Les cellules de crise repartent de plus belle. Ce matin une réunion au SNAV à Paris met en présence les responsables des réseaux de distribution, les tour-opérateurs et l'APS.
A l'issue d'un week-end où les cellules de crise se sont multipliées avec ou sans les pouvoirs publics, il semble que l'interprétation juridique du cas de force majeure face à l'obligation de résultat fasse encore débat !
Dans certains ministères et certaines rédactions « grand public », l'appréciation de la responsabilité des agences de voyages resterait encore floue.
Sans aucun doute la loi responsabilise les vendeurs, professionnels du voyage. Ces derniers sont en effet responsables devant leurs clients du choix de leurs prestataires.
Mais comment pourraient-ils être responsable de tout et que faire contre un nuage volcanique qui paralyse le trafic aérien ? Débat récurrent s'il en est...
Dans certains ministères et certaines rédactions « grand public », l'appréciation de la responsabilité des agences de voyages resterait encore floue.
Sans aucun doute la loi responsabilise les vendeurs, professionnels du voyage. Ces derniers sont en effet responsables devant leurs clients du choix de leurs prestataires.
Mais comment pourraient-ils être responsable de tout et que faire contre un nuage volcanique qui paralyse le trafic aérien ? Débat récurrent s'il en est...
Georges Colson, Jean-Pierre Mas et Raoul Nabet dans la même auto !
Durant ce dernier week-end, le plus stressant de leur histoire, tous les acteurs du secteur étaient sur le pont.
Les tour-opérateurs et leurs équipes en poste à l'étranger et en France ainsi que les vendeurs agents de voyages n'ont pas ménagé leur peine pour localiser, contacter et chercher des solutions pour rapatrier leurs clients au moins par la route dans la mesure du possible.
Pour les clients sur le départ les voyagistes ont accepté, à titre commercial, un report de six mois (soumis à réajustement tarifaire si nécessaire).
Bloqué au Maroc où il avait une réunion des filiales du groupe Fram, Georges Colson a pu rallier Toulouse en fin de week-end.
Ensuite, hier après-midi il revenait à Paris en voiture avec, à son bord, la fine fleur du tourisme toulousain : Raoul Nabet président de l'APS et Jean-Pierre Mas, co-président du réseau AS Voyages.
Une fois n'est pas coutume, nous avons abordé Georges Colson en nous référant à ses deux fonctions : celle de président du syndicat patronal des professionnels du voyages et celle de président du Conseil de Surveillance du tour-opérateur Fram.
Les tour-opérateurs et leurs équipes en poste à l'étranger et en France ainsi que les vendeurs agents de voyages n'ont pas ménagé leur peine pour localiser, contacter et chercher des solutions pour rapatrier leurs clients au moins par la route dans la mesure du possible.
Pour les clients sur le départ les voyagistes ont accepté, à titre commercial, un report de six mois (soumis à réajustement tarifaire si nécessaire).
Bloqué au Maroc où il avait une réunion des filiales du groupe Fram, Georges Colson a pu rallier Toulouse en fin de week-end.
Ensuite, hier après-midi il revenait à Paris en voiture avec, à son bord, la fine fleur du tourisme toulousain : Raoul Nabet président de l'APS et Jean-Pierre Mas, co-président du réseau AS Voyages.
Une fois n'est pas coutume, nous avons abordé Georges Colson en nous référant à ses deux fonctions : celle de président du syndicat patronal des professionnels du voyages et celle de président du Conseil de Surveillance du tour-opérateur Fram.
« A chaque entreprise d'avoir son attitude commerciale »
Tant bien que mal il essaie de calmer le jeu et de minimiser les polémiques qui s'installeraient déjà.
«L'heure n'est pas aux grandes déclarations. L'important est d'agir et de tout faire pour rapatrier ou assurer les départs de nos clients.
Nous traversons une situation de catastrophe inédite et nous sommes devant un cas tout à fait exceptionnel de force majeure. J'estime néanmoins que chaque entreprise doit avoir, dans la mesure du possible, une attitude commerciale.
C'est aussi une question de relations humaines et d'image. Quand la situation sera redevenue normale nous aurons sans doute à faire face à des interprétations individuelles qui pourraient amener l'ouverture de procès. Nous risquons d'avoir alors des querelles d'experts...
La position de Fram ? Elle est claire et traditionnelle. Nous portons assistance à nos clients et, malgré le cas de force majeure, nous prenons en charge les frais de séjour de nos clients bloqués sur nos destinations charters ».
A ses côtés, dans la voiture, Jean-Pierre Mas approuve : «Notre souci est concentré sur nos clients bloqués à l'étranger. Ensuite, nous devrons répondre aux attentes des clients qui ne sont pas partis ». C'était hier. Aujourd'hui est un autre jour.
Les cellules de crise reprennent leur cours. Ce matin une réunion au SNAV à Paris met en présence les responsables des réseaux de distribution, les tour-opérateurs et l'APS.
Il est clair que les uns et les autres cherchent à protéger leurs intérêts. L'agence qui rembourse ou qui annule pourra-t-elle sauvegarder sa rémunération ? La durée du report pourrait-elle être allongée sur un an au lieu de six mois ? Les questions ne manqueront pas.
Cet après-midi à 15h00 ce sera le ministre en charge du tourisme, Hervé Novelli silencieux depuis la semaine dernière qui reprendra la main en réunissant à 15h les tour-opérateurs et les compagnies aériennes au Ministère.
A suivre...
«L'heure n'est pas aux grandes déclarations. L'important est d'agir et de tout faire pour rapatrier ou assurer les départs de nos clients.
Nous traversons une situation de catastrophe inédite et nous sommes devant un cas tout à fait exceptionnel de force majeure. J'estime néanmoins que chaque entreprise doit avoir, dans la mesure du possible, une attitude commerciale.
C'est aussi une question de relations humaines et d'image. Quand la situation sera redevenue normale nous aurons sans doute à faire face à des interprétations individuelles qui pourraient amener l'ouverture de procès. Nous risquons d'avoir alors des querelles d'experts...
La position de Fram ? Elle est claire et traditionnelle. Nous portons assistance à nos clients et, malgré le cas de force majeure, nous prenons en charge les frais de séjour de nos clients bloqués sur nos destinations charters ».
A ses côtés, dans la voiture, Jean-Pierre Mas approuve : «Notre souci est concentré sur nos clients bloqués à l'étranger. Ensuite, nous devrons répondre aux attentes des clients qui ne sont pas partis ». C'était hier. Aujourd'hui est un autre jour.
Les cellules de crise reprennent leur cours. Ce matin une réunion au SNAV à Paris met en présence les responsables des réseaux de distribution, les tour-opérateurs et l'APS.
Il est clair que les uns et les autres cherchent à protéger leurs intérêts. L'agence qui rembourse ou qui annule pourra-t-elle sauvegarder sa rémunération ? La durée du report pourrait-elle être allongée sur un an au lieu de six mois ? Les questions ne manqueront pas.
Cet après-midi à 15h00 ce sera le ministre en charge du tourisme, Hervé Novelli silencieux depuis la semaine dernière qui reprendra la main en réunissant à 15h les tour-opérateurs et les compagnies aériennes au Ministère.
A suivre...