Les experts craignent que l'Europe perde sa place de leader du tourisme dans le monde en 2030. DR
En 2030, l'Europe risque de perdre sa place de première destination mondiale.
C'est en tout cas la crainte de plusieurs experts du tourisme, réunis lors du salon WTM de Londres.
Le Vieux Continent semble aujourd'hui avoir atteint son apogée avec 563,8 millions de visiteurs en 2013, une année record. Il rafle ainsi 52% des parts de marché.
Les recettes suivent la même tendance, avec 368,5 milliards d'euros, soit 42% des dépenses mondiales.
Cependant, le taux de croissance devrait plafonner à 2,1%, alors que la demande mondiale va progresser d'au moins 3,5%.
"Sans action globale de la part des autorités, l'Europe va perdre 10% de ses parts de marché au profit de la région Asie-Pacifique," estime Pedro Ortún, le directeur du tourisme de la commission européenne.
D'autant que la moitié des arrivées sont générées par seulement 8 marchés, principalement intra-régionaux. Les pays émergents comme la Chine et la Russie ne représentent que 7% des touristes en 2013.
C'est en tout cas la crainte de plusieurs experts du tourisme, réunis lors du salon WTM de Londres.
Le Vieux Continent semble aujourd'hui avoir atteint son apogée avec 563,8 millions de visiteurs en 2013, une année record. Il rafle ainsi 52% des parts de marché.
Les recettes suivent la même tendance, avec 368,5 milliards d'euros, soit 42% des dépenses mondiales.
Cependant, le taux de croissance devrait plafonner à 2,1%, alors que la demande mondiale va progresser d'au moins 3,5%.
"Sans action globale de la part des autorités, l'Europe va perdre 10% de ses parts de marché au profit de la région Asie-Pacifique," estime Pedro Ortún, le directeur du tourisme de la commission européenne.
D'autant que la moitié des arrivées sont générées par seulement 8 marchés, principalement intra-régionaux. Les pays émergents comme la Chine et la Russie ne représentent que 7% des touristes en 2013.
Faciliter la délivrance de visas et faire une promotion commune
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Alors pour éviter de se faire détrôner par l'Asie-Pacifique, plusieurs pistes ont été évoquées par les experts.
"Il faut tout d'abord faciliter les procédures de visas qui sont aujourd'hui trop complexes", remarque Tom Jenkins, le directeur général de l'association européenne du tourisme (ETOA).
Il préconise également une politique de promotion commune, notamment envers les destinations émergentes.
Mais le budget disponible reste très limité. La commission européenne ne dispose que d'un million d'euros à dépenser chaque année dans le secteur. Un chiffre à comparer par exemple aux 150 millions de dollars du Visit USA Committee.
"Il est nécessaire d'augmenter les fonds pour promouvoir l'Europe comme une destination unique" assure Eduardo Santander, le directeur de la commission européenne du tourisme (ETC).
Avec ses petits moyens financiers, la commission européenne du tourisme vient donc de lancer un portail, baptisé Visit Europe, regroupant des informations sur près de 30 pays différents.
Pour l'instant en Anglais, il devrait être prochainement traduit en français, portugais, russe, espagnol et japonais d'ici la fin de l'année.
Mais un simple site internet sera-t-il suffisant pour défendre un secteur qui contribue à 9% du PIB et 10% de la main-d'œuvre dans l'Union Européenne ?
"Il faut tout d'abord faciliter les procédures de visas qui sont aujourd'hui trop complexes", remarque Tom Jenkins, le directeur général de l'association européenne du tourisme (ETOA).
Il préconise également une politique de promotion commune, notamment envers les destinations émergentes.
Mais le budget disponible reste très limité. La commission européenne ne dispose que d'un million d'euros à dépenser chaque année dans le secteur. Un chiffre à comparer par exemple aux 150 millions de dollars du Visit USA Committee.
"Il est nécessaire d'augmenter les fonds pour promouvoir l'Europe comme une destination unique" assure Eduardo Santander, le directeur de la commission européenne du tourisme (ETC).
Avec ses petits moyens financiers, la commission européenne du tourisme vient donc de lancer un portail, baptisé Visit Europe, regroupant des informations sur près de 30 pays différents.
Pour l'instant en Anglais, il devrait être prochainement traduit en français, portugais, russe, espagnol et japonais d'ici la fin de l'année.
Mais un simple site internet sera-t-il suffisant pour défendre un secteur qui contribue à 9% du PIB et 10% de la main-d'œuvre dans l'Union Européenne ?