Grève Corse : les ports et aéroports de Corse sont bloqués par un mouvement de grève du syndicat des travailleurs corses (STC), depuis l’après-midi du jeudi 3 octobre 2024. @depositphotos/rjlerich
Depuis l’après-midi du jeudi 3 octobre, quatre aéroports (Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari) et six ports corses sont bloqués par un mouvement social spontané lancé par le syndicat des travailleurs corses (STC).
La cause ? La gestion des ports et aéroports de l'île.
Selon La Provence, jeudi 3 octobre, lors de l'assemblée générale extraordinaire de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Corse, Alexandre Patrou, secrétaire général aux Affaires corses (Sgac), a émis des doutes jeudi sur la création de deux syndicats mixtes ouverts (SMO) portuaire et aéroportuaire d'ici la fin de l'année.
Ces syndicats devaient accorder des concessions à la CCI insulaire afin qu'elle puisse continuer de gérer à partir du 1er janvier 2025 les ports et aéroports de l'île.
Une annonce qui a suscité la colère du président autonomiste du conseil exécutif de l'île, Gilles Simeoni, qui y voit " une déclaration de guerre" de l'Etat.
La cause ? La gestion des ports et aéroports de l'île.
Selon La Provence, jeudi 3 octobre, lors de l'assemblée générale extraordinaire de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Corse, Alexandre Patrou, secrétaire général aux Affaires corses (Sgac), a émis des doutes jeudi sur la création de deux syndicats mixtes ouverts (SMO) portuaire et aéroportuaire d'ici la fin de l'année.
Ces syndicats devaient accorder des concessions à la CCI insulaire afin qu'elle puisse continuer de gérer à partir du 1er janvier 2025 les ports et aéroports de l'île.
Une annonce qui a suscité la colère du président autonomiste du conseil exécutif de l'île, Gilles Simeoni, qui y voit " une déclaration de guerre" de l'Etat.
Grève Corse : l’activité touristique à l’arrêt
Jeudi 3 octobre, 130 voyageurs sur le départ sont restés bloqués sur l'île et ont été hébergés dans un gymnase à Bastia.
« Nous avons beaucoup de clients impactés. Nous sommes très embêtés, regrette Jean-Marc Ettori, pdg du tour-opérateur Corsicatours. Des clients devaient embarquer hier, à 23h, ils n’ont pas pu partir. Qui va payer l’hôtel ? Nous devions accueillir un séminaire de trois jours de Caen, les gens ne peuvent pas venir. Nous avons des annulations. La semaine est fichue. C’est dommage, le mois d’octobre était très bon. »
« Même si la demande est légitime, il y a d’autres méthodes que de bloquer les ports et les aéroports. C’est se tirer une balle dans le pied. Nous n’avons pas besoin de ça, ni pour l’économie, ni pour l’image », poursuit-il.
Même constat au sein de l’agence Atelier Voyages. « Bateaux, avions, c’est le binz total ! Nous avons pas mal de clients bloqués. Nous comprenons les revendications, mais ils nous embêtent bien. Personne ne sait combien de temps ça va durer », témoigne Laurent Munda, co-fondateur de l’agence de voyages.
Tôt vendredi matin, Air Corsica a pu opérer des vols soumis à délégation de service public au départ des quatre aéroports Corse vers Paris, Marseille et Nice. « Nous avions bon espoir que les avions puissent redécoller dans la foulée et rapatrier des personnes bloquées sur le continent, mais ça n’a pas été le cas. Nous n’avons pas plus d’informations, nous sommes dans l’attente », commente-t-on en interne.
Michael Galvez-Ollandini, PDG du Groupe Ollandini, se veut rassurant : « L’intégralité de nos clients sont perturbés, mais il n’y a aucun cas grave. Certains clients ont décollé ce matin.
Des évolutions sont attendues dans la journée. A ce stade, nous n’avons pas d’annulation. La Corse étant une île, sans ports et sans avions, la situation peut devenir catastrophique si elle dure. Hier soir, les représentants du gouvernement auraient déclaré vouloir jouer l’apaisement. La situation peut se débloquer quasi instantanément. »
« Nous avons beaucoup de clients impactés. Nous sommes très embêtés, regrette Jean-Marc Ettori, pdg du tour-opérateur Corsicatours. Des clients devaient embarquer hier, à 23h, ils n’ont pas pu partir. Qui va payer l’hôtel ? Nous devions accueillir un séminaire de trois jours de Caen, les gens ne peuvent pas venir. Nous avons des annulations. La semaine est fichue. C’est dommage, le mois d’octobre était très bon. »
« Même si la demande est légitime, il y a d’autres méthodes que de bloquer les ports et les aéroports. C’est se tirer une balle dans le pied. Nous n’avons pas besoin de ça, ni pour l’économie, ni pour l’image », poursuit-il.
Même constat au sein de l’agence Atelier Voyages. « Bateaux, avions, c’est le binz total ! Nous avons pas mal de clients bloqués. Nous comprenons les revendications, mais ils nous embêtent bien. Personne ne sait combien de temps ça va durer », témoigne Laurent Munda, co-fondateur de l’agence de voyages.
Tôt vendredi matin, Air Corsica a pu opérer des vols soumis à délégation de service public au départ des quatre aéroports Corse vers Paris, Marseille et Nice. « Nous avions bon espoir que les avions puissent redécoller dans la foulée et rapatrier des personnes bloquées sur le continent, mais ça n’a pas été le cas. Nous n’avons pas plus d’informations, nous sommes dans l’attente », commente-t-on en interne.
Michael Galvez-Ollandini, PDG du Groupe Ollandini, se veut rassurant : « L’intégralité de nos clients sont perturbés, mais il n’y a aucun cas grave. Certains clients ont décollé ce matin.
Des évolutions sont attendues dans la journée. A ce stade, nous n’avons pas d’annulation. La Corse étant une île, sans ports et sans avions, la situation peut devenir catastrophique si elle dure. Hier soir, les représentants du gouvernement auraient déclaré vouloir jouer l’apaisement. La situation peut se débloquer quasi instantanément. »
Corse paralysée : "De grosses perturbations tout au long de la journée "
Ce vendredi, la situation reste compliquée en Corse.
« La continuité territoriale est assurée pour les 3 vols de l’aéroport de Bastia-Poretta et les 2 vols de Calvi-Balagne. Les ports de Bastia et Île-Rousse sont toujours bloqués par les mouvements syndicaux », fait état la préfecture de Corse
Selon Corse Matin : « sur les aéroports d'Ajaccio et de Figari, certaines rotations sont maintenues. Les lignes de bord à bord sont en partie assurées, notamment les premiers vols à destination de Marseille, Nice et Paris au départ de Campo dell'Oro et de Figari ce vendredi matin. De grosses perturbations sont à prévoir toutefois, tout au long de la journée. »
Selon le quotidien : « Le maintien de la grève des agents de la CCI et la reprise du trafic restent suspendus à la poursuite des négociations entre la Collectivité de Corse et l'État sur le modèle de gestion des infrastructures portuaires et aéroportuaires de l'île. »
Espérons que la situation évolue rapidement.
« La continuité territoriale est assurée pour les 3 vols de l’aéroport de Bastia-Poretta et les 2 vols de Calvi-Balagne. Les ports de Bastia et Île-Rousse sont toujours bloqués par les mouvements syndicaux », fait état la préfecture de Corse
Selon Corse Matin : « sur les aéroports d'Ajaccio et de Figari, certaines rotations sont maintenues. Les lignes de bord à bord sont en partie assurées, notamment les premiers vols à destination de Marseille, Nice et Paris au départ de Campo dell'Oro et de Figari ce vendredi matin. De grosses perturbations sont à prévoir toutefois, tout au long de la journée. »
Selon le quotidien : « Le maintien de la grève des agents de la CCI et la reprise du trafic restent suspendus à la poursuite des négociations entre la Collectivité de Corse et l'État sur le modèle de gestion des infrastructures portuaires et aéroportuaires de l'île. »
Espérons que la situation évolue rapidement.