Ce n'est qu'une toute petite partie du réseau qui est impacté et cela ne représente que très peu de passagers depuis la France", nous confie une source en interne. "Tous nos vols opèrent normalement mis à part ces quelques exceptions. Pour l'instant, tout est presque normal".
La compagnie précise à ses clients concernés par les suspensions de vols qu'ils peuvent soit se faire rembourser intégralement leurs billets, soit réserver des places vers d'autres destinations du réseau Qatar Airways.
Sur sa page Facebook, Qatar indique aussi avoir mis en place des vols charters reliant Jeddah (Arabie saoudite) à Mascate (Oman) pour porter assistance à ses passagers bloqués.
"Il n'y a en tous cas que très peu d'impact sur les vols depuis Paris pour l'instant", nous a précisé le service de presse de la compagnie en France.
"Nous ne pouvons qu'inviter les clients concernés par des annulations à suivre l'évolution de la situation en ligne".
En France, du côté du syndicat des Entreprises du Voyage, on n'indique pour l'instant pas de retours de professionnels du tourisme inquiets par cette situation. "Mais nous discuterons sans doute du sujet lors de notre prochaine commission transport", précise Jean-Marc Rozé, secrétaire général.
En ce qui concerne les professionnels du tourisme, le bureau français de Qatar Airways se veut confiant : "on leur explique simplement ce qui se passe, et on leur indique le numéro à appeler pour les rebookings".
"Ce n'est qu'une toute petite partie du réseau qui est impacté et cela ne représente que très peu de passagers depuis la France", nous confie une source en interne. "Tous nos vols opèrent normalement mis à part ces quelques exceptions. Pour l'instant, tout est presque normal".
Une situation incertaine
Mais la situation pourrait bien s'aggraver pour la compagnie qatarienne.
Mardi 6 juin dans l'après-midi, les autorités saoudiennes, par le biais de l'Autorité de l'aviation civile, ont ainsi annoncé dans un communiqué avoir annulé la licence de Qatar Airways et décidé de fermer les bureaux de la compagnie dans les 48 heures.
Les employés de la compagnie en Arabie saoudite se verront donc retirer leurs permis de travail et de séjour.
Plus grave encore, cette crise diplomatique pourrait aller jusqu'à s'étendre aux droits de survol, et avoir un effet dévastateur sur les activités de la compagnie.
"Perdre accès aux espaces de l'Arabie Saoudite, de Bahreïn et des Emirats Arabes Unis revient à clouer Qatar Airways au sol", explique un rapport du Center for aviation (CAPA), qui publie une carte montrant à quel point Qatar Airways dépendait des espaces aériens de ses voisins.
"En perdant l'accès à l'espace saoudien, Qatar Airways va être contraint de re-router de manière assez coûteuse, ses vols pour l'Afrique. Et perdre l'accès à l'espace aérien contrôlé par Bahreïn pourrait être catastrophique dans la mesure où il cerne le pays presque entièrement", résume le site Business Insider.
Mardi 6 juin dans l'après-midi, les autorités saoudiennes, par le biais de l'Autorité de l'aviation civile, ont ainsi annoncé dans un communiqué avoir annulé la licence de Qatar Airways et décidé de fermer les bureaux de la compagnie dans les 48 heures.
Les employés de la compagnie en Arabie saoudite se verront donc retirer leurs permis de travail et de séjour.
Plus grave encore, cette crise diplomatique pourrait aller jusqu'à s'étendre aux droits de survol, et avoir un effet dévastateur sur les activités de la compagnie.
"Perdre accès aux espaces de l'Arabie Saoudite, de Bahreïn et des Emirats Arabes Unis revient à clouer Qatar Airways au sol", explique un rapport du Center for aviation (CAPA), qui publie une carte montrant à quel point Qatar Airways dépendait des espaces aériens de ses voisins.
"En perdant l'accès à l'espace saoudien, Qatar Airways va être contraint de re-router de manière assez coûteuse, ses vols pour l'Afrique. Et perdre l'accès à l'espace aérien contrôlé par Bahreïn pourrait être catastrophique dans la mesure où il cerne le pays presque entièrement", résume le site Business Insider.