68 % des voyageurs d’affaires pensent également que la qualité de leurs voyages se dégrade / Photo Fotolia
Avec la crise qui éternise en touchant de plus en plus de PME, les voyageurs d’affaires auraient-ils le blues ?
Selon le baromètre 2012 réalisé par Mondial Assistance et notre confrère DéplacementPros.com qui l’a présenté lors du dernier IFTM, 69 % d’entre eux pensent que la politique voyage de leur entreprise va se durcir d’ici le mois de juin 2013.
Certes, ils sont 61 % à dire qu’ils ont voyagé autant au premier semestre 2012 que sur la même période 2011, mais ils sont également 39 % à constater que leurs déplacements sont plus courts.
Depuis le début de l’année, la durée moyenne d’un voyage est en effet inférieure à 3 jours, alors qu’en 2011 elle était de 3 à 4 jours.
Rien de franchement étonnant, d’ailleurs, puisque les voyages d’une seule journée étaient hausse de 16 % entre septembre 2011 et juin 2012, après une progression similaire sur la même période, un an auparavant.
68 % des voyageurs d’affaires pensent également que la qualité de leurs voyages se dégrade, car les entreprises s’attachent plus à leurs dépenses qu’aux conditions de déplacement des salariés.
Selon le baromètre 2012 réalisé par Mondial Assistance et notre confrère DéplacementPros.com qui l’a présenté lors du dernier IFTM, 69 % d’entre eux pensent que la politique voyage de leur entreprise va se durcir d’ici le mois de juin 2013.
Certes, ils sont 61 % à dire qu’ils ont voyagé autant au premier semestre 2012 que sur la même période 2011, mais ils sont également 39 % à constater que leurs déplacements sont plus courts.
Depuis le début de l’année, la durée moyenne d’un voyage est en effet inférieure à 3 jours, alors qu’en 2011 elle était de 3 à 4 jours.
Rien de franchement étonnant, d’ailleurs, puisque les voyages d’une seule journée étaient hausse de 16 % entre septembre 2011 et juin 2012, après une progression similaire sur la même période, un an auparavant.
68 % des voyageurs d’affaires pensent également que la qualité de leurs voyages se dégrade, car les entreprises s’attachent plus à leurs dépenses qu’aux conditions de déplacement des salariés.
56 % voient baisser la qualité de leurs transports aériens
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Si l’on rentre dans le détail, 56 % des voyageurs s’estiment moins bien en avion et 34 % d’entre eux disent la même chose du train.
Cette tendance fait le bonheur des classes économiques et premium au détriment des premières et des business.
Elle est également du pain béni pour b[les « low cost » qui ont été utilisées par 51 % des voyageurs en 2012]b, soit 2 fois plus qu’en 2010.
Un constat d’autant plus fâcheux que les salariés voient dans leurs escapades professionnelles une récompense toujours appréciée.
S’ensuit logiquement un sentiment de fatigue chez 61 % des voyageurs d’affaires, qui trouvent ainsi leurs déplacements plus « difficiles » qu’avant, voire « inadaptés ».
Plus cru encore, dans 13 % des cas, le voyageur d’affaires juge son déplacement « peu utile », et 27 % d’entre eux estiment que « s’il n’est pas inutile, ils auraient pu s’en passer ».
Sans compter que, lors de leurs déplacements, ils se sentent globalement isolés…
18 % des voyageurs d’affaires pensent d’ailleurs que « leur Travel Manager ne sert à rien. »
Cette tendance fait le bonheur des classes économiques et premium au détriment des premières et des business.
Elle est également du pain béni pour b[les « low cost » qui ont été utilisées par 51 % des voyageurs en 2012]b, soit 2 fois plus qu’en 2010.
Un constat d’autant plus fâcheux que les salariés voient dans leurs escapades professionnelles une récompense toujours appréciée.
S’ensuit logiquement un sentiment de fatigue chez 61 % des voyageurs d’affaires, qui trouvent ainsi leurs déplacements plus « difficiles » qu’avant, voire « inadaptés ».
Plus cru encore, dans 13 % des cas, le voyageur d’affaires juge son déplacement « peu utile », et 27 % d’entre eux estiment que « s’il n’est pas inutile, ils auraient pu s’en passer ».
Sans compter que, lors de leurs déplacements, ils se sentent globalement isolés…
18 % des voyageurs d’affaires pensent d’ailleurs que « leur Travel Manager ne sert à rien. »
54 % des voyageurs connaissent mal leur couverture en cas d’accident
De même qu’ils se considèrent mal informés sur les risques potentiels de leurs déplacements.
68 % d’entre eux n’ont ainsi « jamais évoqué le sujet avec leur hiérarchie », et 54 % connaissent mal leur couverture en cas d’accident.
Or c’est précisément dans ce contexte relativement morose qu’on leur met la pression pour optimiser la dépense :
« Désormais, on voit des entreprises demander à leurs salariés un bilan précis de leur voyage. » assure Mathieu Gufflet, fondateur d’EPSA, société de conseil « achat et déplacements », en commentant les résultats du Baromètre, « Et si celui-ci ne paraît pas suffisamment crédible, le voyage reste à la charge du salarié. »
Avec le marché actuel de l’emploi, voilà une perspective qui ne devrait pas vraiment remotiver le voyageur d’affaires.
Reste à savoir si ce petit coup de blues est bon pour le climat des affaires.
68 % d’entre eux n’ont ainsi « jamais évoqué le sujet avec leur hiérarchie », et 54 % connaissent mal leur couverture en cas d’accident.
Or c’est précisément dans ce contexte relativement morose qu’on leur met la pression pour optimiser la dépense :
« Désormais, on voit des entreprises demander à leurs salariés un bilan précis de leur voyage. » assure Mathieu Gufflet, fondateur d’EPSA, société de conseil « achat et déplacements », en commentant les résultats du Baromètre, « Et si celui-ci ne paraît pas suffisamment crédible, le voyage reste à la charge du salarié. »
Avec le marché actuel de l’emploi, voilà une perspective qui ne devrait pas vraiment remotiver le voyageur d’affaires.
Reste à savoir si ce petit coup de blues est bon pour le climat des affaires.