J’ai enfin résolu une énigme.
Je me demandais par quel tour de magie, ou grâce à quelle drogue (il paraît qu’on cultive beaucoup le cannabis par ici), les buveurs magnifiques que sont mes voisins tenaient le coup face aux hectolitres de marc artisanal qu’ils avalent ?!
Et bien, comme tout adepte d’une religion, et le culte de Dionysos en est une exigeante, croyez-moi, ils font des retraites.
Après une dizaine de jours de rigolade, opa ! ils disparaissent. Le kafénion ferme sans préavis.
Le patron et sa mère se refont un foie.
Les habitués émigrent ailleurs pour un temps.
Je me demandais par quel tour de magie, ou grâce à quelle drogue (il paraît qu’on cultive beaucoup le cannabis par ici), les buveurs magnifiques que sont mes voisins tenaient le coup face aux hectolitres de marc artisanal qu’ils avalent ?!
Et bien, comme tout adepte d’une religion, et le culte de Dionysos en est une exigeante, croyez-moi, ils font des retraites.
Après une dizaine de jours de rigolade, opa ! ils disparaissent. Le kafénion ferme sans préavis.
Le patron et sa mère se refont un foie.
Les habitués émigrent ailleurs pour un temps.
Sur quelle base le Trésor Public détermine-t-il ses revendications ?
Manolis, un géant au coeur de poète - DR : A.P.
Le facteur glisse les factures sous la porte. Les fournisseurs qui se font payer « au cul du camion » klaxonnent sans insister. Ils ont l’habitude.
« Ils ouvrent quand ils veulent. Ils n’ont pas besoin d’argent » semble être le jugement, jaloux, le plus répandu.
Loyers, fermages et produits du haut-village, tout se règle de la main à la main, en liquide. Comme les consommations. Pas de tiroir-caisse chez Manolis. Les billets sont dans sa poche.
Je m’interroge… Sur quelle base le Trésor Public crétois détermine-t-il ses justes revendications ? Allons bon ! Voilà que je dérive encore.
Mais je comprends mieux la colère des banques centrales européennes qui devraient rester encore quelque temps impuissantes ici.
Du moins je le souhaite, mais c’est un avis très personnel.
« Ils ouvrent quand ils veulent. Ils n’ont pas besoin d’argent » semble être le jugement, jaloux, le plus répandu.
Loyers, fermages et produits du haut-village, tout se règle de la main à la main, en liquide. Comme les consommations. Pas de tiroir-caisse chez Manolis. Les billets sont dans sa poche.
Je m’interroge… Sur quelle base le Trésor Public crétois détermine-t-il ses justes revendications ? Allons bon ! Voilà que je dérive encore.
Mais je comprends mieux la colère des banques centrales européennes qui devraient rester encore quelque temps impuissantes ici.
Du moins je le souhaite, mais c’est un avis très personnel.
Le mot du jour, i trapézèss, ces banques qui ne feront peut-être pas toujours la loi.
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