Fram : c'est jeudi que le Tribunal de Commerce devrait prendre une décision qui pourrait soit passer par la case d'un "repreneur" direct, soit par la case de la nomination d'un administrateur judiciaire, permettant ainsi à l'entreprise, dans le cadre d'un "redressement" de bénéficier d'une certaine accalmie - Photo Jdl
Pas de miracles, hélas, on s'achemine vers une cessation de paiement chez Fram.
Bien évidemment, afin de respecter la législation, c'est le CE d'entreprise qui doit être informé.
Selon nos informations, c'est jeudi que le Tribunal de Commerce devrait prendre une décision qui pourrait soit passer par la case d'un "repreneur" direct, soit par la case de la nomination d'un administrateur judiciaire, permettant ainsi à l'entreprise, dans le cadre d'un "redressement" de bénéficier d'une certaine accalmie.
Et facilitant ainsi l'arrivée du repreneur tant attendu, en l'occurrence, le Groupe Karavel Promovacances.
Concrètement, rien ne devrait trop changer pour les clients en partance ce jour.
Quant à l'APST, elle "attend" mais se dit prête à agir. "En fait, nous confie Raoul Nabet, dès réception de cette DCP (Déclaration de Cessation de Paiement, ndlr), nous pouvons (ou pas) agir. Il est bien évident que nous ne laisserons pas tomber les clients de Fram".
Effectivement, comme le souligne notre confrère du Monde, deux solutions existent pour le voyagiste, à l'appréciation du Tribunal.
Soit l'application du "prepack cession", redressement judiciaire express qui permettrait à un repreneur style Karavel de reprendre le TO dès la déclaration de dépôt de bilan, soit la mise en redressement judiciaire "classique", assortie d'une période d'observation.
Dans un cas comme dans l'autre, ces procédures éviteraient la "rupture" de traitement des passagers. A condition que le repreneur, dans le premier cas, assume véritablement ses propositions.
Bien évidemment, afin de respecter la législation, c'est le CE d'entreprise qui doit être informé.
Selon nos informations, c'est jeudi que le Tribunal de Commerce devrait prendre une décision qui pourrait soit passer par la case d'un "repreneur" direct, soit par la case de la nomination d'un administrateur judiciaire, permettant ainsi à l'entreprise, dans le cadre d'un "redressement" de bénéficier d'une certaine accalmie.
Et facilitant ainsi l'arrivée du repreneur tant attendu, en l'occurrence, le Groupe Karavel Promovacances.
Concrètement, rien ne devrait trop changer pour les clients en partance ce jour.
Quant à l'APST, elle "attend" mais se dit prête à agir. "En fait, nous confie Raoul Nabet, dès réception de cette DCP (Déclaration de Cessation de Paiement, ndlr), nous pouvons (ou pas) agir. Il est bien évident que nous ne laisserons pas tomber les clients de Fram".
Effectivement, comme le souligne notre confrère du Monde, deux solutions existent pour le voyagiste, à l'appréciation du Tribunal.
Soit l'application du "prepack cession", redressement judiciaire express qui permettrait à un repreneur style Karavel de reprendre le TO dès la déclaration de dépôt de bilan, soit la mise en redressement judiciaire "classique", assortie d'une période d'observation.
Dans un cas comme dans l'autre, ces procédures éviteraient la "rupture" de traitement des passagers. A condition que le repreneur, dans le premier cas, assume véritablement ses propositions.
Un autre repreneur en embuscade?
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Karavel Promovacances avance l'intention d'investir quelque 50 millions d'euros dans l'entreprise et de conserver environ 75% des effectifs.
Si tel est le cas, pourquoi pas, à condition de ne pas se débarrasser de ces mêmes effectifs dans les prochains mois…
Dans le cas d'un redressement classique, si nos informations sont bonnes, le voyagiste pourrait "tenir" encore quelques temps.
Les ventes de ses biens immobiliers en Tunisie et au Maroc n'ont pas encore toutes été payées : il devrait rester quelque 5M€ à venir du Maroc et environ 2M€ de Tunisie.
En revanche, dans tous les deux cas de figure, le passif devrait être gelé…
Et puis, peut-être qu'un troisième larron attend aussi au coin du bois.
Sait-on jamais ?
Si tel est le cas, pourquoi pas, à condition de ne pas se débarrasser de ces mêmes effectifs dans les prochains mois…
Dans le cas d'un redressement classique, si nos informations sont bonnes, le voyagiste pourrait "tenir" encore quelques temps.
Les ventes de ses biens immobiliers en Tunisie et au Maroc n'ont pas encore toutes été payées : il devrait rester quelque 5M€ à venir du Maroc et environ 2M€ de Tunisie.
En revanche, dans tous les deux cas de figure, le passif devrait être gelé…
Et puis, peut-être qu'un troisième larron attend aussi au coin du bois.
Sait-on jamais ?