Vers la fin des magnets et autres souvenirs en plastique à Amsterdam ? Les vendeurs vont avoir la vie dure - Crédit photo : libre pour usage commercial, PublicDomainPictures
Eternelle question, récurrente et parfaitement hypocrite : le tourisme est-il un bien ou une pollution pour les destinations ?
Les deux mon colonel (sans aucun lien avec un autre homonyme qui va encore nous faire un gros caca nerveux).
Qu’on le veuille ou non, et c’est tant mieux pour les transporteurs aériens ou maritimes, pour les hôteliers, pour la culture du monde, l’être humain découvre enfin le monde.
Et le tourisme est une économie en pleine expansion. Plus de trois milliards de personnes sillonnent le monde et ce n’est pas fini.
Faut-il pour autant limiter les arrivées de ces « curieux » venus des quatre coins de la planète, à la découverte de Londres, Paris, Amsterdam, Venise ou que sais-je encore ?
En France, en tout cas, l’objectif est clair : il nous faut 100 millions de visiteurs étrangers dès 2020, malgré Dame Dalgo qui tente par tous les moyens d’en limiter l’arrivée au nom de la « pollution » venue d’autocars remplis de touristes qui se garent n’importe où !
Il est vrai que parfois, ces arrivées « massives » peuvent être pour le moins intempestif et parfois dangereuses. Je m’obstine à m’élever contre l’entrée dans les canaux de Venise de ces énormes navires, bourrés de 4 à 5000 passagers qui contribuent très largement à la pollution et à la corrosion des bâtiments de la Cité.
Les deux mon colonel (sans aucun lien avec un autre homonyme qui va encore nous faire un gros caca nerveux).
Qu’on le veuille ou non, et c’est tant mieux pour les transporteurs aériens ou maritimes, pour les hôteliers, pour la culture du monde, l’être humain découvre enfin le monde.
Et le tourisme est une économie en pleine expansion. Plus de trois milliards de personnes sillonnent le monde et ce n’est pas fini.
Faut-il pour autant limiter les arrivées de ces « curieux » venus des quatre coins de la planète, à la découverte de Londres, Paris, Amsterdam, Venise ou que sais-je encore ?
En France, en tout cas, l’objectif est clair : il nous faut 100 millions de visiteurs étrangers dès 2020, malgré Dame Dalgo qui tente par tous les moyens d’en limiter l’arrivée au nom de la « pollution » venue d’autocars remplis de touristes qui se garent n’importe où !
Il est vrai que parfois, ces arrivées « massives » peuvent être pour le moins intempestif et parfois dangereuses. Je m’obstine à m’élever contre l’entrée dans les canaux de Venise de ces énormes navires, bourrés de 4 à 5000 passagers qui contribuent très largement à la pollution et à la corrosion des bâtiments de la Cité.
Dominique Gobert : DR
En même temps, faut pas trop cracher dans la soupe (ni dans la lagune), le tourisme demeure une manne financière.
En tout cas, chez les Bataves, à Amsterdam particulièrement, on devient carrément drastique. Si j’en crois le correspondant de notre confrère Les Echos dans la ville, les édiles viennent de prendre des mesures pour le moins surprenantes afin de « contrôler » une arrivée massive de ces touristes que tout le monde veut mais que personne ne supporte !
Et pourtant, ces visiteurs venus d’ailleurs représentent la bagatelle de quelques 105 millions d'euros de taxes diverses et variées à l’horizon 2022.
Que l’on en juge et je cite mon confrère qui nous annonce les mesures en voie de concrétisation prises par les édiles d’Amsterdam.
Les cars de tourisme, à l’instar du précepte cher à Dame Dalgo de Paris, n’auront plus accès au Centre-ville. Quant aux paquebots de croisière, qui avaient l’habitude de se garer au terminal de la Gare Centrale, seront condamnés à mouiller dans la rade…
Ce qui n’est pas plus mal et Venise pourrait en faire autant.
En tout cas, chez les Bataves, à Amsterdam particulièrement, on devient carrément drastique. Si j’en crois le correspondant de notre confrère Les Echos dans la ville, les édiles viennent de prendre des mesures pour le moins surprenantes afin de « contrôler » une arrivée massive de ces touristes que tout le monde veut mais que personne ne supporte !
Et pourtant, ces visiteurs venus d’ailleurs représentent la bagatelle de quelques 105 millions d'euros de taxes diverses et variées à l’horizon 2022.
Que l’on en juge et je cite mon confrère qui nous annonce les mesures en voie de concrétisation prises par les édiles d’Amsterdam.
Les cars de tourisme, à l’instar du précepte cher à Dame Dalgo de Paris, n’auront plus accès au Centre-ville. Quant aux paquebots de croisière, qui avaient l’habitude de se garer au terminal de la Gare Centrale, seront condamnés à mouiller dans la rade…
Ce qui n’est pas plus mal et Venise pourrait en faire autant.
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En revanche, fini les taxis-bateaux qui circulaient le long des canaux. Terminé et pas question d’y importer quelques gondoles.
Plus question non plus d’aller passer une ou deux nuits romantiques à bord de ces péniches superbes transformées en hôtels. Fini, circulez, ça pollue !
Bon, c’est pas fini. Les calèches tirées forcément par des équidés qui répandent leur caca dans les rues sont désormais écartées. Et les commerces me direz-vous, ces petits marchands de glaces ou de tickets d’excursion, de colifichets genre « tour Eiffel » ?
Fini, circulez, faut rendre à la ville son âme.
Et, le must que je reproduis en citant les Echos : « Afin de lutter contre le monolithisme culturel des zones commerciales, les grandes chaînes de magasins de vêtements ou de restauration n'obtiendront que des permis d'exploitation au compte-gouttes ».
Pour AirBnB, limitation des locations à 30 jours par an, contre le double actuellement !
Curieusement, et sans vouloir me montrer soupçonneux, l’histoire ne dit pas si ces officines où des dames qui ont l’air de s’ennuyer en vitrine vont être aussi éradiquées…
Bien étrange tout ça…
Plus question non plus d’aller passer une ou deux nuits romantiques à bord de ces péniches superbes transformées en hôtels. Fini, circulez, ça pollue !
Bon, c’est pas fini. Les calèches tirées forcément par des équidés qui répandent leur caca dans les rues sont désormais écartées. Et les commerces me direz-vous, ces petits marchands de glaces ou de tickets d’excursion, de colifichets genre « tour Eiffel » ?
Fini, circulez, faut rendre à la ville son âme.
Et, le must que je reproduis en citant les Echos : « Afin de lutter contre le monolithisme culturel des zones commerciales, les grandes chaînes de magasins de vêtements ou de restauration n'obtiendront que des permis d'exploitation au compte-gouttes ».
Pour AirBnB, limitation des locations à 30 jours par an, contre le double actuellement !
Curieusement, et sans vouloir me montrer soupçonneux, l’histoire ne dit pas si ces officines où des dames qui ont l’air de s’ennuyer en vitrine vont être aussi éradiquées…
Bien étrange tout ça…