Au salon ExploreGB, derrière les échanges de cartes de visite et les négociations commerciales, le Brexit, dont on ne devrait voir les applications qu’en 2019 au plus tôt, est dans tous les esprits - DR : Visit Britain
Le salon professionnel ExploreGB, organisé par l’administration touristique Visit Britain, les 2 et 3 mars 2017, vient de se dérouler à Brighton, mettant face à face 400 fournisseurs britanniques et 400 acheteurs internationaux.
Au moment où la Grande-Bretagne souhaite fermer la porte à l’Europe, Brighton fait figure de résistance. « C’est la ville britannique la plus européenne, la plus libérale aussi », précise Ruth Allsop, de l’Office de tourisme local.
Pour preuve, Brighton fête cette année « the summer of love », en hommage à la dépénalisation de l’homosexualité…
Pour autant, au salon ExploreGB, derrière les échanges de cartes de visite et les négociations commerciales, le Brexit, dont on ne devrait voir les applications qu’en 2019 au plus tôt, est dans tous les esprits.
Car en nombre de visiteurs, les deux premiers marchés sont la France et l’Allemagne, avant les USA. Autant dire que si des mesures restrictives limitaient le voyage des Européens, l’industrie réceptive aurait du mal à combler le vide.
Au moment où la Grande-Bretagne souhaite fermer la porte à l’Europe, Brighton fait figure de résistance. « C’est la ville britannique la plus européenne, la plus libérale aussi », précise Ruth Allsop, de l’Office de tourisme local.
Pour preuve, Brighton fête cette année « the summer of love », en hommage à la dépénalisation de l’homosexualité…
Pour autant, au salon ExploreGB, derrière les échanges de cartes de visite et les négociations commerciales, le Brexit, dont on ne devrait voir les applications qu’en 2019 au plus tôt, est dans tous les esprits.
Car en nombre de visiteurs, les deux premiers marchés sont la France et l’Allemagne, avant les USA. Autant dire que si des mesures restrictives limitaient le voyage des Européens, l’industrie réceptive aurait du mal à combler le vide.
40 millions de visiteurs attendus en 2020
Autres articles
-
Judith Macgregor (Visit Britain) : "C’est un bon moment pour visiter l’Angleterre"
-
Voyage Angleterre : des règles moins strictes... mais côté français ça bloque toujours
-
C. Mathieu (Brittany Ferries) : "Nous en appelons à l’Etat, pour éviter de devenir une entreprise zombie"
-
Brexit : le ministère de l'Intérieur anglais douche les espoirs des spécialistes du voyage scolaire
-
Passeport Brexit : obligatoire pour les jeunes Français ? Les professionnels craignent le pire...
Une première alerte l‘année dernière, après les restrictions des voyages scolaires français liées aux attentats, a montré combien il était difficile de trouver des alternatives.
C’est en tout cas le point de vue d'Emma English, de la British Educational Travel Association. Les scolaires représentent 37% du nombre de visiteurs internationaux.
Et pire encore, moins de premiers voyages scolaires auraient aussi une conséquence néfaste sur les voyages futurs. « Nous avons constaté qu’un élève ayant vécu une première expérience de voyage réussie revient plus tard avec sa famille. C’est le message que notre association fait passer régulièrement aux instances politiques… ».
Mais avant le Brexit, Visit Britain se dit optimiste sur les deux ou trois années à venir.
Pour Carol Dray, de 37,3 millions de visiteurs internationaux enregistrés en 2016, ils devraient être 40 millions en 2020. « Nous sommes incroyablement accueillants et c’est le bon moment de venir en Grande-Bretagne - pile maintenant » !
Séverine Tharreau, la directrice de Visit Britain en France confirme une hausse des demandes de renseignements.
Il est vrai que la première conséquence de l’annonce du vote en faveur du divorce, le 24 juin 2016, a eu une conséquence favorable au tourisme réceptif : la chute de la livre Sterling.
Une opportunité qui n’a pas incité immédiatement les touristes, mais qui s’est traduite par un boom de 17% des visiteurs internationaux en novembre, puis encore +11% en décembre.
C’est en tout cas le point de vue d'Emma English, de la British Educational Travel Association. Les scolaires représentent 37% du nombre de visiteurs internationaux.
Et pire encore, moins de premiers voyages scolaires auraient aussi une conséquence néfaste sur les voyages futurs. « Nous avons constaté qu’un élève ayant vécu une première expérience de voyage réussie revient plus tard avec sa famille. C’est le message que notre association fait passer régulièrement aux instances politiques… ».
Mais avant le Brexit, Visit Britain se dit optimiste sur les deux ou trois années à venir.
Pour Carol Dray, de 37,3 millions de visiteurs internationaux enregistrés en 2016, ils devraient être 40 millions en 2020. « Nous sommes incroyablement accueillants et c’est le bon moment de venir en Grande-Bretagne - pile maintenant » !
Séverine Tharreau, la directrice de Visit Britain en France confirme une hausse des demandes de renseignements.
Il est vrai que la première conséquence de l’annonce du vote en faveur du divorce, le 24 juin 2016, a eu une conséquence favorable au tourisme réceptif : la chute de la livre Sterling.
Une opportunité qui n’a pas incité immédiatement les touristes, mais qui s’est traduite par un boom de 17% des visiteurs internationaux en novembre, puis encore +11% en décembre.
La culture plus forte que le Brexit ?
La tendance à la hausse demeure en ce début d’année. Chez Bateaux London (filiale du groupe français Sodexo), les réservations sont en hausse de 10%, mais le marché américain dépasse désormais le marché français.
Chez The Beatles Story à Liverpool, c’est le marché chinois qui se hausse à la deuxième place. Claire Mullin de Visit Britain enfonce le clou : « la Chine est le marché le plus prometteur dans un monde moderne qui se crée un nouvel équilibre ».
Quelle que soit l’origine des touristes, Londres continue à se tailler la part du lion avec 40% des nuitées et 54% des recettes. Mieux encore, 77% des visiteurs reviennent plusieurs fois. La culture sera le thème marketing favori de la capitale cette année.
Harry Potter, pour fêter les 20 ans du premier roman, bénéficie d’une exposition à la British Library (qui jouxte la gare Saint Pancras de l’Eurostar).
Les héros de la littérature seront aussi fêtés ailleurs : Harry Potter, toujours, en Ecosse. Le Pays de Galles célèbre les légendes, l’Irlande du nord Game of Thrones, la région de Cumbria au nord de l’Angleterre met à l’honneur l’écrivaine Beatrix Potter, et le sud-ouest, Jane Austen, etc.
En 2018, la Royal Academy de Londres fêtera ses 250 ans d’existence tandis que l’emblématique hôtel Cumberland d’Oxford Street à Londres deviendra un Hard Rock Hotel.
Et en écho, l’Ecosse célébrera l’année de la jeunesse. Autant d’occasions de revenir avant l’échéance du Brexit…
Chez The Beatles Story à Liverpool, c’est le marché chinois qui se hausse à la deuxième place. Claire Mullin de Visit Britain enfonce le clou : « la Chine est le marché le plus prometteur dans un monde moderne qui se crée un nouvel équilibre ».
Quelle que soit l’origine des touristes, Londres continue à se tailler la part du lion avec 40% des nuitées et 54% des recettes. Mieux encore, 77% des visiteurs reviennent plusieurs fois. La culture sera le thème marketing favori de la capitale cette année.
Harry Potter, pour fêter les 20 ans du premier roman, bénéficie d’une exposition à la British Library (qui jouxte la gare Saint Pancras de l’Eurostar).
Les héros de la littérature seront aussi fêtés ailleurs : Harry Potter, toujours, en Ecosse. Le Pays de Galles célèbre les légendes, l’Irlande du nord Game of Thrones, la région de Cumbria au nord de l’Angleterre met à l’honneur l’écrivaine Beatrix Potter, et le sud-ouest, Jane Austen, etc.
En 2018, la Royal Academy de Londres fêtera ses 250 ans d’existence tandis que l’emblématique hôtel Cumberland d’Oxford Street à Londres deviendra un Hard Rock Hotel.
Et en écho, l’Ecosse célébrera l’année de la jeunesse. Autant d’occasions de revenir avant l’échéance du Brexit…