TourMaG.com - Pourriez-vous nous présenter EluxTravel ?
Frédéric Savoyen : Notre activité démarre et pourtant nous nous sommes installés à Versailles il y a déjà 5 ans ! Au début, à la demande de très gros clients qui voulaient traiter en direct. Il y a 6 mois lors de la vente d'Idiliz à Misterfly, j'ai relancé l'activité plus concrètement.
Le positionnement est plus original et notre approche est différente : sortir du luxe pur, des sublimes suites et de l'ostentatoire pour aller vers des adresses plus "secrètes" et originale.
Je veux retourner vers l'origine de notre métier : découvrir et faire découvrir.
TourMaG.com - C'est le cœur de votre projet, la découverte dans le luxe ?
Frédéric Savoyen : Oui notre ADN et le même que celui de tout le secteur du tourisme : être innovant et aller à la découverte d'adresses étonnantes, différentes.
On le voit, les clients aujourd'hui demandent de l'originalité et de l'expérience. Ils veulent vivre quelque chose de différent. Notre travail c'est de les faire voyager, qu'ils vivent quelque chose d'unique.
Je pars dans peu de temps en Tanzanie et au Kenya pour voir des adresses confidentielles dans des lieux préservés, c'est ça que les clients cherchent aujourd'hui, partir à la découverte de l'authentique.
TourMaG.com - Plus question d'aller vers des adresses de luxe classiques ?
Frédéric Savoyen : Les personnes qui viennent vers nous ont fait le tour des grands hôtels et cherchent autre chose, ils attendent de nous qu'on leur en mette plein la vue.
Pour autant, si des clients viennent me voir en me demandant un resort 5* je serais stupide de le lui refuser ! On a bien le droit d'avoir envie de vraies vacances et de ne rien faire.
Mais si c'est le cas, nous mettons l'expérience ailleurs, dans une activité. Par exemple, proposer une promenade en ballon.
Frédéric Savoyen : Notre activité démarre et pourtant nous nous sommes installés à Versailles il y a déjà 5 ans ! Au début, à la demande de très gros clients qui voulaient traiter en direct. Il y a 6 mois lors de la vente d'Idiliz à Misterfly, j'ai relancé l'activité plus concrètement.
Le positionnement est plus original et notre approche est différente : sortir du luxe pur, des sublimes suites et de l'ostentatoire pour aller vers des adresses plus "secrètes" et originale.
Je veux retourner vers l'origine de notre métier : découvrir et faire découvrir.
TourMaG.com - C'est le cœur de votre projet, la découverte dans le luxe ?
Frédéric Savoyen : Oui notre ADN et le même que celui de tout le secteur du tourisme : être innovant et aller à la découverte d'adresses étonnantes, différentes.
On le voit, les clients aujourd'hui demandent de l'originalité et de l'expérience. Ils veulent vivre quelque chose de différent. Notre travail c'est de les faire voyager, qu'ils vivent quelque chose d'unique.
Je pars dans peu de temps en Tanzanie et au Kenya pour voir des adresses confidentielles dans des lieux préservés, c'est ça que les clients cherchent aujourd'hui, partir à la découverte de l'authentique.
TourMaG.com - Plus question d'aller vers des adresses de luxe classiques ?
Frédéric Savoyen : Les personnes qui viennent vers nous ont fait le tour des grands hôtels et cherchent autre chose, ils attendent de nous qu'on leur en mette plein la vue.
Pour autant, si des clients viennent me voir en me demandant un resort 5* je serais stupide de le lui refuser ! On a bien le droit d'avoir envie de vraies vacances et de ne rien faire.
Mais si c'est le cas, nous mettons l'expérience ailleurs, dans une activité. Par exemple, proposer une promenade en ballon.
La boutique, lieu de rencontre
Autres articles
TourMaG.com - EluxTravel ne fait pas que produire mais distribue aussi ses voyages ?
Frédéric Savoyen : Oui c'est essentiel pour nous. Non, internet n'a pas tué l'agence, au contraire elles sont encore là et les clients y reviennent.
Ils en ont marre du web, des avis en ligne ou même celui des copains. Ils veulent se reposer sur un pro qui maîtrise le sujet.
Nous sommes autant distributeur que producteur. Comme un Voyageur du Monde. Mais nous travaillons aussi avec quelques agences partenaires que je connais de longue date, depuis Nosylis, et qui préfère sous-traiter.
Pas question de parler de référencement ou de commission, c'est dépassé tout ça. Nous, on vend au prix net, un peu moins cher qu'au grand public. A l'agence de faire son prix ensuite, mais le service client ça se paie.
TourMaG.com - Vous aviez une boutique à Versailles, vous venez d'ouvrir à Paris ?
Frédéric Savoyen : Oui, nous avons inauguré notre première boutique parisienne la semaine dernière (jeudi 8 juin, ndlr).
Tout le monde dit que la grande mode c'est de faire des boutiques-apparts, c'est déjà ce qu'on faisait avec Nosylis, ça n'a rien de nouveau ! Nous voulons avoir pignon sur rue, avoir une boutique visible, un lieu d'échange, dans la rue.
Cette adresse dans le 16e s'ajoute à celle de Versailles mais c'est un début. Nous en ouvrirons une deuxième à Paris avant la fin de l'année 2018.
Ensuite, 4 ou 5 d'ici la fin 2019. De quelle taille et où, est-ce que ce sera un rachat d'une agence existante ou non... Tout dépendra de la deuxième adresse. On verra, mais nous n'avons pas peur d'aller dans un territoire vierge.
TourMaG.com - Il faudra recruter ?
Frédéric Savoyen : C'est sûr ! En gros deux personnes par agence. Mais aussi une douzaine de personnes d'ici un an. Elles seront intégrées au siège, que nous allons déménager (en restant à Versailles) car nous sommes déjà à l'étroit !
En priorité, nous allons recruter des conseillers voyages pour les agences physiques mais aussi pour accueillir les demandes directes via le site ou au téléphone. Mais ce sera un premier contact, la suite se fera de visu.
Enfin, nous sommes en plein recrutement de la direction marketing, pour la rentrée. Nous verrons après ce qu'elle nous propose pour son service, en termes de stratégie et de recrutement.
Frédéric Savoyen : Oui c'est essentiel pour nous. Non, internet n'a pas tué l'agence, au contraire elles sont encore là et les clients y reviennent.
Ils en ont marre du web, des avis en ligne ou même celui des copains. Ils veulent se reposer sur un pro qui maîtrise le sujet.
Nous sommes autant distributeur que producteur. Comme un Voyageur du Monde. Mais nous travaillons aussi avec quelques agences partenaires que je connais de longue date, depuis Nosylis, et qui préfère sous-traiter.
Pas question de parler de référencement ou de commission, c'est dépassé tout ça. Nous, on vend au prix net, un peu moins cher qu'au grand public. A l'agence de faire son prix ensuite, mais le service client ça se paie.
TourMaG.com - Vous aviez une boutique à Versailles, vous venez d'ouvrir à Paris ?
Frédéric Savoyen : Oui, nous avons inauguré notre première boutique parisienne la semaine dernière (jeudi 8 juin, ndlr).
Tout le monde dit que la grande mode c'est de faire des boutiques-apparts, c'est déjà ce qu'on faisait avec Nosylis, ça n'a rien de nouveau ! Nous voulons avoir pignon sur rue, avoir une boutique visible, un lieu d'échange, dans la rue.
Cette adresse dans le 16e s'ajoute à celle de Versailles mais c'est un début. Nous en ouvrirons une deuxième à Paris avant la fin de l'année 2018.
Ensuite, 4 ou 5 d'ici la fin 2019. De quelle taille et où, est-ce que ce sera un rachat d'une agence existante ou non... Tout dépendra de la deuxième adresse. On verra, mais nous n'avons pas peur d'aller dans un territoire vierge.
TourMaG.com - Il faudra recruter ?
Frédéric Savoyen : C'est sûr ! En gros deux personnes par agence. Mais aussi une douzaine de personnes d'ici un an. Elles seront intégrées au siège, que nous allons déménager (en restant à Versailles) car nous sommes déjà à l'étroit !
En priorité, nous allons recruter des conseillers voyages pour les agences physiques mais aussi pour accueillir les demandes directes via le site ou au téléphone. Mais ce sera un premier contact, la suite se fera de visu.
Enfin, nous sommes en plein recrutement de la direction marketing, pour la rentrée. Nous verrons après ce qu'elle nous propose pour son service, en termes de stratégie et de recrutement.
La brochure, ou la noblesse du papier
TourMaG.com - Vous allez aussi relancer le site ?
Frédéric Savoyen : Oui il est en refonte, il sortira en septembre, a priori, en tout cas avant le lancement "officiel" d'EluxTravel en octobre.
Ce sera un site très inspirationnel, qui sera là pour générer l'envie, et la demande, mais sans e-commerce au sens strict.
Il y aura un espace client, où il sera possible de faire une demande, il y aura aussi un formulaire différent de ce qui se fait aujourd'hui, et une grosse partie transactionnelle (devis accessible, possibilité de payer en ligne...). Mais la vente elle-même et la préparation du voyage sera faite impérativement en face à face.
TourMaG.com - Vous comptez proposer une brochure ?
Frédéric Savoyen : Avec le web, on est devenu exhaustif et on a perdu la noblesse du papier. On ne regarde pas un écran comme on regarde un papier, il n'y a pas la notion de rêve qu'on ne retrouve que dans l'impression.
Fin août début septembre 2018 sortira notre première brochure, intitulée "Pépite". Il y aura une cinquantaine d'adresses, dénichées dans des lieux étonnants voire incongrus.
Il y a de tout : circuits, séjours, croisières, des expériences uniques, dans le monde entier et même en France. Il n'y aura quasi pas de grands hôtels, plutôt des adresses confidentielles qui ont une histoire. Il y a des pépites.
Ce sera un extract de nos futurs collections, qui montrera que nous sommes des dénicheurs de choses originales.
TourMaG.com - Quelles sont vos ambitions ?
Frédéric Savoyen : Nous sommes d'ores et déjà au-dessus de nos objectifs sur les 5 premiers mois 2018. Mais il est trop tôt pour parler chiffres, nos projections changent et le budget est refait quasiment tous les mois, ça évolue tout le temps : nous sommes sur une année de construction.
En tout cas la production est prête ; on finalise l'Afrique et on négocie avec les compagnies aériennes, mais qui sont ravies puisqu'on ne négocie pas tant sur les prix que sur la qualité des prestations : le prix importe peu, on reste dans le premium quoi qu'il arrive.
Nous sommes en rodage, la vraie question n'est pas combien, mais quoi. La demande, c'est la flexibilité, pouvoir modifier le voyage, avoir une réponse adaptée tout de suite, être déchargé de tout, un service proche de la conciergerie même si ça n'est pas le mot qu'on utilise.
Ce qui compte c'est le service client, l'expérience client. On verra le prix ensuite, on n'a pas ce genre de considération.
Frédéric Savoyen : Oui il est en refonte, il sortira en septembre, a priori, en tout cas avant le lancement "officiel" d'EluxTravel en octobre.
Ce sera un site très inspirationnel, qui sera là pour générer l'envie, et la demande, mais sans e-commerce au sens strict.
Il y aura un espace client, où il sera possible de faire une demande, il y aura aussi un formulaire différent de ce qui se fait aujourd'hui, et une grosse partie transactionnelle (devis accessible, possibilité de payer en ligne...). Mais la vente elle-même et la préparation du voyage sera faite impérativement en face à face.
TourMaG.com - Vous comptez proposer une brochure ?
Frédéric Savoyen : Avec le web, on est devenu exhaustif et on a perdu la noblesse du papier. On ne regarde pas un écran comme on regarde un papier, il n'y a pas la notion de rêve qu'on ne retrouve que dans l'impression.
Fin août début septembre 2018 sortira notre première brochure, intitulée "Pépite". Il y aura une cinquantaine d'adresses, dénichées dans des lieux étonnants voire incongrus.
Il y a de tout : circuits, séjours, croisières, des expériences uniques, dans le monde entier et même en France. Il n'y aura quasi pas de grands hôtels, plutôt des adresses confidentielles qui ont une histoire. Il y a des pépites.
Ce sera un extract de nos futurs collections, qui montrera que nous sommes des dénicheurs de choses originales.
TourMaG.com - Quelles sont vos ambitions ?
Frédéric Savoyen : Nous sommes d'ores et déjà au-dessus de nos objectifs sur les 5 premiers mois 2018. Mais il est trop tôt pour parler chiffres, nos projections changent et le budget est refait quasiment tous les mois, ça évolue tout le temps : nous sommes sur une année de construction.
En tout cas la production est prête ; on finalise l'Afrique et on négocie avec les compagnies aériennes, mais qui sont ravies puisqu'on ne négocie pas tant sur les prix que sur la qualité des prestations : le prix importe peu, on reste dans le premium quoi qu'il arrive.
Nous sommes en rodage, la vraie question n'est pas combien, mais quoi. La demande, c'est la flexibilité, pouvoir modifier le voyage, avoir une réponse adaptée tout de suite, être déchargé de tout, un service proche de la conciergerie même si ça n'est pas le mot qu'on utilise.
Ce qui compte c'est le service client, l'expérience client. On verra le prix ensuite, on n'a pas ce genre de considération.