Lionel Guérin, Alexandre de Juniac, Frédéric Gagey pour la présentation de la nouvelle offre commerciale d'Hop ! Air France - DR : LAC
Le train, la voiture et plus récemment l'autocar.
Le groupe Hop! Air France doit faire face à une concurrence multi-modale sur son réseau domestique.
Pour reconquérir des parts de marché, il vient de lancer une nouvelle carte jeune, qui offrira une réduction jusqu'à 30% sur les 600 vols de son réseau.
Réservée aux voyageurs entre 12 et 24 ans révolus, elle sera disponible à partir du 12 avril prochain en ligne ou en agences de voyages pour 49 euros TTC.
Elle offrira l'accès à un programme Flying Blue "jeunes" permettant de cumuler plus de miles et sera compatible avec le service des enfants non accompagnés.
"Nous transportons déjà 800 000 clients de cette tranche d'âge et ils sont très sensibles au prix", remarque Lionel Guérin, directeur général délégué Hop! Air France.
Plus concrètement, le tarif promotionnel de base passera, grâce à cette carte, de 69 à 44 euros. De quoi l'amortir en un aller-retour. Elle sera valable sur les tarifs basic Plus et Smart.
"Nous avons revu notre modèle commercial avec des prix accessibles, pour casser l'idée que l'avion est cher. Nous voulons réussir à convaincre des clients qui ne prennent plus l'avion et se tournent vers le train ou la route", assure Frédéric Gagey, le PDG d'Air France.
Le groupe Hop! Air France doit faire face à une concurrence multi-modale sur son réseau domestique.
Pour reconquérir des parts de marché, il vient de lancer une nouvelle carte jeune, qui offrira une réduction jusqu'à 30% sur les 600 vols de son réseau.
Réservée aux voyageurs entre 12 et 24 ans révolus, elle sera disponible à partir du 12 avril prochain en ligne ou en agences de voyages pour 49 euros TTC.
Elle offrira l'accès à un programme Flying Blue "jeunes" permettant de cumuler plus de miles et sera compatible avec le service des enfants non accompagnés.
"Nous transportons déjà 800 000 clients de cette tranche d'âge et ils sont très sensibles au prix", remarque Lionel Guérin, directeur général délégué Hop! Air France.
Plus concrètement, le tarif promotionnel de base passera, grâce à cette carte, de 69 à 44 euros. De quoi l'amortir en un aller-retour. Elle sera valable sur les tarifs basic Plus et Smart.
"Nous avons revu notre modèle commercial avec des prix accessibles, pour casser l'idée que l'avion est cher. Nous voulons réussir à convaincre des clients qui ne prennent plus l'avion et se tournent vers le train ou la route", assure Frédéric Gagey, le PDG d'Air France.
La Navette à Montpellier avec 9 vols par jour
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Autre nouveauté : la mise en place de la Navette à Montpellier avec 9 vols par jour. Une réponse à l'arrivée de la ligne LGV.
La marque a également été raccourcie et s'appelle désormais simplement "Navette". Elle opère 75 vols quotidiens entre Paris-Orly Ouest et Bordeaux, Marseille, Nice ou Toulouse.
"Nous couvrons aujourd'hui toutes les grandes métropoles françaises éloignées de Paris. Nous n'envisageons pas de nouvelle destinations", précise Frédéric Gagey.
Il assure travailler également à la fluidité du parcours pour garantir un temps de trajet de 20 minutes entre le parking et l'embarquement.
"Nous devons être pratiques, rapides et efficaces et tâcher d'être moins cher que le train".
Rappelons que la Navette séduit entre 45 et 50% de passagers affaires, très avares de leur temps. Les vols doivent donc arriver à l'heure, une préoccupation constante des équipes de la compagnie.
Au premier semestre 2016, les avions affichent une ponctualité de 62% à zéro minute.
Des avions toujours plus à l'heure sont appréciés par la clientèle. La compagnie est notamment en croissance sur l'axe Paris-Bordeaux.
Rappelons qu'un point de part de marché pris au ferroviaire engendre une progression de trois points du coefficient de remplissage. Celui de Hop! atteint aujourd'hui 72,5%.
La marque a également été raccourcie et s'appelle désormais simplement "Navette". Elle opère 75 vols quotidiens entre Paris-Orly Ouest et Bordeaux, Marseille, Nice ou Toulouse.
"Nous couvrons aujourd'hui toutes les grandes métropoles françaises éloignées de Paris. Nous n'envisageons pas de nouvelle destinations", précise Frédéric Gagey.
Il assure travailler également à la fluidité du parcours pour garantir un temps de trajet de 20 minutes entre le parking et l'embarquement.
"Nous devons être pratiques, rapides et efficaces et tâcher d'être moins cher que le train".
Rappelons que la Navette séduit entre 45 et 50% de passagers affaires, très avares de leur temps. Les vols doivent donc arriver à l'heure, une préoccupation constante des équipes de la compagnie.
Au premier semestre 2016, les avions affichent une ponctualité de 62% à zéro minute.
Des avions toujours plus à l'heure sont appréciés par la clientèle. La compagnie est notamment en croissance sur l'axe Paris-Bordeaux.
Rappelons qu'un point de part de marché pris au ferroviaire engendre une progression de trois points du coefficient de remplissage. Celui de Hop! atteint aujourd'hui 72,5%.
Retrouver l'équilibre financier en 2017
Grâce à ces offres commerciales, la compagnie Hop! Air France espère retrouver l'équilibre financier en 2017, après des années de pertes : 280 millions d'euros en 2012, 140 millions en 2014, 70 millions en 2015 pour un chiffre d'affaires de 1,45 milliard d'euros.
Elle table sur une perte de 50 millions d'euros cette année.
Elle compte également sur les économies réalisées grâce à la fusion des trois anciennes compagnies (BritAir, Régional et Airlinair) le 3 avril dernier.
Les anciens accords d'entreprise restent toutefois en place pour 15 mois, avec différentes conditions de travail et niveaux de rémunération pour les salariés.
La direction attend la tenue des nouvelles élections syndicales avant d'entamer les négociations, qu'elle espère voir aboutir d'ici 2017.
Après avoir baissé les coûts de 15% en 2013, elle souhaite encore gagner en productivité tout en évitant de toucher aux salaires.
"J'aimerais même pouvoir augmenter les rémunérations contre une meilleure productivité", assure Lionel Guérin.
Elle table sur une perte de 50 millions d'euros cette année.
Elle compte également sur les économies réalisées grâce à la fusion des trois anciennes compagnies (BritAir, Régional et Airlinair) le 3 avril dernier.
Les anciens accords d'entreprise restent toutefois en place pour 15 mois, avec différentes conditions de travail et niveaux de rémunération pour les salariés.
La direction attend la tenue des nouvelles élections syndicales avant d'entamer les négociations, qu'elle espère voir aboutir d'ici 2017.
Après avoir baissé les coûts de 15% en 2013, elle souhaite encore gagner en productivité tout en évitant de toucher aux salaires.
"J'aimerais même pouvoir augmenter les rémunérations contre une meilleure productivité", assure Lionel Guérin.