En 15 minutes de ferry depuis la gare d’Amsterdam Centraal, voici NDSM, ancien site de construction navale, où une immense grue portuaire abrite... un hôtel (Crane Faralda) - DR : J.-F.R.
Amsterdam, capitale touristique européenne, ses canaux, musées et coffee-shops… et même son surtourisme (avant Covid).
Si l’hypercentre reste le cœur battant de la cité, son futur s’écrit plutôt dans ses quartiers périphériques. Rive droite du fleuve Ij, accessible en 15 minutes de ferry depuis la gare d’Amsterdam Centraal, voici NDSM, ancien site de construction navale.
Un paysage de grues, de hangars et de quais. D’abord occupé par des artistes alternatifs, ce décor post-industriel est devenu un quartier branché.
Hangars et entrepôts ont été transformés en lieux d’expos, restaurants bios, cafés… à l’image de l’IJ-Kantine et de Pllek, aménagé dans des containers.
A côté, une immense grue portuaire abrite... un hôtel (Crane Faralda). Des médias et des start-up culturelles ont investi les lieux. Immeubles green et logements pour étudiants ont suivi.
Aux beaux jours, on vient à NDSM pour des concerts, le marché aux puces du week-end, des festivals… Le tout au grand air du fleuve.
Si l’hypercentre reste le cœur battant de la cité, son futur s’écrit plutôt dans ses quartiers périphériques. Rive droite du fleuve Ij, accessible en 15 minutes de ferry depuis la gare d’Amsterdam Centraal, voici NDSM, ancien site de construction navale.
Un paysage de grues, de hangars et de quais. D’abord occupé par des artistes alternatifs, ce décor post-industriel est devenu un quartier branché.
Hangars et entrepôts ont été transformés en lieux d’expos, restaurants bios, cafés… à l’image de l’IJ-Kantine et de Pllek, aménagé dans des containers.
A côté, une immense grue portuaire abrite... un hôtel (Crane Faralda). Des médias et des start-up culturelles ont investi les lieux. Immeubles green et logements pour étudiants ont suivi.
Aux beaux jours, on vient à NDSM pour des concerts, le marché aux puces du week-end, des festivals… Le tout au grand air du fleuve.
Micropia, musée scientifique
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Après avoir sacrifié au Rijksmuseum et aux balades le long des belles maisons à frontons, pourquoi ne pas visiter un quartier plus tranquille ?
De Plantage jouxte le centre ancien et est relativement délaissé des touristes. Là se trouve Hortus Botanicus et ses 4 000 espèces de plantes. Créé au XVIIe s., c’est le plus ancien jardin botanique du monde !
Le zoo, lui, offre une respiration aux familles. Le quartier abrite aussi des musées moins en vue mais passionnants : de la Résistance (Verztsmuseum), de l’Holocauste, Micropia (scientifique) et, en lisière du secteur, l’Hermitage (antenne du musée de Saint-Pétersbourg) et le Tropenmuseum (musée des Tropiques). Un Amsterdam verdoyant et différent.
De Plantage jouxte le centre ancien et est relativement délaissé des touristes. Là se trouve Hortus Botanicus et ses 4 000 espèces de plantes. Créé au XVIIe s., c’est le plus ancien jardin botanique du monde !
Le zoo, lui, offre une respiration aux familles. Le quartier abrite aussi des musées moins en vue mais passionnants : de la Résistance (Verztsmuseum), de l’Holocauste, Micropia (scientifique) et, en lisière du secteur, l’Hermitage (antenne du musée de Saint-Pétersbourg) et le Tropenmuseum (musée des Tropiques). Un Amsterdam verdoyant et différent.
Hanovre et l’inédit musée WoK (World of Kitchen)
Depuis la gare d’Amsterdam Centraal, à bord d’un EC allemand, le confort est assuré.
Sobres, avec des assises de sièges fermes et des écrans affichant le temps de parcours et la vitesse, le trajet est agréable et les paysages (plats et industriels), défilent à vive allure.
A Hanovre, plus de la moitié du parcours est avalée. Célèbre pour ses messe (foires-expos), la ville mérite une visite pour l’art design et le shopping.
A voir : le musée Sprengel, consacré aux œuvres des XXe s. et XXIe s. (Picasso, Calder, Kandinsky…) et l’inédit WoK (World of Kitchen), premier musée d’Europe dédié à la cuisine et à l’alimentation.
Côté shopping, Hanovre se distingue avec ses boutiques ouvertes plusieurs dimanches par an. Achats lifestyle dans la galerie Ernst-August, arty chic le long de la promenade Niki-de-Saint-Phalle (voir aussi ses trois sculptures de « nanas » colorées au bord de la Leine), design Galerie Luise…
Sobres, avec des assises de sièges fermes et des écrans affichant le temps de parcours et la vitesse, le trajet est agréable et les paysages (plats et industriels), défilent à vive allure.
A Hanovre, plus de la moitié du parcours est avalée. Célèbre pour ses messe (foires-expos), la ville mérite une visite pour l’art design et le shopping.
A voir : le musée Sprengel, consacré aux œuvres des XXe s. et XXIe s. (Picasso, Calder, Kandinsky…) et l’inédit WoK (World of Kitchen), premier musée d’Europe dédié à la cuisine et à l’alimentation.
Côté shopping, Hanovre se distingue avec ses boutiques ouvertes plusieurs dimanches par an. Achats lifestyle dans la galerie Ernst-August, arty chic le long de la promenade Niki-de-Saint-Phalle (voir aussi ses trois sculptures de « nanas » colorées au bord de la Leine), design Galerie Luise…
Berlin-Kreuzberg, hipstérisé !
Voilà Berlin. Avant même la chute du mur en 1989, le quartier de Kreuzberg, au sud de Mitte (cœur historique) était déjà à part.
Secteur d’immigration, multiculturel, déjà créatif. Depuis, il s’est "hipstérisé" mais conserve sa foi alternative, hôte de collectifs d’artistes, de restaurants vegans, d’associations écolos…
On déniche ces lieux de contre-culture (certains sont devenus respectables) sur des places, derrière de nobles façades ou dans des arrière-cours improbables, au cœur du quartier ou à sa marge : Kunstlerhaus Bethanien, The Treehouse, le SO36, le marché bio de Chamissoplatz…
Ici et là, en longeant des murs, en poussant des portes cochères, on tombe sur une œuvre de street art ou sur des affiches vantant des thérapies alternatives. Multikulti, comme on dit en allemand !
Secteur d’immigration, multiculturel, déjà créatif. Depuis, il s’est "hipstérisé" mais conserve sa foi alternative, hôte de collectifs d’artistes, de restaurants vegans, d’associations écolos…
On déniche ces lieux de contre-culture (certains sont devenus respectables) sur des places, derrière de nobles façades ou dans des arrière-cours improbables, au cœur du quartier ou à sa marge : Kunstlerhaus Bethanien, The Treehouse, le SO36, le marché bio de Chamissoplatz…
Ici et là, en longeant des murs, en poussant des portes cochères, on tombe sur une œuvre de street art ou sur des affiches vantant des thérapies alternatives. Multikulti, comme on dit en allemand !
Danser techno au Berghain
Tout bouge à Berlin et les quartiers alternatifs d’hier deviennent les repaires bobos d’aujourd’hui…
Ainsi de Freidrichshain, « jumeau » de Kreuzberg, de l’autre côté de la Spree. Juste après la réunification, squatters et artistes ont investi cet ex-quartier de Berlin-Est.
Trente ans après, observer les styles dans la rue (punky, gothique, piercé…) suffit à comprendre qu’il est encore différent.
On flânera devant les fresques engagées de l’East Side Gallery (morceau préservé du mur). On dénichera des squats dans Rigaerstrasse. On dansera techno jusqu’au matin au Berghain.
On chinera au marché aux puces sur Boxhagener Platz. On socialisera dans un voku/kufa (restaurant autogéré, tendance anar) autour d’un menu veggie. On jettera un œil aux immeubles « staliniens » de Karl-Marx-Allee. On s’étonnera des métissages culturels au RAW Gelände ou au YAAM Beach. Berlin est en mouvement.
Ainsi de Freidrichshain, « jumeau » de Kreuzberg, de l’autre côté de la Spree. Juste après la réunification, squatters et artistes ont investi cet ex-quartier de Berlin-Est.
Trente ans après, observer les styles dans la rue (punky, gothique, piercé…) suffit à comprendre qu’il est encore différent.
On flânera devant les fresques engagées de l’East Side Gallery (morceau préservé du mur). On dénichera des squats dans Rigaerstrasse. On dansera techno jusqu’au matin au Berghain.
On chinera au marché aux puces sur Boxhagener Platz. On socialisera dans un voku/kufa (restaurant autogéré, tendance anar) autour d’un menu veggie. On jettera un œil aux immeubles « staliniens » de Karl-Marx-Allee. On s’étonnera des métissages culturels au RAW Gelände ou au YAAM Beach. Berlin est en mouvement.
Pratique
Train
France-Amsterdam en Thalys, depuis Paris Gare du Nord, en 3h20 - thalys.com
Amsterdam-Berlin : en EC/IC (trains rapides allemands). Compter environ 7h. bahn.com/fr ou ns.nl/en
France-Amsterdam en Thalys, depuis Paris Gare du Nord, en 3h20 - thalys.com
Amsterdam-Berlin : en EC/IC (trains rapides allemands). Compter environ 7h. bahn.com/fr ou ns.nl/en