''A l'origine, l'APST avait évalué à 700 le nombre des entreprises pouvanat avoir besoin d'un garant. Depuis, grâce à l’intervention du SNAV, ce chiffre ne serait plus que de l’ordre de 300...''
TourMaG.com - Quelle est votre mission au sein de l’APST ?
Philippe Demonchy : "J'ai un rôle de conseiller. Le président de l'APST, avec l'accord du Conseil d'Administration, m'a donné la charge de certains dossiers.
Je n'ai pas d'expérience suffisante pour prétendre donner des conseils à propos de la Caisse de Garantie elle-même.
En revanche mon expérience et ma formation me permettent d'avoir un rôle plus spécifique en certains domaines.
J'ai participé à la rédaction de la réforme des statuts devenue indispensable avec la nouvelle loi.
J'ai travaillé avec les équipes en place sur une nouvelle communication, un changement signalétique ainsi que sur le site internet grand public qui sera ouvert dans quelques semaines.
J'ai travaillé sur le chantier IATA afin qu'il soit le plus fédératif possible..."
T.M.com - Combien d'agences de voyages pourraient être susceptibles de faire appel à la garantie IATA ?
Ph.D. : "A l'origine, l'APST avait évalué que 700 entreprises sur 1 400 auraient eu besoin d'un garant pour pouvoir continuer à émettre de la billetterie.
Depuis, grâce à l’intervention du SNAV, l'adoucissement des mesures permet de revoir ce chiffre à la baisse. Il serait de l’ordre de 300 agences de voyage."
Philippe Demonchy : "J'ai un rôle de conseiller. Le président de l'APST, avec l'accord du Conseil d'Administration, m'a donné la charge de certains dossiers.
Je n'ai pas d'expérience suffisante pour prétendre donner des conseils à propos de la Caisse de Garantie elle-même.
En revanche mon expérience et ma formation me permettent d'avoir un rôle plus spécifique en certains domaines.
J'ai participé à la rédaction de la réforme des statuts devenue indispensable avec la nouvelle loi.
J'ai travaillé avec les équipes en place sur une nouvelle communication, un changement signalétique ainsi que sur le site internet grand public qui sera ouvert dans quelques semaines.
J'ai travaillé sur le chantier IATA afin qu'il soit le plus fédératif possible..."
T.M.com - Combien d'agences de voyages pourraient être susceptibles de faire appel à la garantie IATA ?
Ph.D. : "A l'origine, l'APST avait évalué que 700 entreprises sur 1 400 auraient eu besoin d'un garant pour pouvoir continuer à émettre de la billetterie.
Depuis, grâce à l’intervention du SNAV, l'adoucissement des mesures permet de revoir ce chiffre à la baisse. Il serait de l’ordre de 300 agences de voyage."
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T.M.com - Pourquoi l'APST a-t-elle choisi une formule de société coopérative ?
Ph.D. : "L'un de ses avantages est sa très grande souplesse. Ce type de société à capital variable peut fluctuer et ses actionnaires peuvent y entrer ou en sortir en fonction de leurs besoins.
Le jour où un actionnaire n’a plus besoin de garantie vis à vis de IATA ou, éventuellement, de la SNCF, il peut récupérer sa mise. Ce n’est pas de l'argent à fonds perdus."
T.M.com - Quelles seront les conditions d'entrée ?
Ph.D. : "Pour entrer dans cette société coopérative il faudra acheter des actions. Chaque action sera d'un montant de 1 000 euros.
A cela s'ajoutera une cotisation pour frais fixes de 500 euros par an ainsi que l'équivalent de 1,5 % du montant de la caution IATA. La fourchette de cette caution ira de 30 000 à 90 000 euros soit une moyenne de 50 000 euros par entreprise.
La SCAV qui demandera des contre garanties fournira la totalité de la caution dès la première demande, quel qu'en soit le montant.
Ce service s'adresse en priorité aux petites et moyennes entreprises qui ont du mal à trouver des solutions. Les grandes réseaux qui disposent de solutions internes ne sont pas concernés."
T.M.com - Faudra-t-il adhérer à l'APST pour entrer à la SCAC ?
Ph.D. : "La SCAC est une société indépendante de l'APST qui a été l'initiateur du projet. Elle est ouverte à toutes les entreprises de tourisme immatriculées au registre géré par Atout France.
Elle sera composée d'un collège d'actionnaires bénéficiaires des services. Un deuxième collège avec un nombre d'administrateurs plus restreints sera constitué d'actionnaires non bénéficiaires des services."
Ph.D. : "L'un de ses avantages est sa très grande souplesse. Ce type de société à capital variable peut fluctuer et ses actionnaires peuvent y entrer ou en sortir en fonction de leurs besoins.
Le jour où un actionnaire n’a plus besoin de garantie vis à vis de IATA ou, éventuellement, de la SNCF, il peut récupérer sa mise. Ce n’est pas de l'argent à fonds perdus."
T.M.com - Quelles seront les conditions d'entrée ?
Ph.D. : "Pour entrer dans cette société coopérative il faudra acheter des actions. Chaque action sera d'un montant de 1 000 euros.
A cela s'ajoutera une cotisation pour frais fixes de 500 euros par an ainsi que l'équivalent de 1,5 % du montant de la caution IATA. La fourchette de cette caution ira de 30 000 à 90 000 euros soit une moyenne de 50 000 euros par entreprise.
La SCAV qui demandera des contre garanties fournira la totalité de la caution dès la première demande, quel qu'en soit le montant.
Ce service s'adresse en priorité aux petites et moyennes entreprises qui ont du mal à trouver des solutions. Les grandes réseaux qui disposent de solutions internes ne sont pas concernés."
T.M.com - Faudra-t-il adhérer à l'APST pour entrer à la SCAC ?
Ph.D. : "La SCAC est une société indépendante de l'APST qui a été l'initiateur du projet. Elle est ouverte à toutes les entreprises de tourisme immatriculées au registre géré par Atout France.
Elle sera composée d'un collège d'actionnaires bénéficiaires des services. Un deuxième collège avec un nombre d'administrateurs plus restreints sera constitué d'actionnaires non bénéficiaires des services."
Fin 2009, le durcissement des exigences d'accréditation IATA pour les agences de voyages avait amené l'APS, par le voix de Raoul Nabet, à engager une réflexion sur la création d'un organisme de caution.
Ce projet s'adressait aux adhérents qui n'auraient pas eu les moyens de répondre aux nouveaux rations de liquidité demandés par les compagnies IATA.
Depuis, les critères se sont adoucis avec un ratio plus bas et des délais d'adaptation. L'APS n'en a pas pour autant abandonné son projet.
Ce projet s'adressait aux adhérents qui n'auraient pas eu les moyens de répondre aux nouveaux rations de liquidité demandés par les compagnies IATA.
Depuis, les critères se sont adoucis avec un ratio plus bas et des délais d'adaptation. L'APS n'en a pas pour autant abandonné son projet.