Aucun de ces grands patrons n'a suivi d'études dans le domaine du tourisme
Si les grands patrons du tourisme ont tous un parcours très éclectique, ils ont cependant un point en commun : aucun d'entre eux n'a suivi d'études dans le domaine.
Ce sont les hasards de la vie et les rencontres qui les ont dirigé vers le monde du voyage.
Après un doctorat en sciences politiques et économiques, Antoine Cachin de Fram était à ses débuts professeur à l'université. Jusqu'à ce qu'il rencontre Serge Trigano, qui lui transmet sa passion.
« Une fois qu'on a plongé dans le milieu on y reste ! » explique celui qui dirige Fram depuis 5 ans.
Certains ont goûté au tourisme dès l'université. « Lors de mes études en droit à Assas, j'avais créé une association de chaîne charter entre Paris et Londres, ainsi qu'un aéroclub à Guyancourt » se souvient Jean-Alexis Pougatch de Compagnies du Monde.
L'élément déclencheur sera pour lui l'Afghanistan en 1969. « Un de mes amis devait épouser une parente du roi de l'époque. J'ai alors découvert un pays formidable dont je suis tombé amoureux. »
Il montera par la suite un TO qui aura le monopole des séjours dans la région jusqu'à l'invasion soviétique dans les années 1980.
Ce sont les hasards de la vie et les rencontres qui les ont dirigé vers le monde du voyage.
Après un doctorat en sciences politiques et économiques, Antoine Cachin de Fram était à ses débuts professeur à l'université. Jusqu'à ce qu'il rencontre Serge Trigano, qui lui transmet sa passion.
« Une fois qu'on a plongé dans le milieu on y reste ! » explique celui qui dirige Fram depuis 5 ans.
Certains ont goûté au tourisme dès l'université. « Lors de mes études en droit à Assas, j'avais créé une association de chaîne charter entre Paris et Londres, ainsi qu'un aéroclub à Guyancourt » se souvient Jean-Alexis Pougatch de Compagnies du Monde.
L'élément déclencheur sera pour lui l'Afghanistan en 1969. « Un de mes amis devait épouser une parente du roi de l'époque. J'ai alors découvert un pays formidable dont je suis tombé amoureux. »
Il montera par la suite un TO qui aura le monopole des séjours dans la région jusqu'à l'invasion soviétique dans les années 1980.
Des autodidactes ambitieux
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Jean-François Rial de Voyageurs du Monde est à l'origine un matheux. Après une école de statistiques, il devient actuaire spécialisé dans la gestion des risques avant de diriger une entreprise d'information financière.
« Pourtant j'avais déjà la passion du voyage, et je voulais posséder ma propre entreprise avec mes amis ».
Coup de poker, il reprend la marque VDM il y a 15 ans. « A l'époque l'entreprise engrangeait 38 millions d'euros de chiffre d'affaires. Aujourd'hui, le groupe VDM pèse 270 millions d'euros ».
Autre réussite plutôt originale, celle de Carlos Da Silva, le fondateur de Go Voyage, qui n'a tout bonnement pas fait d'études. « Je n'ai même pas eu le temps de le passer mon bac ! » nous confie-t-il amusé.
Sa carrière dans le tourisme relève ainsi du pur hasard. « A 17 ans, j'ai fait le tour des commerces de la rue de La Pépinière proche de la gare Saint Lazare.
Je cherchais un emploi et je suis arrivé à la boutique de Go après être passé par le boulanger et le marchand de chaussures ! » Il intègre alors l'entreprise grâce à une bonne dose de bagout et de culot.
Tous ces professionnels considèrent que leur parcours atypique est encore possible aujourd'hui, même si le milieu s'est largement professionnalisé et diversifié. « Le web et ses applications infinies offrent de belles opportunités de réussites » estime Jean-François Rial.
Dans tous les cas, la démarche doit être volontariste et ambitieuse. « Il faut faire ses preuves et donner le maximum pour espérer être récompensé en retour » assure Carlos Da Silva.
Pour cela, mieux vaut choisir une marque dans laquelle on croit. Même si parfois un brin de folie est nécessaire. « Il fallait être un peu dingue pour se lancer comme nous l'avons fait, sans garanties de rémunération » se souvient Jean François Rial.
Mais rien ne semble impossible pour ceux qui tiennent aujourd'hui les rênes du tourisme français.
« Pourtant j'avais déjà la passion du voyage, et je voulais posséder ma propre entreprise avec mes amis ».
Coup de poker, il reprend la marque VDM il y a 15 ans. « A l'époque l'entreprise engrangeait 38 millions d'euros de chiffre d'affaires. Aujourd'hui, le groupe VDM pèse 270 millions d'euros ».
Autre réussite plutôt originale, celle de Carlos Da Silva, le fondateur de Go Voyage, qui n'a tout bonnement pas fait d'études. « Je n'ai même pas eu le temps de le passer mon bac ! » nous confie-t-il amusé.
Sa carrière dans le tourisme relève ainsi du pur hasard. « A 17 ans, j'ai fait le tour des commerces de la rue de La Pépinière proche de la gare Saint Lazare.
Je cherchais un emploi et je suis arrivé à la boutique de Go après être passé par le boulanger et le marchand de chaussures ! » Il intègre alors l'entreprise grâce à une bonne dose de bagout et de culot.
Tous ces professionnels considèrent que leur parcours atypique est encore possible aujourd'hui, même si le milieu s'est largement professionnalisé et diversifié. « Le web et ses applications infinies offrent de belles opportunités de réussites » estime Jean-François Rial.
Dans tous les cas, la démarche doit être volontariste et ambitieuse. « Il faut faire ses preuves et donner le maximum pour espérer être récompensé en retour » assure Carlos Da Silva.
Pour cela, mieux vaut choisir une marque dans laquelle on croit. Même si parfois un brin de folie est nécessaire. « Il fallait être un peu dingue pour se lancer comme nous l'avons fait, sans garanties de rémunération » se souvient Jean François Rial.
Mais rien ne semble impossible pour ceux qui tiennent aujourd'hui les rênes du tourisme français.