Les événements politiques qui secouent l'Ukraine depuis quelques mois ont réduit à néant tous les efforts entrepris par Ukraine International Airlines pour développer le marché français.
La compagnie avait pourtant organisé des voyages d'études avec des professionnels qui, conquis par la beauté de la destination, étaient prêts à l'inclure dans leur brochure.
"Nous commencions à recevoir des demandes d'engagements de la part des tour-opérateurs", regrette Guillaume Arenas, le directeur commercial et marketing.
Mais l'annexion de la Crimée à la Russie a porté un coup fatal à ces velléités de développement.
D'autant plus que tous les vols sur la Crimée sont suspendus jusqu'au 27 juin 2014, suite à la fermeture de l'espace aérien par le gouvernement.
La péninsule qui a déclaré son indépendance, est aujourd'hui déconseillée par le Quai d'Orsay, tout comme l'Est du pays, frontalier avec la Russie.
Une situation désastreuse pour l'une des régions les plus touristiques de l'Ukraine, très appréciée pour son climat subtropical et ses stations balnéaires.
La compagnie avait pourtant organisé des voyages d'études avec des professionnels qui, conquis par la beauté de la destination, étaient prêts à l'inclure dans leur brochure.
"Nous commencions à recevoir des demandes d'engagements de la part des tour-opérateurs", regrette Guillaume Arenas, le directeur commercial et marketing.
Mais l'annexion de la Crimée à la Russie a porté un coup fatal à ces velléités de développement.
D'autant plus que tous les vols sur la Crimée sont suspendus jusqu'au 27 juin 2014, suite à la fermeture de l'espace aérien par le gouvernement.
La péninsule qui a déclaré son indépendance, est aujourd'hui déconseillée par le Quai d'Orsay, tout comme l'Est du pays, frontalier avec la Russie.
Une situation désastreuse pour l'une des régions les plus touristiques de l'Ukraine, très appréciée pour son climat subtropical et ses stations balnéaires.
Les professionnels pessimistes sur la saison 2015
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Guillaume Arenas fait son possible pour rassurer les clients inquiets. "L'aéroport de Kiev est totalement sécurisé. Nous avons d'ailleurs des taux de ponctualité excellents".
Si le trafic de transit résiste, les voyageurs purement loisirs se font aujourd'hui bien rares.
Heureusement, la compagnie avait entamé une politique de diversification vers certaines destinations qui fonctionnent très bien comme la Turquie avec Istanbul, la Thaïlande avec Bangkok, Israël avec Tel Aviv ainsi que l'Arménie, la Géorgie et Dubaï.
Chez Amslav, on y croyait encore en février dernier, lors de la présentation de la brochure. Mais aujourd'hui, Blandine Vignals, la directrice commerciale est formelle : il n'y a plus aucune demande sur l'Ukraine.
Le TO avait pourtant emmené environ 300 clients l'an passé et avait étoffé sa production. Mais dans les conditions actuelles, impossible de poursuivre la commercialisation. "La saison 2014 est totalement à l'arrêt. C'est dommage, car le pays a un très fort potentiel".
Même constat chez CroisiEurope, qui a déprogrammé l'ensemble de ses 10 départs sur le fleuve Dniepr il y a un mois. Le croisiériste avait pourtant 400 allotements et déjà 300 clients inscrits pour ce circuit de 12 jours, dont Yalta et Sébastopol constituaient l'un des points d'orgue.
"Nous ne voulions pas amputer notre produit des trois plus beaux jours. Nous avons préféré tout arrêter et la suite des événements nous a donné raison" explique Martine Boyelle, la responsable production grands fleuves.
Elle reste d'ailleurs très pessimiste sur la saison 2015. "J'imagine difficilement un retour de l'Ukraine dans la brochure l'an prochain.
La production va être très compliquée, notamment en Crimée. Va-t-il falloir un visa ? Les Russes vont-ils laisser passer les bateaux ? Dans un contexte si incertain, je préfère attendre".
En 2013, plus de 25,7 millions de touristes se sont rendus en Ukraine, soit près de 1,2 million de plus que l'année précédente, selon l'Agence du tourisme ukrainien. Une croissance qui devrait marquer un coup d'arrêt en 2014.
Si le trafic de transit résiste, les voyageurs purement loisirs se font aujourd'hui bien rares.
Heureusement, la compagnie avait entamé une politique de diversification vers certaines destinations qui fonctionnent très bien comme la Turquie avec Istanbul, la Thaïlande avec Bangkok, Israël avec Tel Aviv ainsi que l'Arménie, la Géorgie et Dubaï.
Chez Amslav, on y croyait encore en février dernier, lors de la présentation de la brochure. Mais aujourd'hui, Blandine Vignals, la directrice commerciale est formelle : il n'y a plus aucune demande sur l'Ukraine.
Le TO avait pourtant emmené environ 300 clients l'an passé et avait étoffé sa production. Mais dans les conditions actuelles, impossible de poursuivre la commercialisation. "La saison 2014 est totalement à l'arrêt. C'est dommage, car le pays a un très fort potentiel".
Même constat chez CroisiEurope, qui a déprogrammé l'ensemble de ses 10 départs sur le fleuve Dniepr il y a un mois. Le croisiériste avait pourtant 400 allotements et déjà 300 clients inscrits pour ce circuit de 12 jours, dont Yalta et Sébastopol constituaient l'un des points d'orgue.
"Nous ne voulions pas amputer notre produit des trois plus beaux jours. Nous avons préféré tout arrêter et la suite des événements nous a donné raison" explique Martine Boyelle, la responsable production grands fleuves.
Elle reste d'ailleurs très pessimiste sur la saison 2015. "J'imagine difficilement un retour de l'Ukraine dans la brochure l'an prochain.
La production va être très compliquée, notamment en Crimée. Va-t-il falloir un visa ? Les Russes vont-ils laisser passer les bateaux ? Dans un contexte si incertain, je préfère attendre".
En 2013, plus de 25,7 millions de touristes se sont rendus en Ukraine, soit près de 1,2 million de plus que l'année précédente, selon l'Agence du tourisme ukrainien. Une croissance qui devrait marquer un coup d'arrêt en 2014.