''Pour des raisons évidentes, les compagnies aériennes ne rapatrieront pas les personnes malades. Et les clients infectés devront se faire soigner sur place et en supporter tout ou partie des frais...'' (D.R.)
« Nous avons réuni des distributeurs, des producteurs et des assureurs (Mondial, Europe, Présence…) autour du Président du Syndicat national des sociétés d’assistance, pour faire le point et rappeler de grands principes, souligne le président de SNAV.
Chez la plupart des compagnies, les risques épidémiques (donc pandémiques) sont exclus des assurances annulation de voyage.
Chez d’autres, non. Il convient, dans un premier temps, de se pencher sur les divers contrats proposés et de s’assurer de leurs garanties ».
"Aujourd’hui, l’épidémie (pandémie) n’étant pas officiellement déclarée en France, cette exclusion ne joue pas" (NDLR : En d’autres termes, un client atteint de Grippe A peut faire jouer son assurance annulation avant le départ).
Chez la plupart des compagnies, les risques épidémiques (donc pandémiques) sont exclus des assurances annulation de voyage.
Chez d’autres, non. Il convient, dans un premier temps, de se pencher sur les divers contrats proposés et de s’assurer de leurs garanties ».
"Aujourd’hui, l’épidémie (pandémie) n’étant pas officiellement déclarée en France, cette exclusion ne joue pas" (NDLR : En d’autres termes, un client atteint de Grippe A peut faire jouer son assurance annulation avant le départ).
Pas de rapatriement possible ! Que fait-on sur place ?
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Une fois sur place, s’il contracte la maladie, sa situation se complique, notamment si la destination est officiellement en pandémie.
Pour des raisons évidentes, les compagnies aériennes ne rapatrieront pas les personnes malades. Et les clients infectés devront se faire soigner sur place et en supporter tout ou partie des frais.
Les compagnies d’assurances vont donc regarder si elles peuvent lever cette exclusion, en évaluant son coût financier potentiel.
Nous craignons que l’impossibilité de faire jouer un contrat d'annulation avant le départ ou l’absence d’assistance une fois à destination, ne dissuade les clients de réserver un voyage.
En fait, tout se joue sur la déclaration ou non de pandémie en France et à l’étranger. Mais dans un cas comme dans l’autre, l’AGV a OBLIGATION d’informer ses clients sur ces aspects avant la réservation d’un voyage et l’éventuelle souscription d'une assurance annulation/rapatriement ».
Même si les explications de Georges Colson sont claires et concises (leur retranscription l'est sans doute moins, l’auteur de l’article s’en excuse).
On comprend qu’une multitude de cas peuvent se présenter en fonction de la situation sanitaire en France et dans chaque destination et selon les garanties prévues dans les contrats d’assurance souscrits.
Si la pandémie se déclare et se généralise, tous, assureurs, TO, agences, compagnies aériennes, puis avocats et juges le cas échéant, vont s’arracher les cheveux face aux imbroglios juridiques et financiers qui ne manqueront pas de se présenter.
Pour des raisons évidentes, les compagnies aériennes ne rapatrieront pas les personnes malades. Et les clients infectés devront se faire soigner sur place et en supporter tout ou partie des frais.
Les compagnies d’assurances vont donc regarder si elles peuvent lever cette exclusion, en évaluant son coût financier potentiel.
Nous craignons que l’impossibilité de faire jouer un contrat d'annulation avant le départ ou l’absence d’assistance une fois à destination, ne dissuade les clients de réserver un voyage.
En fait, tout se joue sur la déclaration ou non de pandémie en France et à l’étranger. Mais dans un cas comme dans l’autre, l’AGV a OBLIGATION d’informer ses clients sur ces aspects avant la réservation d’un voyage et l’éventuelle souscription d'une assurance annulation/rapatriement ».
Même si les explications de Georges Colson sont claires et concises (leur retranscription l'est sans doute moins, l’auteur de l’article s’en excuse).
On comprend qu’une multitude de cas peuvent se présenter en fonction de la situation sanitaire en France et dans chaque destination et selon les garanties prévues dans les contrats d’assurance souscrits.
Si la pandémie se déclare et se généralise, tous, assureurs, TO, agences, compagnies aériennes, puis avocats et juges le cas échéant, vont s’arracher les cheveux face aux imbroglios juridiques et financiers qui ne manqueront pas de se présenter.