Forces de ventes Selectour Afat : comment rassurer le client ?

Pas loin de 200 représentants des « forces vives » du réseau Selectour Afat ont fait le déplacement afin de participer à ces Forces de ventes organisées en partenariat avec Fram (et pour la partie turque avec Pacha Tours) sur l'Île de Kos.

Renommée depuis peu par sa proximité avec Bodrum en Turquie et chemin de croix des migrants venus du lointain orient...

Client craintif, comment le rassurer, face à la folie du monde et lui permettre de passer, en toute sérénité, quelques jours de détente ?

Telle était la question qui ouvrait ces quelques journées de réflexion, de formation et aussi, de découverte, alors que la Turquie découvre avec horreur la stupidité de ce monde.

Rassurer, lors de cette première journée, c'est d'emblée ce qu'a entrepris France-Line Michon, Directrice commerciale de Fram et hôte, dans son Framissima Gaia de Kos de ces journées, en s'adressant aux agents de voyages.

"Vous entendez bien des choses, explique-t-elle, vous avez des doutes. C'est normal. Nous (et se tournant vers Thierry Jacques et Bruno Abenin sommes toujours là, nous avons des objectifs pour l'hiver et nous continuons en dépit des pessimistes..."

Avec à la clé la présentation d'un programme hiver, qui représente quand même la bagatelle d'engagements aériens à hauteur de 51 000 sièges au départ de 11 villes de provinces et 45 destinations.

Dominique Beljanski, Présidente de Selectour Afat, avait ouvert la séance sur un message plein de bon sens, remarquant au passage que l'agent de voyage est " beaucoup mieux" qu'Internet pour conseiller le client et que "si vous aimez vos clients, si vous les écoutez, ils seront rassurés, c'est évident !"

Propos appuyés par Bernard Garcia, maitre de cérémonie des Forces de ventes cette année, admettait que "vendre du rêve vers une destination difficile n'est pas aisé. Il faut aussi apprivoiser le client."

Mais comment faire ?

C'était tout le thème de cette seconde partie de séance, avec cette table ronde réunissant à la fois producteurs, distributeurs et membres de la presse professionnelle. Une initiative qui mérite d'être renouvelée, mais qui a tenté d'apporter quelques réponses à une salle pleine d'attention.

La crainte du voyageur est fondée, certes, parfois irrationnelle, mais ce qu'il ressortira des débats, c'est avant tout avoir une écoute profonde de son client, maîtriser (pour le vendeur) sa connaissance du produit et... appliquer son métier de commerçant.

Difficile parfois à admettre auprès de jeunes salariés, qui entrent dans cette profession pleins d'espoir, avec un salaire à peine décent et pour qui les voyages d'éducations tiennent souvent du rêve...