Le SNAV, le SETO et l'APST ont rendez-vous ce lundi avec les services de Carole Delga - Photo-Libre.fr
C'est ce jour que SETO, SNAV et, accessoirement l'APST, rencontrent les services de Carole Delga, afin d'examiner les modalités et le bien-fondé des nouvelles dispositions édictées par l'Etat, concernant les garanties financières auxquelles doivent souscrire les opérateurs de voyages.
Ça, c'est pour le côté officiel.
Dans la réalité, les choses devraient se passer légèrement (ou lourdement) différemment.
Selon la version "officielle", le taux de calcul des garanties financières demandées aux opérateurs de voyages, devrait purement et simplement doubler.
De 10% du volume d'affaires annuel déclaré, ce taux devrait passer à 20%, quelle que soit l'activité du "voyagiste", avec un minimum de garantie de 200 000€.
Et accessoirement, pour les adhérents de l'APST, un doublement quasi irréversible des cotisations.
Ça, c'est pour le côté officiel.
Dans la réalité, les choses devraient se passer légèrement (ou lourdement) différemment.
Selon la version "officielle", le taux de calcul des garanties financières demandées aux opérateurs de voyages, devrait purement et simplement doubler.
De 10% du volume d'affaires annuel déclaré, ce taux devrait passer à 20%, quelle que soit l'activité du "voyagiste", avec un minimum de garantie de 200 000€.
Et accessoirement, pour les adhérents de l'APST, un doublement quasi irréversible des cotisations.
Les tour-opérateurs se sentent lésés
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Si la hausse indispensable des cotisations est plus ou moins bien perçue par les différentes parties, la hausse "sans discernement" de la caution en a fait bondir plus d'un.
Comment, confiait récemment Alain Capestan, dirigeant de Voyageurs du Monde, peut-on mettre sur le même plan de risque un opérateur qui engrange les acomptes des clients près d'un an à l'avance avec un autre opérateur qui vend quasi en dernière minute et ne peut pratiquement pas faire de trésorerie avec l'argent encaissé ?
Notion simple, effectivement, fort bien perçue par l'APST qui avait imaginé un système un peu simpliste, mais qui mettait quand même à mal la notion de solidarité.
Le SETO, syndicat des tour-opérateurs, lesquels se sentent lésés dans ces nouvelles dispositions, n'est pas du tout d'accord.
Payer autant (ou quasi autant) que des groupistes qui engrangent les "avances" des clients plusieurs mois en avance (et peuvent consacrer cette manne à entretenir leur trésorerie), n'est pas de leur goût.
Les distributeurs se sentent aussi lésés…
Quant à l'APST, dont la vocation première est de garantir le client "et la totalité de ses fonds déposés", face aux sinistres de ces dernières années, il fallait trouver une solution d'urgence.
Comment, confiait récemment Alain Capestan, dirigeant de Voyageurs du Monde, peut-on mettre sur le même plan de risque un opérateur qui engrange les acomptes des clients près d'un an à l'avance avec un autre opérateur qui vend quasi en dernière minute et ne peut pratiquement pas faire de trésorerie avec l'argent encaissé ?
Notion simple, effectivement, fort bien perçue par l'APST qui avait imaginé un système un peu simpliste, mais qui mettait quand même à mal la notion de solidarité.
Le SETO, syndicat des tour-opérateurs, lesquels se sentent lésés dans ces nouvelles dispositions, n'est pas du tout d'accord.
Payer autant (ou quasi autant) que des groupistes qui engrangent les "avances" des clients plusieurs mois en avance (et peuvent consacrer cette manne à entretenir leur trésorerie), n'est pas de leur goût.
Les distributeurs se sentent aussi lésés…
Quant à l'APST, dont la vocation première est de garantir le client "et la totalité de ses fonds déposés", face aux sinistres de ces dernières années, il fallait trouver une solution d'urgence.
Pas question de faire accepter les taux de cotisations "uniques"
Néanmoins, ce sont les membres du SETO, tour-opérateurs, qui ont fait accepter, afin d'arriver "en commun" devant les techniciens du Secrétariat au Tourisme ce jour, une proposition commune.
Pas question de faire accepter les taux de cotisations "uniques". Mais au contraire, moduler ces taux selon l'activité et le niveau de risques.
Et, sans vouloir dévoiler les chiffres, extrêmement précis et judicieusement calculés par des personnages qui mériteraient de gérer les instances professionnelles comme ils gèrent leurs propres affaires, on devrait découvrir quelques surprises.
Madame Delga devrait découvrir que certains taux devront être revus carrément à la hausse, tandis que d'autres ne devraient pas augmenter… et même, revus à la baisse.
Les calculs que j'ai reçus, face aux risques encourus, démontrent la réalité de l'analyse. En tout cas, un calcul et des propositions, fines et intelligentes, qui, en toute objectivité, devraient satisfaire l'ensemble de la profession. Excepté, peut-être, les voyous !
Et il n'est pas interdit de penser que les professionnels demanderont "une remise à plat" de l'ensemble du système.
Des propositions, qui ont remporté (et pour cause) l'adhésion des trois participants à la réunion d'aujourd'hui.
Enfin, quasi tout le monde, l'APST ayant déjà déterminé sa position et confié au SNAV le soin de "négocier" certains aménagements.
A condition, bien sûr, que le SNAV ait enfin fini de "travailler dans l'ombre" et se manifeste enfin…
Ce qui, de toutes manières, n'empêchera pas l'APST de "réaménager" les tarifs de ces cotisations.
Pour le reste, il ne reste plus qu'à attendre et voir. A condition que les services du ministère aient, enfin, compris les arcanes de cette profession.
Les enjeux et les différences entre tour-opérateurs, distributeurs et producteurs-groupistes.
Là, rien n'est gagné !
Pas question de faire accepter les taux de cotisations "uniques". Mais au contraire, moduler ces taux selon l'activité et le niveau de risques.
Et, sans vouloir dévoiler les chiffres, extrêmement précis et judicieusement calculés par des personnages qui mériteraient de gérer les instances professionnelles comme ils gèrent leurs propres affaires, on devrait découvrir quelques surprises.
Madame Delga devrait découvrir que certains taux devront être revus carrément à la hausse, tandis que d'autres ne devraient pas augmenter… et même, revus à la baisse.
Les calculs que j'ai reçus, face aux risques encourus, démontrent la réalité de l'analyse. En tout cas, un calcul et des propositions, fines et intelligentes, qui, en toute objectivité, devraient satisfaire l'ensemble de la profession. Excepté, peut-être, les voyous !
Et il n'est pas interdit de penser que les professionnels demanderont "une remise à plat" de l'ensemble du système.
Des propositions, qui ont remporté (et pour cause) l'adhésion des trois participants à la réunion d'aujourd'hui.
Enfin, quasi tout le monde, l'APST ayant déjà déterminé sa position et confié au SNAV le soin de "négocier" certains aménagements.
A condition, bien sûr, que le SNAV ait enfin fini de "travailler dans l'ombre" et se manifeste enfin…
Ce qui, de toutes manières, n'empêchera pas l'APST de "réaménager" les tarifs de ces cotisations.
Pour le reste, il ne reste plus qu'à attendre et voir. A condition que les services du ministère aient, enfin, compris les arcanes de cette profession.
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Là, rien n'est gagné !