Carole Pellicer, Directeur général délégué de Plein Vent
Le TO azuréen qui a humé le premier le potentiel de la Croatie, n’est pas le dernier à sentir le vent tourner. Carole Pellicer, Directeur général délégué, est réticente sur l’évolution de la destination.
La Croatie est devenue un pays à la mode mais ses infrastructures hôtellières n’ont pas suivi le boom touristique. Résultat : le pays manque cruellement de chambres pour pouvoir suivre la demande.
« Le Parc hôtellier n’a pas suivi la demande, regrette Carole Pellicer. Il n’a pas bougé depuis que nous sommes arrivés il y a 3 ans. Faute d'investissements, on assiste à une surenchère et les prix des hôtels ont flambé. A Dubrovnik nos prestations terrestres ont augmenté de plus de 10% et la TVA a bondi de 17%... »
Dubrovnik : hausses de l’ordre de 10 à 15% en 2007
L’année prochaine les choses ne devraient pas s’arranger, pronostique Carole Pellicer qui table sur des hausses de l’ordre de 10 à 15% sur la région de Dubrovnik. Des hausses qui poussent le TO à changer son fusil d’épaule et à revoir ses futures implantations.
« Nous allons axer notre production sur le nord de la Dalmatie où nous aurons un nouveau produit en garantie avec 120 chambres. Aujourd’hui nous sommes également heureux d’avoir un hôtel à Split (Hôtel Zara à Primosten)… »
Le voyagiste se pose également des questions sur le rapport-qualité-prix du produit car les produits vendus aujourd’hui à une moyenne de 450 euros vaudront dans les années à venir 600 à 650 euros. Des prix qui commencent à faire réfléchir les CE pour qui le prix est un élément déterminant.
Zara : un nouvel hôtel en garantie
« Ils va falloir que les pouvoirs publics stoppent l’escalade des prix car nous arrivons à des seuils où le produit sera aussi cher que l’Andalousie au mois d’août… »
En ce qui le concerne, Plein Vent a retiré les enseignements de la situation. « Nous envisageons de recentrer notre activité sur Split et Zadar compte tenu des conditions du marché. En 2005 nous tablons sur 20 000 clients en Croatie. Nous croyons toujours à la destination. Nous allons ouvrir un vol Lyon/Split et 1 Marseille/Split grâce à un hôtel que nous avons en garantie à Zara. »
Le TO qui réalise aujourd’hui les deux tiers de son activité Croatie dans la région de Dubrovnik, prévoit de renverser la tendance dès 2007 en repositionnant l’essentiel de ses produits sur le nord de la Dalmatie.
La Croatie est devenue un pays à la mode mais ses infrastructures hôtellières n’ont pas suivi le boom touristique. Résultat : le pays manque cruellement de chambres pour pouvoir suivre la demande.
« Le Parc hôtellier n’a pas suivi la demande, regrette Carole Pellicer. Il n’a pas bougé depuis que nous sommes arrivés il y a 3 ans. Faute d'investissements, on assiste à une surenchère et les prix des hôtels ont flambé. A Dubrovnik nos prestations terrestres ont augmenté de plus de 10% et la TVA a bondi de 17%... »
Dubrovnik : hausses de l’ordre de 10 à 15% en 2007
L’année prochaine les choses ne devraient pas s’arranger, pronostique Carole Pellicer qui table sur des hausses de l’ordre de 10 à 15% sur la région de Dubrovnik. Des hausses qui poussent le TO à changer son fusil d’épaule et à revoir ses futures implantations.
« Nous allons axer notre production sur le nord de la Dalmatie où nous aurons un nouveau produit en garantie avec 120 chambres. Aujourd’hui nous sommes également heureux d’avoir un hôtel à Split (Hôtel Zara à Primosten)… »
Le voyagiste se pose également des questions sur le rapport-qualité-prix du produit car les produits vendus aujourd’hui à une moyenne de 450 euros vaudront dans les années à venir 600 à 650 euros. Des prix qui commencent à faire réfléchir les CE pour qui le prix est un élément déterminant.
Zara : un nouvel hôtel en garantie
« Ils va falloir que les pouvoirs publics stoppent l’escalade des prix car nous arrivons à des seuils où le produit sera aussi cher que l’Andalousie au mois d’août… »
En ce qui le concerne, Plein Vent a retiré les enseignements de la situation. « Nous envisageons de recentrer notre activité sur Split et Zadar compte tenu des conditions du marché. En 2005 nous tablons sur 20 000 clients en Croatie. Nous croyons toujours à la destination. Nous allons ouvrir un vol Lyon/Split et 1 Marseille/Split grâce à un hôtel que nous avons en garantie à Zara. »
Le TO qui réalise aujourd’hui les deux tiers de son activité Croatie dans la région de Dubrovnik, prévoit de renverser la tendance dès 2007 en repositionnant l’essentiel de ses produits sur le nord de la Dalmatie.
« A Dubrovnik nos prestations terrestres ont augmenté de plus de 10% et la TVA a bondi de 17%... »