Avant la crise sanitaire, Lourdes accueillait chaque année plusieurs millions de visiteurs en provenance du monde entier et générant plus de 2 millions de nuitées en 2019.
La chute du tourisme à Lourdes a été brutale en 2020 et 2021 avec une baisse record de fréquentation touristique de 90% et de 80% de perte d’activité́.
Entre les PGE, le fonds de solidarité et les aides diverses, l’État et ses organismes publics ont mobilisé près de 180 millions pour « sauver » la ville de Bernadette Soubirous.
Mais la ville miracle bénéficie aujourd’hui d’une attention toute particulière qui va se prolonger sur une longue période pour l’accompagner dans une transformation plus profonde.
La chute du tourisme à Lourdes a été brutale en 2020 et 2021 avec une baisse record de fréquentation touristique de 90% et de 80% de perte d’activité́.
Entre les PGE, le fonds de solidarité et les aides diverses, l’État et ses organismes publics ont mobilisé près de 180 millions pour « sauver » la ville de Bernadette Soubirous.
Mais la ville miracle bénéficie aujourd’hui d’une attention toute particulière qui va se prolonger sur une longue période pour l’accompagner dans une transformation plus profonde.
Tourisme à Lourdes : cinq axes majeurs pour changer l’image
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Le plan Ambition 2030 vient d’être présenté par le Premier ministre, Jean Castex, et préfacé par Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué en charge du Tourisme. L’élaboration du plan d’avenir pour Lourdes a été lancée le 10 septembre 2021 à l’occasion d’une réunion, pilotée par le préfet des Hautes-Pyrénées et le vice-président du conseil régional d’Occitanie. Il s’articule autour de 5 axes structurants :
• Un choix stratégique de positionnement, autour du tourisme religieux essentiel mais pas suffisant alors que Lourdes est un bon camp de base pour des activités de pleine nature et une capitale du pyrénéisme.
• Une logique de développement durable qui passe par la réhabilitation d’un urbanisme dégradé
• Un accompagnement des acteurs économiques (notamment les hôteliers) qui ont vécu sur acquis sans se remettre trop en question
• Un recentrage sur l’humain et la situation particulièrement des salariés et des saisonniers
• Un développement de l’attractivité par une nouvelle communication et une stratégie de diversification de la destination.
• Un choix stratégique de positionnement, autour du tourisme religieux essentiel mais pas suffisant alors que Lourdes est un bon camp de base pour des activités de pleine nature et une capitale du pyrénéisme.
• Une logique de développement durable qui passe par la réhabilitation d’un urbanisme dégradé
• Un accompagnement des acteurs économiques (notamment les hôteliers) qui ont vécu sur acquis sans se remettre trop en question
• Un recentrage sur l’humain et la situation particulièrement des salariés et des saisonniers
• Un développement de l’attractivité par une nouvelle communication et une stratégie de diversification de la destination.
Un plan d’action à 100 millions et 23 actions prioritaires
La réflexion de tous les acteurs impliqués dans la transformation de la ville se traduit par un plan d’action et un volume imposant de financement : 23 actions ont été identifiées pour lesquelles la réalisation est attendue dès 2025 représentent un investissement total de près de 100 millions d’euros sur lequel l’État s’engage sur 38 millions d’euros.