Sortis de je ne sais où, apparaissent miraculeusement trois bouzoukis et c’est parti ! - Photo DR
Je suis très frustrée depuis mon arrivée.
Pas moyen, dans ce tout petit village endormi pour l’hiver, de trouver un bouzouki ou une lyre, ni d’entendre un rébétiko.
Seule s’échappe des fenêtres des voitures de jeunes une musique internationalisée qui ne me fait pas danser.
A force de m’entendre, Manolis, le patron du bar, a eu pitié de moi.
Il y a deux jours, à la nuit tombée, nous nous sommes tassés dans un pick-up avec quelques habitués. En route pour Iérapétra.
A l’arrivée, point de discothèque, point de bistrot. Point même de ville...
Pas moyen, dans ce tout petit village endormi pour l’hiver, de trouver un bouzouki ou une lyre, ni d’entendre un rébétiko.
Seule s’échappe des fenêtres des voitures de jeunes une musique internationalisée qui ne me fait pas danser.
A force de m’entendre, Manolis, le patron du bar, a eu pitié de moi.
Il y a deux jours, à la nuit tombée, nous nous sommes tassés dans un pick-up avec quelques habitués. En route pour Iérapétra.
A l’arrivée, point de discothèque, point de bistrot. Point même de ville...
Trois bouzoukis... et c'est parti !
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Je découvre, au milieu des faubourgs, une cabane de jardin minuscule.
Une cabane où s’entassent un poële à bois ronflant, un évier débordant de vaisselle, une bibliothèque de vieux livres de philosophie, un empilement jusqu’au plafond, bas il est vrai, de boîtes, flacons, paquets, nourriture, lessives, et autres nécessités.
Et un couple magnifique, monsieur ressemble à Moustaki et madame à Marina Vlady.
Et nous voilà huit, bien serrés autour de la table, les uns contre les autres.
Sortis de je ne sais où, apparaissent miraculeusement trois bouzoukis et c’est parti !
Tout le monde connaît les paroles, tout le monde sait jouer, plus ou moins bien.
Les vieilles chansons s’enchaînent au fil de la mémoire.
Mes camarades de bar sont heureux.
Ils ont rajeuni de vingt ans.
Il y a bien sûr une bouteille de raki et une daube fumante au milieu de la table, mais ils n’en ont plus besoin.
Ils chantent leur jeunesse et je comprends tout ! Sans dictionnaire.
La puissance de la musique populaire ancestrale en action.
Une cabane où s’entassent un poële à bois ronflant, un évier débordant de vaisselle, une bibliothèque de vieux livres de philosophie, un empilement jusqu’au plafond, bas il est vrai, de boîtes, flacons, paquets, nourriture, lessives, et autres nécessités.
Et un couple magnifique, monsieur ressemble à Moustaki et madame à Marina Vlady.
Et nous voilà huit, bien serrés autour de la table, les uns contre les autres.
Sortis de je ne sais où, apparaissent miraculeusement trois bouzoukis et c’est parti !
Tout le monde connaît les paroles, tout le monde sait jouer, plus ou moins bien.
Les vieilles chansons s’enchaînent au fil de la mémoire.
Mes camarades de bar sont heureux.
Ils ont rajeuni de vingt ans.
Il y a bien sûr une bouteille de raki et une daube fumante au milieu de la table, mais ils n’en ont plus besoin.
Ils chantent leur jeunesse et je comprends tout ! Sans dictionnaire.
La puissance de la musique populaire ancestrale en action.
Le mot du jour, bouzouki, qui, avec la lyre, sait faire chanter l’âme immortelle de la Crète.
Retrouvez le feuilleton-voyage « Les alinéas d'Aline au pays d'Icare... »
Lire et télécharger le catalogue des évasions d'Héliades Grèce
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