Grève générale en Grèce : journée noire dans les transports ?

Les principales confédérations syndicales grecques GSEE. et ADEDY ont appelé à une grève générale. Le syndicat des marins PNO s'est joint au mouvement, entraînant l'immobilisation des navires dans les ports.

Les contrôleurs aériens participant également à la grève, la plupart des vols sont annulés, hormis quelques exceptions.

Plusieurs organisations professionnelles et associations ont déclaré leur soutien à la grève, notamment dans les secteurs médical, pharmaceutique, juridique, étudiant et commercial. Les établissements de loisirs, les théâtres et les institutions culturelles ont annoncé leur fermeture pour la journée.

La grève nationale prévue le 28 février 2025 en Grèce aura un impact considérable sur le secteur aérien, entraînant une paralysie quasi-totale du trafic aérien dans le pays. Les contrôleurs aériens ayant rejoint le mouvement, la quasi-totalité des vols commerciaux à destination et en provenance de la Grèce seront annulés. Cette situation affectera particulièrement les compagnies grecques Aegean Airlines et Olympic Air qui ont d'ores et déjà annoncé l'annulation de tous leurs vols domestiques et internationaux prévus ce jour-là.

L'impact de cette grève s'étendra au-delà de la seule journée du 28 février, affectant également les vols prévus les 27 février et 1er mars 2025. Les compagnies aériennes tentent de minimiser les perturbations en ajoutant des vols supplémentaires et des sièges disponibles sur le réseau national et international les jours précédant et suivant la grève.

Cependant, les voyageurs doivent s'attendre à des modifications importantes de leurs horaires et être prêts à ajuster leurs plans de voyage. Seuls quelques vols spécifiques seront maintenus, notamment ceux transportant des chefs d'État, les vols humanitaires et les vols d'urgence médicale.

Les transports en commun grecs seront également fortement impactés par la grève nationale du 28 février 2025, avec des perturbations variables selon les villes et les modes de transport. À Athènes, la capitale, la situation sera particulièrement complexe comme l'explique la presse locale. Le métro, le tramway et les trains de banlieue (ISAP) devraient fonctionner partiellement, principalement pour permettre aux manifestants de se rendre aux rassemblements et d'en repartir.

Cette décision vise à faciliter la mobilisation tout en maintenant un service minimal pour les résidents. Cependant, les bus et les trolleybus pourraient être totalement à l'arrêt, ce qui compliquera considérablement les déplacements urbains. Les taxis, quant à eux, observeront une grève de trois heures, de 10h à 13h, en signe de solidarité avec le mouvement.

Dans d'autres villes grecques, la situation pourrait varier, mais il est probable que des perturbations similaires affectent les réseaux de transport public. Les autorités locales et les compagnies de transport travaillent à mettre en place des plans de contingence, mais les usagers sont invités à se tenir informés des dernières mises à jour et à prévoir des solutions de rechange pour leurs déplacements essentiels.

Le secteur ferroviaire grec sera complètement paralysé le 28 février 2025, marquant l'un des aspects les plus significatifs de cette grève nationale. Aucun train ne circulera dans tout le pays, selon la compagnie Hellenic Train, en raison de la participation massive des cheminots au mouvement de grève.

La participation des cheminots à cette grève souligne également les préoccupations persistantes concernant la sécurité et la modernisation du réseau ferroviaire grec. Les syndicats exigent que toute la lumière soit faite sur l'accident de Tempi et demandent une modernisation et une sécurisation des infrastructures de transport, qu'elles soient ferroviaires, maritimes ou aériennes.

La grève nationale du 28 février 2025 en Grèce aura des répercussions bien au-delà des seuls secteurs des transports. Les ferries resteront à quai toute la journée, la Fédération panhellénique des marins (PNO) ayant annoncé un arrêt de travail de 24 heures. Cette décision aura un impact significatif sur les liaisons entre les îles grecques et le continent, affectant potentiellement le tourisme et l'approvisionnement des îles.

Dans le domaine juridique, les avocats d'Athènes observeront une "abstention totale" de leurs activités, ce qui pourrait entraîner des retards dans les procédures judiciaires. Le personnel des services d'urgence (EKAV) participera également à la grève, ce qui pourrait avoir des implications sur la capacité de réponse aux situations d'urgence médicale. De nombreux commerces resteront fermés, les fédérations de commerçants ayant appelé leurs membres à se joindre au mouvement. Cette fermeture généralisée aura un impact économique non négligeable, particulièrement dans un pays où le tourisme joue un rôle crucial.

La grève s'inscrit dans un contexte plus large de mécontentement social et de demandes de réformes, notamment en matière de sécurité des transports et de conditions de travail. Elle met en lumière les défis auxquels la Grèce est confrontée dans sa reprise économique post-pandémie et dans ses efforts pour moderniser ses infrastructures et ses services publics.