L'hôtel Capo di Kos reçoit le label Framissima pour la saison 2012 - Photothèque FRAM
C'est dans un contexte plutôt incertain que FRAM annonce le renforcement de son offre en Grèce avec l'ajout de programmes sur les îles de Rhodes et de Kos.
Ainsi, le label Framissima va être apposé au Doreta Beach à Rhodes et au Capo di Kos à Kos. L'Alexia, à Rhodes et le Corali, à Kos, recevront, eux, le label Framéco.
Dans un même temps, le tour-opérateur va ajouter deux établissements 4 et 5 étoiles à Rhodes et un autre 5 étoiles à Kos.
Des offres qui seront accessibles aux voyageurs grâce à l’affrètement de liaisons hebdomadaires spéciales. Elles partiront de Baden-Baden et Sweibrucken, en Allemagne, de Paris, Nantes, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Lille, Mulhouse, Brest et Marseille en France. Toutes à destination de l'ïle de Kos.
Une stratégie qui peut paraître étonnante dans une période plus que délicate d'un point de vue économique et social pour la Grèce.
Alors, pourquoi ajouter des offres sur la destination alors que, dans un même temps, certains spécialistes, comme Héliades, ont plutôt tendance à y réduire leurs programmes ?
Ainsi, le label Framissima va être apposé au Doreta Beach à Rhodes et au Capo di Kos à Kos. L'Alexia, à Rhodes et le Corali, à Kos, recevront, eux, le label Framéco.
Dans un même temps, le tour-opérateur va ajouter deux établissements 4 et 5 étoiles à Rhodes et un autre 5 étoiles à Kos.
Des offres qui seront accessibles aux voyageurs grâce à l’affrètement de liaisons hebdomadaires spéciales. Elles partiront de Baden-Baden et Sweibrucken, en Allemagne, de Paris, Nantes, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Lille, Mulhouse, Brest et Marseille en France. Toutes à destination de l'ïle de Kos.
Une stratégie qui peut paraître étonnante dans une période plus que délicate d'un point de vue économique et social pour la Grèce.
Alors, pourquoi ajouter des offres sur la destination alors que, dans un même temps, certains spécialistes, comme Héliades, ont plutôt tendance à y réduire leurs programmes ?
Solution de repli ?
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"Après le printemps arabe, nous avons été très affectés sur nos destinations au Maghreb, explique Bertrand de Saint-Amand, responsable de production Grèce chez FRAM. Nous avons donc du trouver des échappatoires. La Grèce en fait partie."
Pour autant, il ne veut pas donner l'impression qu'il s'agit là d'une simple solution de repli. Il précise que le voyagiste est présent dans le pays où il développe sa propre filiale depuis 1971, à Athènes.
Mais, à l'origine, le travail de FRAM en Grèce s'est cantonné au continent, toujours au départ de la capitale. Puis, petit à petit, le TO a développé des offres sur la Crète puis sur Corfou.
Le développement de nouveaux programmes sur d'autres îles peut donc ainsi apparaître comme la suite naturelle du déploiement en Grèce. Mais le responsable de la production locale du TO n'en oublie pourtant pas le contexte :
"Bien sûr, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie. Nous avons tous vu ce qui se passe actuellement dans le pays avec les mouvements sociaux et les émeutes sur le continent.
Mais nous avons choisi de développer les îles car la situation y est plus calme et nous sommes convaincus que les touristes ne font pas l'amalgame."
Pour autant, il ne veut pas donner l'impression qu'il s'agit là d'une simple solution de repli. Il précise que le voyagiste est présent dans le pays où il développe sa propre filiale depuis 1971, à Athènes.
Mais, à l'origine, le travail de FRAM en Grèce s'est cantonné au continent, toujours au départ de la capitale. Puis, petit à petit, le TO a développé des offres sur la Crète puis sur Corfou.
Le développement de nouveaux programmes sur d'autres îles peut donc ainsi apparaître comme la suite naturelle du déploiement en Grèce. Mais le responsable de la production locale du TO n'en oublie pourtant pas le contexte :
"Bien sûr, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie. Nous avons tous vu ce qui se passe actuellement dans le pays avec les mouvements sociaux et les émeutes sur le continent.
Mais nous avons choisi de développer les îles car la situation y est plus calme et nous sommes convaincus que les touristes ne font pas l'amalgame."
Compensation partielle des pertes sur le continent
Un pari qui peut, de prime abord, paraître risqué mais qui, selon Bertrand de Saint-Amand, commence à porter ses fruits. "On remplit petit à petit, se félicite-t-il sans pour autant donner de chiffres.
Nous parvenons ainsi à partiellement compenser les pertes du continent. Sans ces ouvertures, la baisse de notre activité sur la Grèce serait largement plus importante. C'est, je pense, ce qui a conduit certains de nos concurrents spécialistes de la destination à y réduire leurs offres."
Mais, pour autant, FRAM ne compte pas sur ses nouvelles adresses insulaires pour compenser à 100% la baisse de son activité sur le continent. Ce dernier est évidemment beaucoup plus intéressant du point de vue des excursions et des activités à proposer aux touristes.
"Nous espérons tout de même que la situation va s’améliorer dans le pays et que les clients pourront revenir sur le continent en toute tranquillité", conclut Bertrand de Saint-Amand.
Nous parvenons ainsi à partiellement compenser les pertes du continent. Sans ces ouvertures, la baisse de notre activité sur la Grèce serait largement plus importante. C'est, je pense, ce qui a conduit certains de nos concurrents spécialistes de la destination à y réduire leurs offres."
Mais, pour autant, FRAM ne compte pas sur ses nouvelles adresses insulaires pour compenser à 100% la baisse de son activité sur le continent. Ce dernier est évidemment beaucoup plus intéressant du point de vue des excursions et des activités à proposer aux touristes.
"Nous espérons tout de même que la situation va s’améliorer dans le pays et que les clients pourront revenir sur le continent en toute tranquillité", conclut Bertrand de Saint-Amand.