Préfecture des Hautes-Pyrénées, Tarbes déploie une architecture massive, mélange de bâtisses religieuses et militaires des 18ème et 19ème s. Elle vit toutefois depuis quelques années un lifting régénérant. La preuve avec le quartier de l’Arsenal.
Celui qui fut longtemps le poumon économique de la ville, avec la fabrication d’armes puis des tourelles du char Leclerc, est en pleine réhabilitation.
S’y trouvent des bars et des restaurants, un cinéma multiplexe, le bâtiment des associations de la ville, celui des Archives Municipales, l’Usine des Sports (murs d’escalade, piste d’athlétisme…) et une médiathèque.
Celui qui fut longtemps le poumon économique de la ville, avec la fabrication d’armes puis des tourelles du char Leclerc, est en pleine réhabilitation.
S’y trouvent des bars et des restaurants, un cinéma multiplexe, le bâtiment des associations de la ville, celui des Archives Municipales, l’Usine des Sports (murs d’escalade, piste d’athlétisme…) et une médiathèque.
Haras de Tarbes
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Quelques coups de pédales – électriques ! – suffisent à rejoindre le centre-ville. Voici la place de Verdun, nœud gordien de Tarbes. Elle a été reliftée dès 1993 autour d’une grande fontaine à jets d’eau. Un coup de braquet plus tard et l’on tombe sur la maison natale du maréchal Foch.
Le militaire vécut enfant dans cette belle demeure bigourdane, aux typiques fenêtres encadrées de pierre et de balustres en bois. A deux pas se trouve la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède.
L’œil curieux s’étonnera du mélange des styles. Absides et portail roman, nef gothique et façade classique se succèdent curieusement. On reprend le guidon de nos vélos électriques pour visiter le haras de Tarbes, établi depuis 1806.
Et on file devant le 1er Régiment des Hussards parachutistes (RHP), rue de Cronstadt, doublant au passage la statue équestre du maréchal Foch. C’est l’un des deux derniers corps d’armée à subsister en ville, avec le 35ème régiment d’artillerie parachutiste.
Le militaire vécut enfant dans cette belle demeure bigourdane, aux typiques fenêtres encadrées de pierre et de balustres en bois. A deux pas se trouve la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède.
L’œil curieux s’étonnera du mélange des styles. Absides et portail roman, nef gothique et façade classique se succèdent curieusement. On reprend le guidon de nos vélos électriques pour visiter le haras de Tarbes, établi depuis 1806.
Et on file devant le 1er Régiment des Hussards parachutistes (RHP), rue de Cronstadt, doublant au passage la statue équestre du maréchal Foch. C’est l’un des deux derniers corps d’armée à subsister en ville, avec le 35ème régiment d’artillerie parachutiste.
Porc noir de Bigorre et gâteau à la broche
Quant on sait que Tarbes en accueillit jusqu’à dix, il n’est pas étonnant de voir des bâtiments militaires réaffectés. Résultat, ils participent au renouveau de la ville : l’hôtel du Pradeau (rue G. Manent) abrite ainsi des services du département ; l’ex caserne de la rue Massey est devenue gendarmerie…
Le patrimoine religieux vit la même rupture : la chapelle de l’ancien couvent des Carmélites accueille des expositions d’art ; le couvent des Ursulines, des logements sociaux ; la chapelle des Pères, le Conservatoire Duparc…
Il est temps de pister le Tarbes du terroir, celui du porc noir de Bigorre et du gâteau à la broche. Vélo déposé, direction le marché Brauhauban (moderne) et la halle Marcadieu (on a un faible pour celle-ci). Les jours de marché sous la voûte de type Baltard, le jeudi matin, jusqu’à 500 producteurs s’y retrouvent, dans une ambiance très sud-ouest.
Pour digérer avant de prendre le chemin de Lourdes, rien de tel que le Jardin Massey. C’est le plus bel attrait de la ville. Sur 11 ha, ce Jardin Remarquable avec orangerie, déploie des essences multiples, magnolias, chênes rouges d’Amérique, thuyas, hêtres... Un havre de nature et un refuge anti-chaleur en été.
Le patrimoine religieux vit la même rupture : la chapelle de l’ancien couvent des Carmélites accueille des expositions d’art ; le couvent des Ursulines, des logements sociaux ; la chapelle des Pères, le Conservatoire Duparc…
Il est temps de pister le Tarbes du terroir, celui du porc noir de Bigorre et du gâteau à la broche. Vélo déposé, direction le marché Brauhauban (moderne) et la halle Marcadieu (on a un faible pour celle-ci). Les jours de marché sous la voûte de type Baltard, le jeudi matin, jusqu’à 500 producteurs s’y retrouvent, dans une ambiance très sud-ouest.
Pour digérer avant de prendre le chemin de Lourdes, rien de tel que le Jardin Massey. C’est le plus bel attrait de la ville. Sur 11 ha, ce Jardin Remarquable avec orangerie, déploie des essences multiples, magnolias, chênes rouges d’Amérique, thuyas, hêtres... Un havre de nature et un refuge anti-chaleur en été.
Vélo électrique : « Chemin Vert » jusqu’à Lourdes
Il est temps de filer vers la cité mariale. La liaison se nomme « Le Chemin Vert » mais on peine à trouver son entrée. Il faut viser la passerelle qui enjambe la rocade sud-ouest de Tarbes, depuis l’avenue d’Azereix.
Le chemin de Lasgraves, c’est son nom, se glisse entre les enseignes Purple et Big Mat, franchit la voie rapide et rejoint le départ de l’itinéraire. C’est parti pour 18,5 km de flânerie. Du moins, on le croit !
Car si le balisage est logique sur les premiers kms (marque jaune), il se noie ensuite dans le décor et fait perdre le fil. Itinéraire à recadrer ! Qu’à cela ne tienne. Le VTT électrique Néomouv du loueur est une bête de terrain et la carte IGN sauvera tous les cyclistes d’un avis de disparition.
Passage au village de Jullian, où la vie s’écoule tranquillement le long de la Geune. Plus loin, sur terrain plat, on traverse d’autres bourgs sans histoire, Louey, Bénac, Barry… entre champs de maïs et maisons à galets roulés. C’est le val de l’Echez, petite rivière qui coule du nord au sud et se jette dans l’Adour.
Le chemin de Lasgraves, c’est son nom, se glisse entre les enseignes Purple et Big Mat, franchit la voie rapide et rejoint le départ de l’itinéraire. C’est parti pour 18,5 km de flânerie. Du moins, on le croit !
Car si le balisage est logique sur les premiers kms (marque jaune), il se noie ensuite dans le décor et fait perdre le fil. Itinéraire à recadrer ! Qu’à cela ne tienne. Le VTT électrique Néomouv du loueur est une bête de terrain et la carte IGN sauvera tous les cyclistes d’un avis de disparition.
Passage au village de Jullian, où la vie s’écoule tranquillement le long de la Geune. Plus loin, sur terrain plat, on traverse d’autres bourgs sans histoire, Louey, Bénac, Barry… entre champs de maïs et maisons à galets roulés. C’est le val de l’Echez, petite rivière qui coule du nord au sud et se jette dans l’Adour.
Orage dans le « col » d’Averan !
A l’heure où le balisage s’estompe, les paysages de montagnes débutent. L’assistance électrique du VTT s’avère d’autant plus utile qu’un orage éclate, accompagné de trombes d’eau dans le « col » d’Averan, micro bourg rural aux odeurs d’étable.
L’arrivée dans une zone pastorale signe l’arrivée au sommet. Sous le déluge, il reste à dévaler vers Lourdes par le hameau Les Granges, avant de rejoindre la N21 en amont de la cité des sanctuaires. La batterie a tenu le choc – son autonomie est grande. Il reste à se sécher et à se balader dans les rues de Lourdes.
L’arrivée dans une zone pastorale signe l’arrivée au sommet. Sous le déluge, il reste à dévaler vers Lourdes par le hameau Les Granges, avant de rejoindre la N21 en amont de la cité des sanctuaires. La batterie a tenu le choc – son autonomie est grande. Il reste à se sécher et à se balader dans les rues de Lourdes.
Echappée nature au lac de Lourdes
On l’avoue : notre appétit pour les boutiques de bondieuseries est faible. D’autant que la plupart de celles qui jalonnent la rue et le boulevard de la Grotte semblent n’avoir jamais été rénovées depuis les années 1950. Manne facile…
Le respect est grand, en revanche, pour tous ces croyants du monde entier venus se recueillir dans les basiliques de la ville (Immaculée Conception, Notre-Dame du Rosaire, Saint-Pie X dite souterraine). Quelle piété ! Quelle humanité !
On garde en mémoire ces messes nocturnes à la grotte, où même la fatigue ne parvient pas à étreindre la foi. La crise du Covid-19 a lourdement impacté la fréquentation de la ville en 2020 et 2021. Mais le « miracle » de Lourdes et de Bernadette Soubirous reste entier.
La ville promet aussi des échappées plus « nature ». On visitera le château, bien sûr, imposante forteresse médiévale dominant la cité. On grimpera en téléphérique au pic du Jer, splendide belvédère. Et pour rester dans l’esprit tonique du sujet, on ira s’aérer, en vélo, sur les bords du lac de Lourdes. Un écrin de quiétude bienvenu pour récupérer de la balade.
Le vélo à assistance électrique (VAE) présente plusieurs avantages par rapport au vélo classique : effort réduit, vitesse accrue, moins de contraintes géographiques, accessible au plus grand nombre…
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Le respect est grand, en revanche, pour tous ces croyants du monde entier venus se recueillir dans les basiliques de la ville (Immaculée Conception, Notre-Dame du Rosaire, Saint-Pie X dite souterraine). Quelle piété ! Quelle humanité !
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