FTI Voyages va chercher sa croissance en Egypte

Le groupe FTI est en déplacement à El Gouna, au bord de la mer Rouge en Egypte. Un choix qui n’est pas anodin puisque la destination Egypte accueille chaque année 850 000 touristes FTI Group, dont 750 000 Allemands.

Depuis 4 ans, le gouvernorat de la mer Rouge améliore ses infrastructures et l’état de ses routes pour continuer à développer le tourisme.

Les aéroports grossissent aussi, pour accueillir toujours plus de passagers : 13 millions de passagers par an pour celui d’Hurghada, un nouvel aéroport à El Gouna ouvrira dans l'année pour des trajets el Gouna / le Caire et Louxor ; et un élargissement des capacités à Marsa Alam (qui accueille 3 millions de touristes) sera inauguré début 2019 pour remplir les 77 000 chambres des resorts autour de la station balnéaire.

Des opportunités qui profitent à l’entité française du groupe : FTI Voyages. C’est d’ailleurs sans doute la raison pour laquelle Axel Mazerolles, directeur général de FTI Voyages ainsi qu’une délégation de journalistes français ont été invités pour la première fois à participer au grand raout du groupe cette année.

Et pour cause : FTI France se positionne comme 1er TO français en Égypte, avec plus de 60% de part de marché – des chiffres officiels émanants du ministère tient à souligner Axel Mazerolles.

L’inverse est vrai aussi : l’Egypte est la première destination du TO, avec 26 000 passagers cette année. Fort de ce succès, le TO compte d’ailleurs y installer l’un de ses premiers Clubs Privilège au Makadi Club à 30km de l’aéroport d’Hurghada, toujours sur la mer Rouge (et les pieds dans l’eau).

Il devrait ouvrir, avec des travaux encore en cours mais déjà les activités, les services additionnels et un personnel francophone, début décembre 2018.

Et pour faire venir la clientèle, FTI Voyages propose cet hiver des charters hebdomadaires depuis Bâles-Mulhouse, Paris-Charles de Gaules et, pour la période février à fin avril, depuis Lyon, Nantes et Lille.

Pour l’instant, 95% de ces touristes sont situés sur la mer Rouge mais « ça devrait s’équilibrer d’ici 2 ans avec Louxor et le Nil. Sur lequel nous souhaitons aussi être numéro 1 » ajoute Axel Mazerolles.

Le TO programme aussi Louxor, en dynamic package et en charter depuis Paris Charles de Gaules et Bâle-Mulhouse ainsi que des croisières 5* normes locales, à bord de navires FTi Group. « Au début les Français et les Allemands seront mélangés mais très vite, nous aurons des navires pour les Français seuls, avec un accueil francophone et tout ce qui va avec » explique Axel Mazerolles.

Des combinés Hurghada / Louxor seront possibles.

Avec la force de frappe du mastodonte allemand, FTI Voyages peut aujourd’hui proposer aux agents de voyages 97 hôtels à Hurghada (sur les bords de la mer Rouge), 12 à l’intérieur du pays, 4 au Caire, 9 à Louxor, 37 à Marsa Alam, 89 dans la région du Sinaï et 77 à Charm el Cheikh, une destination passée pour le Quai d’Orsay et son homologue allemand de « rouge » à « orange » et sur laquelle FTI Group et son entité française pourraient bien se positionner rapidement.

Après l’Egypte, FTI Voyages assure sa croissance en Turquie (23 000 voyageurs cette année), aux Baléares (23 000) et aux Canaries (un peu plus de 20 000).

Mais c’est au Maroc que le TO veut être (aussi) numéro 1.

« On se donne 3 ans maximum. La concurrence est forte, mais nous avons la première offre hôtelière, grâce à la joint-venture que nous avons signé avec Atlas Hospitality » assure le DG. Autre argument pour peser sur les prix : « Nous proposons des dynamic packages avec du low-cost. Aujourd’hui, nous partons avec toutes les low-cost – sauf Ryanair, mais nous devrions pouvoir signer rapidement ».

FTI compte aussi sur son exclusivité : les Dunes d’Or. Refait à neuf, l’hôtel accueille le premier Club Privilège finalisé, à côté du FTI Club, avec un différentiel d’environ 360€.

Des emplacements réservés, des petites attentions, des animateurs et un accueil francophone, des « services ++ », et pourquoi pas ajouter le visa dans le prix, le TO soigne les détails.

Pour se donner les moyens de ses ambitions, il travaille avec une agence de conseil en communication corporate, qui développe pour lui les 5 thématiques lié au club – en bannissant les mots haut de gamme et luxe mais en gardant l’idée du « VIP » : service et priorité, saveurs et délices, sens et enchantement, surprise et évasion, service et privilège, avec chacun son pictogramme.

Une plaquette est actuellement en cours de finalisation et sera distribuée à 3500 agences de voyages fin novembre au plus tard.

Au Maroc et en Egypte, les Clubs Privilège devraient aussi s’installer en Turquie (dès avril à Bodrum) et le TO se laisse la possibilité de développer l’offre cet été, si les résultats sont là.

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