La Compagnie tient son pari.
Après bientôt six mois d'exploitation, le nouvel opérateur 100% classe affaires entre Paris et New-York est certainement le meilleur rapport qualité prix au dessus de l'Atlantique.
Un objectif que son fondateur Frantz Yvelin a répété durant toutes ses interviews.
En ressuscitant l'Avion, il n'a jamais espéré rivaliser avec les luxueuses cabines de ses concurrents, notamment celle fraichement rénovée d'Air France. Il souhaite juste être le moins cher et tient sa promesse.
En effet, pour un voyage du 15 au 18 décembre, la Compagnie propose des billets à 1227 euros contre 6181 euros chez Air France et 3804 euros pour Open Skies (tous sur Newark).
Certes, son prix d'appel est moins flexible que celui de ses concurrents. Il faudra payer 300 euros par tronçon pour modifier son ticket et 400 euros pour l'annuler avant le départ. Ceux qui préfèrent un pack tout inclus (modification et annulation) devront débourser 3035 euros.
Mais pour les passagers plus souples, La Compagnie reste sans conteste l'option la moins onéreuse.
On se demande d'ailleurs comment elle espère atteindre la rentabilité d'ici neuf mois avec de tels tarifs.
"Nous avons une structure low-cost, avec seulement 55 employés au total. Grâce à ces coûts unitaires inférieurs nous comptons gagner de l'argent, tout en restant toujours entre 30 et 50% moins chers " assure Peter Luethi, le co-fondateur.
Après bientôt six mois d'exploitation, le nouvel opérateur 100% classe affaires entre Paris et New-York est certainement le meilleur rapport qualité prix au dessus de l'Atlantique.
Un objectif que son fondateur Frantz Yvelin a répété durant toutes ses interviews.
En ressuscitant l'Avion, il n'a jamais espéré rivaliser avec les luxueuses cabines de ses concurrents, notamment celle fraichement rénovée d'Air France. Il souhaite juste être le moins cher et tient sa promesse.
En effet, pour un voyage du 15 au 18 décembre, la Compagnie propose des billets à 1227 euros contre 6181 euros chez Air France et 3804 euros pour Open Skies (tous sur Newark).
Certes, son prix d'appel est moins flexible que celui de ses concurrents. Il faudra payer 300 euros par tronçon pour modifier son ticket et 400 euros pour l'annuler avant le départ. Ceux qui préfèrent un pack tout inclus (modification et annulation) devront débourser 3035 euros.
Mais pour les passagers plus souples, La Compagnie reste sans conteste l'option la moins onéreuse.
On se demande d'ailleurs comment elle espère atteindre la rentabilité d'ici neuf mois avec de tels tarifs.
"Nous avons une structure low-cost, avec seulement 55 employés au total. Grâce à ces coûts unitaires inférieurs nous comptons gagner de l'argent, tout en restant toujours entre 30 et 50% moins chers " assure Peter Luethi, le co-fondateur.
Des sièges assez confortables pour dormir
La Compagnie opère depuis le terminal 1 de l'aéroport Charles de Gaulle avec un Boeing 757-200 d'ancienne génération, assez bruyant.
Durant notre vol, l'avion n'est pas rempli, ni à l'aller ni au retour. La direction assure avoir un taux d'occupation de 50 à 55%, qu'elle estime conforme à ses prévisions.
L'appareil est équipé de 74 sièges, configurés en 2x2. Chaque fauteuil a été totalement rénové, avec une assise en tissu de bonne qualité, une têtière en cuir, le tout aux couleurs blanches et bleues de la Compagnie.
Le siège mesure 52,5 centimètres de large, il est plat mais ne s'incline qu'à 170°. Une position toutefois suffisante pour dormir confortablement pendant le vol, au chaud sous une couverture polaire. Un repose pieds se déploie au bout du fauteuil pour caler les pieds des plus grands.
Une trousse en matériaux recyclés est distribuée, contenant un masque, du dentifrice, des bouchons d'oreille, un stylo, des chaussettes ainsi deux échantillons de crème Caudalie.
Coté divertissement, La Compagnie a choisi d'installer des tablettes Samsung amovibles de 13 pouces. Le choix de film reste assez limité (seulement 12) et pas toujours très récent. Petit clin d'œil à la french touch : on pourra revoir Les Bronzés…
Aucun journal papier n'est distribué mais on peut télécharger certains titres sur sa tablette, dont la Tribune, le Parisien ou les Echos pour la presse française.
Durant notre vol, l'avion n'est pas rempli, ni à l'aller ni au retour. La direction assure avoir un taux d'occupation de 50 à 55%, qu'elle estime conforme à ses prévisions.
L'appareil est équipé de 74 sièges, configurés en 2x2. Chaque fauteuil a été totalement rénové, avec une assise en tissu de bonne qualité, une têtière en cuir, le tout aux couleurs blanches et bleues de la Compagnie.
Le siège mesure 52,5 centimètres de large, il est plat mais ne s'incline qu'à 170°. Une position toutefois suffisante pour dormir confortablement pendant le vol, au chaud sous une couverture polaire. Un repose pieds se déploie au bout du fauteuil pour caler les pieds des plus grands.
Une trousse en matériaux recyclés est distribuée, contenant un masque, du dentifrice, des bouchons d'oreille, un stylo, des chaussettes ainsi deux échantillons de crème Caudalie.
Coté divertissement, La Compagnie a choisi d'installer des tablettes Samsung amovibles de 13 pouces. Le choix de film reste assez limité (seulement 12) et pas toujours très récent. Petit clin d'œil à la french touch : on pourra revoir Les Bronzés…
Aucun journal papier n'est distribué mais on peut télécharger certains titres sur sa tablette, dont la Tribune, le Parisien ou les Echos pour la presse française.
Un repas très honnorable
Environ 40 minutes après le décollage, le personnel de bord apporte une serviette chaude, ainsi qu'un apéritif avec du champagne et deux choix de vins. Les hôtesses sont ultra souriantes et très sympathiques.
On s'étonne de leur tenue plutôt originale : un long short dessiné par Vicomte A. "C'est beaucoup plus pratique et confortable qu'une jupe" s'exclame l'une d'entre elle.
Le repas est plus qu'honorable, élaboré par le cuisinier étoilé Christophe Langrée, un ancien chef de Matignon.
Il est servi dans d'élégantes assiettes en plastique transparent. Au menu du jour, un plat de viande (tournedos de bœuf) ou de poisson (dos de cabillaud rôti) tous deux très bons.
En revanche, la Compagnie a fait le choix assez risqué de servir du tartare de saumon en entrée, une recette qui résiste mal à l'altitude.
Le repas se termine par une sélection de fromages français ainsi qu'une excellente charlotte aux fruits rouges. Une collation de charcuteries, de fromages ainsi que de mignardises sucrées est servie environ 1h30 avant l'atterrissage.
On s'étonne de leur tenue plutôt originale : un long short dessiné par Vicomte A. "C'est beaucoup plus pratique et confortable qu'une jupe" s'exclame l'une d'entre elle.
Le repas est plus qu'honorable, élaboré par le cuisinier étoilé Christophe Langrée, un ancien chef de Matignon.
Il est servi dans d'élégantes assiettes en plastique transparent. Au menu du jour, un plat de viande (tournedos de bœuf) ou de poisson (dos de cabillaud rôti) tous deux très bons.
En revanche, la Compagnie a fait le choix assez risqué de servir du tartare de saumon en entrée, une recette qui résiste mal à l'altitude.
Le repas se termine par une sélection de fromages français ainsi qu'une excellente charlotte aux fruits rouges. Une collation de charcuteries, de fromages ainsi que de mignardises sucrées est servie environ 1h30 avant l'atterrissage.
Un prochain vol au printemps entre Londres et New York
Si le service est excellent, certains puristes s'attarderont à relever quelques éléments manquants : pas de vestiaire pour les manteaux, pas de verre de bienvenue avant le décollage, pas de duty-free ainsi qu'un choix de divertissements plutôt limité.
Mais ces détails ne remettent pas en cause la qualité des prestations, largement à la hauteur du prix payé.
Seul gros point noir, le salon Icare de l'aéroport Charles de Gaulle. Situé avant les contrôles de sureté, il est assez petit, rapidement complet, ne propose pas de plat chaud et dispose d'un wifi assez erratique. Le lounge de Newark est revanche beaucoup plus cosy, même s'il est toujours situé avant les contrôles de sécurités, qui furent assez longs à passer.
Il semble toutefois que peu de passagers utilisent le salon de Charles de Gaulle, préférant profiter de leur journée jusqu'au bout avant le décollage prévu à 17h50.
Lors de notre test, l'appareil positionné tardivement, décollera avec 30 minutes de retard. Retard accentué par de forts vents au dessus de l'Atlantique. Résultat, nous nous posons à l'aéroport de Newark vers 21h15, au lieu de 20h30. Même chose au retour, avec une heure de retard au décollage, suite à un problème de toilettes ! Un retard quasiment rattrapé grâce à des vents favorables.
Situé à l'ouest de New York, Newark est le second aéroport de la ville. "Nous l'avons choisi car il attire toute une clientèle d'affaire du New Jersey. Il est également plus accessible que JFK" précise Peter Luethi.
Les slots sont aussi plus faciles à négocier et les tarifs des redevances moins élevés. Enfin, pour les passagers débarquant de Paris, les contrôles de sécurités sont ultra rapides à passer, peut-être à cause d'une arrivée retardée?
Quoi qu'il en soit, le modèle de La Compagnie tient pour l'instant la route. L'entreprise compte d'ailleurs déployer un second Boeing 757-200 entre Londres et New York au printemps prochain. L'aéroport n'a pas encore été décidé.
Reste à savoir quelle part de marché réussira-t-elle à conquérir sur une ligne qui transporte 4 millions de passagers par an, contre 1,8 millions sur Paris.
Mais ces détails ne remettent pas en cause la qualité des prestations, largement à la hauteur du prix payé.
Seul gros point noir, le salon Icare de l'aéroport Charles de Gaulle. Situé avant les contrôles de sureté, il est assez petit, rapidement complet, ne propose pas de plat chaud et dispose d'un wifi assez erratique. Le lounge de Newark est revanche beaucoup plus cosy, même s'il est toujours situé avant les contrôles de sécurités, qui furent assez longs à passer.
Il semble toutefois que peu de passagers utilisent le salon de Charles de Gaulle, préférant profiter de leur journée jusqu'au bout avant le décollage prévu à 17h50.
Lors de notre test, l'appareil positionné tardivement, décollera avec 30 minutes de retard. Retard accentué par de forts vents au dessus de l'Atlantique. Résultat, nous nous posons à l'aéroport de Newark vers 21h15, au lieu de 20h30. Même chose au retour, avec une heure de retard au décollage, suite à un problème de toilettes ! Un retard quasiment rattrapé grâce à des vents favorables.
Situé à l'ouest de New York, Newark est le second aéroport de la ville. "Nous l'avons choisi car il attire toute une clientèle d'affaire du New Jersey. Il est également plus accessible que JFK" précise Peter Luethi.
Les slots sont aussi plus faciles à négocier et les tarifs des redevances moins élevés. Enfin, pour les passagers débarquant de Paris, les contrôles de sécurités sont ultra rapides à passer, peut-être à cause d'une arrivée retardée?
Quoi qu'il en soit, le modèle de La Compagnie tient pour l'instant la route. L'entreprise compte d'ailleurs déployer un second Boeing 757-200 entre Londres et New York au printemps prochain. L'aéroport n'a pas encore été décidé.
Reste à savoir quelle part de marché réussira-t-elle à conquérir sur une ligne qui transporte 4 millions de passagers par an, contre 1,8 millions sur Paris.
Une belle adresse de séjour à New York : Le Langham Place
Situé en plein cœur de Manhattan, au bord de la 5e avenue, le Langham Place 5 étoiles fait partie des Leading Hotels of the World.
Parmi ses 214 chambres à la décoration contemporaine, une cinquantaine ont vue sur le célèbre Empire State Building. Son restaurant italien Ai Fiori vient de recevoir prestigieux label Relais & Châteaux.
Cet hôtel convient à la fois aux hommes d'affaires, qui peuvent se réunir dans des salles de réceptions d'une superficie de 300 m2, mais aussi aux visiteurs loisirs qui, entre deux visites de la ville, se détendront au spa qui s'étend également sur 300 m2.
Parmi ses 214 chambres à la décoration contemporaine, une cinquantaine ont vue sur le célèbre Empire State Building. Son restaurant italien Ai Fiori vient de recevoir prestigieux label Relais & Châteaux.
Cet hôtel convient à la fois aux hommes d'affaires, qui peuvent se réunir dans des salles de réceptions d'une superficie de 300 m2, mais aussi aux visiteurs loisirs qui, entre deux visites de la ville, se détendront au spa qui s'étend également sur 300 m2.