J'ENTENDS LES MOUCHES VOLER DU COTE DU SECRETARIAT D'ETAT AU ... TOURISME - N'OUBLIONS PAS LES AGENTS DE VOYAGES - UNE VRAIE PISTE DE NÉGOCIATION.
Le CETO parle, mais pas le secrétariat d’Etat chargé du Tourisme.
C'est désolant !
Je voudrais tout de même faire observer que le ministère de tutelle de l'activité touristique, et tout particulièrement Monsieur Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services, est resté bien silencieux sur tous les événements qui affectent - directement - la Guadeloupe et son industrie touristique, et - indirectement - la profession des agents de voyages et des tour-opérateurs.
Donc je retiens des pouvoirs publics, deux choses : une grande propension à "intervenir" quand les acteurs économiques, j'allais dire les producteurs économiques (pour effectivement éviter que l'on crée une confusion entre les producteurs de travail et de richesse, et les "acteurs") ne sollicitent aucune intervention, et une grande propension au "silence" quand les producteurs économiques (de travail et de richesse) souhaitent leur intervention.
A titre d'exemple, le mercredi 4 février 2009, Monsieur le secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services a présenté au conseil des Ministres le projet de loi destiné à "moderniser durablement le secteur du tourisme".
Mais de projet gouvernemental destiné à "moderniser durablement le secteur du tourisme à la Guadeloupe", on n'entend guère parler.
A moins que le projet gouvernemental visant "moderniser durablement le secteur du tourisme à la Guadeloupe" consiste à favoriser l'augmentation unilatérale de tous les salaires du secteur du tourisme à la Guadeloupe de 200 Euros, nets, par mois, sur treize mois, sans contrepartie.
Je ne doute pas une seule seconde que Monsieur Hervé Novelli soit sérieusement préoccupé par la question. Comme Monsieur Yves Jégo.
Je voudrais à cet égard rappeler le grand intérêt économique pour l'Etat français à diriger de préférence ses "vacanciers" français vers des départements français plutot que vers la République Dominicaine, le Mexique ou la Tunisie.
Et donc à contribuer à faire en sorte que les agents de voyages cessent d'être dégoûtés d'envoyer leurs clients dans les Antilles françaises. C'est curieux, mais du pouvoir d'achat des Guadeloupéens, on en parle, à juste raison, mais de celui des agents de voyages métropolitains, en revanche, on ne parle pas !
Un peu de respect, aussi, pour les agents de voyages, fussent-ils métropolitains !
Si je voulais être méchant, j'inviterais Monsieur le président de la République, à rendre visite à la Guadeloupe, après Bagdad, et à encourager les investisseurs à investir en Guadeloupe comme il les a encouragé à investir en Iraq. Mais je ne suis pas méchant, donc je ne le ferai pas.
Plus sérieusement, il faut véritablement s'attendre à une forte concession salariale en Guadeloupe, et probablement dans tous les départements d'Outre-Mer. Alors, faisons en sorte qu'elle soit profitable à tous, aux salariés, aux entreprises et à l'Etat.
Comment faire ? En négociant avec ces trois "acteurs" des contreparties ; et la plus importante - dans l'immédiat - à mes yeux : réformer dans les tous les départements d'Outre-Mer - pour les industries touristiques - le régime de la mise en chômage technique pour prendre en compte les effets tout à fait particuliers de la saisonnalité touristique, en relation avec l'absence de fluidité (et de mobilité) de l'emploi dans les départements d'Outre-Mer et les besoins de formation.
Yves Brossard
Primea Hotels Guadeloupe
http://www.primeahotels.com
Le CETO parle, mais pas le secrétariat d’Etat chargé du Tourisme.
C'est désolant !
Je voudrais tout de même faire observer que le ministère de tutelle de l'activité touristique, et tout particulièrement Monsieur Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services, est resté bien silencieux sur tous les événements qui affectent - directement - la Guadeloupe et son industrie touristique, et - indirectement - la profession des agents de voyages et des tour-opérateurs.
Donc je retiens des pouvoirs publics, deux choses : une grande propension à "intervenir" quand les acteurs économiques, j'allais dire les producteurs économiques (pour effectivement éviter que l'on crée une confusion entre les producteurs de travail et de richesse, et les "acteurs") ne sollicitent aucune intervention, et une grande propension au "silence" quand les producteurs économiques (de travail et de richesse) souhaitent leur intervention.
A titre d'exemple, le mercredi 4 février 2009, Monsieur le secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services a présenté au conseil des Ministres le projet de loi destiné à "moderniser durablement le secteur du tourisme".
Mais de projet gouvernemental destiné à "moderniser durablement le secteur du tourisme à la Guadeloupe", on n'entend guère parler.
A moins que le projet gouvernemental visant "moderniser durablement le secteur du tourisme à la Guadeloupe" consiste à favoriser l'augmentation unilatérale de tous les salaires du secteur du tourisme à la Guadeloupe de 200 Euros, nets, par mois, sur treize mois, sans contrepartie.
Je ne doute pas une seule seconde que Monsieur Hervé Novelli soit sérieusement préoccupé par la question. Comme Monsieur Yves Jégo.
Je voudrais à cet égard rappeler le grand intérêt économique pour l'Etat français à diriger de préférence ses "vacanciers" français vers des départements français plutot que vers la République Dominicaine, le Mexique ou la Tunisie.
Et donc à contribuer à faire en sorte que les agents de voyages cessent d'être dégoûtés d'envoyer leurs clients dans les Antilles françaises. C'est curieux, mais du pouvoir d'achat des Guadeloupéens, on en parle, à juste raison, mais de celui des agents de voyages métropolitains, en revanche, on ne parle pas !
Un peu de respect, aussi, pour les agents de voyages, fussent-ils métropolitains !
Si je voulais être méchant, j'inviterais Monsieur le président de la République, à rendre visite à la Guadeloupe, après Bagdad, et à encourager les investisseurs à investir en Guadeloupe comme il les a encouragé à investir en Iraq. Mais je ne suis pas méchant, donc je ne le ferai pas.
Plus sérieusement, il faut véritablement s'attendre à une forte concession salariale en Guadeloupe, et probablement dans tous les départements d'Outre-Mer. Alors, faisons en sorte qu'elle soit profitable à tous, aux salariés, aux entreprises et à l'Etat.
Comment faire ? En négociant avec ces trois "acteurs" des contreparties ; et la plus importante - dans l'immédiat - à mes yeux : réformer dans les tous les départements d'Outre-Mer - pour les industries touristiques - le régime de la mise en chômage technique pour prendre en compte les effets tout à fait particuliers de la saisonnalité touristique, en relation avec l'absence de fluidité (et de mobilité) de l'emploi dans les départements d'Outre-Mer et les besoins de formation.
Yves Brossard
Primea Hotels Guadeloupe
http://www.primeahotels.com