Les activités touristiques sont-elles toujours faiblement digitalisées ?

Les acteurs sont légions et les projets aux dimensions nationales, mais aussi internationales nombreux.

Malgré tout, la digitalisation dans le secteur des activités et attractions touristiques peine à décoller. Déjà en 2018, nous vous rapportions que seulement 21% des prestataires étaient numérisés.

Si le taux a dû s'améliorer depuis, notamment avec le covid qui a entrainé une adoption massive des outils numériques, il reste toujours en retrait par rapport à d'autres verticales du tourisme.

"La demande des voyageurs pour voir les grands sites est illimitée, mais la disponibilité des billets et la capacité technique de l'industrie du voyage à y accéder ne le sont pas.

Les grandes places de marché d'expériences de voyage en ligne le reconnaissent et ont fait des investissements importants pour pouvoir offrir des billets d'attraction, dans certains cas en dépit des attractions elles-mêmes - plutôt qu'en partenariat avec elles.

Il reste encore beaucoup à faire pour connecter les attractions à l'écosystème mondial de distribution de voyages," a expliqué Douglas Quinby, cofondateur et PDG d'Arival.

La dernière étude d'Arival, révèle que les OTA fournissent maintenant 18% de toutes les réservations d'attractions dans le monde, contre moins de 10% avant la pandémie.

Une amélioration notable mais qui pose le secteur comme très en retard dans l'adoption du numérique.

Ainsi, la très grande majorité des réservations se réalise encore... hors ligne !

Le rapport se base sur une enquête réalisée auprès d'un panel de 700 attractions touristiques dans le monde. La technologie est non seulement pas adoptée, elle est limitante.

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Une attraction sur trois n'utilise pas de système moderne de billetterie en ligne et n'a pas de connexion en ligne. Le chemin a parcourir, malgré tous les efforts fournis, est encore long pour les Civitatis, Get Your Guide et autres prestataires.