Les séjours prévus concernent massivement la période du printemps, qui représente 83% des projets de séjours. © milphoto - Fotolia.com
Les spécialistes des voyages scolaires sont lourdement impactés par la crise liée à la pandémie de covid-19.
Malgré une interdiction de voyager officiellement levée, la reprise se fait attendre. Pour connaître les attentes des établissements scolaires pour la saison 2020 - 2021, l'UNOSEL a menée une enquête auprès des enseignants (1).
Les résultats de ce sondage, montre que l’envie d’organiser des voyages reste bien présente, ainsi 48% des enseignants interrogés envisagent d’organiser un ou plusieurs voyages scolaires cette année.
Malgré une interdiction de voyager officiellement levée, la reprise se fait attendre. Pour connaître les attentes des établissements scolaires pour la saison 2020 - 2021, l'UNOSEL a menée une enquête auprès des enseignants (1).
Les résultats de ce sondage, montre que l’envie d’organiser des voyages reste bien présente, ainsi 48% des enseignants interrogés envisagent d’organiser un ou plusieurs voyages scolaires cette année.
Des réservations plus tardives
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En revanche la temporalité de l’organisation semble décalée. Si d’ordinaire le processus de réservation de voyages se déroule entre juin et octobre, cette année, celui-ci interviendra vraisemblablement sur la fin de l’automne, sous réserve que la situation sanitaire ne se dégrade pas indique l'UNOSEL dans un communiqué de presse.
A noter, qu’une partie conséquente des voyages envisagés, 39%, concerne en fait le report de voyages programmés initialement entre mars et juin 2020 et ayant dû être annulés.
Ces voyages restent cependant encore à l’état de projet et ne sont pas finalisés. Ainsi, 57 % des enseignants prévoyant un voyage cette année, n’ont pas encore fait voter le principe du voyage auprès de leur Conseil d’Administration et 58 % n’ont pas encore commencé des démarches auprès des organismes de voyages.
Les séjours prévus concernent massivement la période du printemps, qui représente 83% des projets de séjours.
Pour les enseignants ne souhaitant pas organiser de voyages cette année, les principales raisons évoquées sont : les risques sanitaires liés à la Covid-19 (93%), la décision de l’établissement de ne pas faire de voyage cette année (52%) et la difficulté accrue à convaincre les parents (44%).
A noter, qu’une partie conséquente des voyages envisagés, 39%, concerne en fait le report de voyages programmés initialement entre mars et juin 2020 et ayant dû être annulés.
Ces voyages restent cependant encore à l’état de projet et ne sont pas finalisés. Ainsi, 57 % des enseignants prévoyant un voyage cette année, n’ont pas encore fait voter le principe du voyage auprès de leur Conseil d’Administration et 58 % n’ont pas encore commencé des démarches auprès des organismes de voyages.
Les séjours prévus concernent massivement la période du printemps, qui représente 83% des projets de séjours.
Pour les enseignants ne souhaitant pas organiser de voyages cette année, les principales raisons évoquées sont : les risques sanitaires liés à la Covid-19 (93%), la décision de l’établissement de ne pas faire de voyage cette année (52%) et la difficulté accrue à convaincre les parents (44%).
La France en pole position
Concernant les destinations envisagées, la France arrive en première position avec 38 % des séjours envisagés, suivie du Royaume-Uni avec 22% des séjours, et de l’Espagne 18.5%.
Avant la crise, la tendance au sein de nos organismes labellisés, plaçait la Grande Bretagne en première position avec 32% des séjours réalisés, suivi de l’Espagne 23%, et l’Italie 16%. La France n’arrivait qu’en 4ème position avec seulement 12% des séjours.
L’hébergement en famille hôtesse reste en revanche le type d’hébergement privilégié avec 47% des séjours envisagés, suivi par les auberges de jeunesse 35% et l’hôtel 32%.
Interrogés sur l’évolution de leurs besoins, les enseignants évoquent en premier lieu la nécessité de mettre en place des mesures de sécurité (53%) ; en deuxième position arrive la nécessité d’adapter la logistique du voyage (limiter les transports, recherche d’un séjour de proximité…) 29% puis de faire évoluer la finalité du séjour (donner du sens, faire du lien) 15% et enfin d’adapter le contenu du programme proposé par les organisateurs, 8%.
(1) Un panel de 856 enseignants ont répondu à notre enquête entre le 25 août et le 10 septembre 2020.
Avant la crise, la tendance au sein de nos organismes labellisés, plaçait la Grande Bretagne en première position avec 32% des séjours réalisés, suivi de l’Espagne 23%, et l’Italie 16%. La France n’arrivait qu’en 4ème position avec seulement 12% des séjours.
L’hébergement en famille hôtesse reste en revanche le type d’hébergement privilégié avec 47% des séjours envisagés, suivi par les auberges de jeunesse 35% et l’hôtel 32%.
Interrogés sur l’évolution de leurs besoins, les enseignants évoquent en premier lieu la nécessité de mettre en place des mesures de sécurité (53%) ; en deuxième position arrive la nécessité d’adapter la logistique du voyage (limiter les transports, recherche d’un séjour de proximité…) 29% puis de faire évoluer la finalité du séjour (donner du sens, faire du lien) 15% et enfin d’adapter le contenu du programme proposé par les organisateurs, 8%.
(1) Un panel de 856 enseignants ont répondu à notre enquête entre le 25 août et le 10 septembre 2020.