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TourMaG.com - Que se passe-t-il exactement chez XL Leisure Group, votre maison-mère en Grande-Bretagne ?
Laurent Magnin : ''Il y a un souci dans le processus de refinancement qui fait suite au MBO. Lorsque le groupe islandais Avion a voulu mettre fin à sa diversification lei sure ce sont les cadres de l’entreprise qui ont racheté l’activité avec le soutien de plusieurs banques.
Aujourd’hui, il y a une renégociation des fonds. Mais ce qui est clair, c’est que la société française est totalement indépendante, sur le plan juridique comme sur le plan opérationnel, avec sa flotte en propre et ses comptes bien séparés..."
TM.com - Il se dit en Grande-Bretagne que c’est sur la couverture pétrole que les choses achoppent. La filiale française bénéficie-t-elle d’une couverture pétrole du groupe ?
L.M. : " XL en France n’a pas de couverture pétrole. Nous avons des accords avec les TO pour répercuter exactement le coût du pétrole que nous achetons à un instant T. En Grande-Bretagne, l’activité est différente car la compagnie est en grande partie responsable de sa distribution. Et c’est pour cela qu’elle a besoin d’une couverture pétrole."
TM.com - Si le pire arrivait en Grande-Bretagne, que se passerait-il pour la filiale française ?
L.M. : " On n’en est pas à envisager cette éventualité, fort heureusement. Tout ce que je peux dire c’est que l’entreprise XL Airways en France se porte bien. L’année dernière nous avons engrangé 10 millions d’euros de bénéfices. Cette année encore, les résultats seront positifs.
Il faudrait un dernier trimestre catastrophique pour qu’il en soit autrement. Nous ne feront peut-être pas 10 millions comme l’année dernière car les affaires sont plus difficiles mais nous n’en serons pas loin.
Alors, s’interroger sur la survie de l’entreprise en France, ce n’est pas d’actualité. Même si nous allons suivre avec beaucoup d’intérêt ce qui va se passer cette semaine en Angleterre..."
LIRE AUSSI - GB : les ennuis de XL Leisure Group déteindront-ils sur la filiale française ?
Laurent Magnin : ''Il y a un souci dans le processus de refinancement qui fait suite au MBO. Lorsque le groupe islandais Avion a voulu mettre fin à sa diversification lei sure ce sont les cadres de l’entreprise qui ont racheté l’activité avec le soutien de plusieurs banques.
Aujourd’hui, il y a une renégociation des fonds. Mais ce qui est clair, c’est que la société française est totalement indépendante, sur le plan juridique comme sur le plan opérationnel, avec sa flotte en propre et ses comptes bien séparés..."
TM.com - Il se dit en Grande-Bretagne que c’est sur la couverture pétrole que les choses achoppent. La filiale française bénéficie-t-elle d’une couverture pétrole du groupe ?
L.M. : " XL en France n’a pas de couverture pétrole. Nous avons des accords avec les TO pour répercuter exactement le coût du pétrole que nous achetons à un instant T. En Grande-Bretagne, l’activité est différente car la compagnie est en grande partie responsable de sa distribution. Et c’est pour cela qu’elle a besoin d’une couverture pétrole."
TM.com - Si le pire arrivait en Grande-Bretagne, que se passerait-il pour la filiale française ?
L.M. : " On n’en est pas à envisager cette éventualité, fort heureusement. Tout ce que je peux dire c’est que l’entreprise XL Airways en France se porte bien. L’année dernière nous avons engrangé 10 millions d’euros de bénéfices. Cette année encore, les résultats seront positifs.
Il faudrait un dernier trimestre catastrophique pour qu’il en soit autrement. Nous ne feront peut-être pas 10 millions comme l’année dernière car les affaires sont plus difficiles mais nous n’en serons pas loin.
Alors, s’interroger sur la survie de l’entreprise en France, ce n’est pas d’actualité. Même si nous allons suivre avec beaucoup d’intérêt ce qui va se passer cette semaine en Angleterre..."
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