
Une offre publique d'achat des actions TUI travel Plc sera faite à la rentrée et le siège de la nouvelle entité sera basé à Hanovre mais l'entreprise restera cotée à Londres puis à Francfort - Photo TUI DR
Coup de tonnerre, dans l'après-midi du vendredi 27 juin, lorsque les deux géants anglais et allemand ont annoncé leur intention de fusionner "pour créer le numéro un mondial du tourisme intégré".
Peter Long, le CEO de l'entreprise britannique avait beau dire, lors de la conférence faite aux analystes, que ceci représentait une "opportunité fantastique", la victoire en revient à TUI Allemagne.
Ce n'est pas la première fois que le projet est abordé mais jusqu'à présent, TUI AG qui détient déjà 54 % de l'entreprise britannique, manquait de liquidités pour reprendre les 46% détenus par les anciens actionnaires de First Choice, TUI Travel Plc étant déjà le fruit d'une première fusion intervenue en 2007.
Les actionnaires du groupe allemand TUI AG toujours détenteur d'activités industrielles étaient eux-mêmes divisés sur l'opportunité d'absorber totalement TUI Travel.
L'arrivée de Friedrich Joussen il y a 18 mois à la tête de TUI AG a donc été un catalyseur. Comme l'affirme Peter Long, "les fusions réussissent lorsque les CEO peuvent travailler ensemble".
Une offre publique d'achat des actions TUI travel Plc sera faite à la rentrée et le siège de la nouvelle entité sera basé à Hanovre mais l'entreprise restera cotée à Londres puis à Francfort.
Peter Long, le CEO de l'entreprise britannique avait beau dire, lors de la conférence faite aux analystes, que ceci représentait une "opportunité fantastique", la victoire en revient à TUI Allemagne.
Ce n'est pas la première fois que le projet est abordé mais jusqu'à présent, TUI AG qui détient déjà 54 % de l'entreprise britannique, manquait de liquidités pour reprendre les 46% détenus par les anciens actionnaires de First Choice, TUI Travel Plc étant déjà le fruit d'une première fusion intervenue en 2007.
Les actionnaires du groupe allemand TUI AG toujours détenteur d'activités industrielles étaient eux-mêmes divisés sur l'opportunité d'absorber totalement TUI Travel.
L'arrivée de Friedrich Joussen il y a 18 mois à la tête de TUI AG a donc été un catalyseur. Comme l'affirme Peter Long, "les fusions réussissent lorsque les CEO peuvent travailler ensemble".
Une offre publique d'achat des actions TUI travel Plc sera faite à la rentrée et le siège de la nouvelle entité sera basé à Hanovre mais l'entreprise restera cotée à Londres puis à Francfort.
Plus de 30 millions de clients de par le monde
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La puissance de la nouvelle TUI AG pourrait même lui faire intégrer le FT100 répertoriant les cent premières entreprises cotées à la City.
Le groupe prévoit déjà de se séparer d'une partie des activités considérées comme hors du core business (le transport maritime de containers Hapag Lloyd), d'autres seront gérées séparément comme l'activité de réservation hôtelière en ligne (2 milliards de livres de chiffre d'affaires en 2013).
Le core business se composera de l'activité TO (12,8 milliards de livres en 2013), du réceptif (38 millions de livres et de la croisière (TUI Cruises, une JV passée avec Royal Carribbean) et Hapag Lloyd Cruises (281 millions).
Autres chiffres tout aussi impressionnants : la gestion de 230 hôtels, soit 155 000 lits, de sept bateaux de croisières, de 140 avions, de 1800 agences, des sites internet.
Le tout pour plus de 30 millions de clients de par le monde.
Peter Long et Friedrich Joussen prévoient également des économies de coûts : 35 millions baisse d'impôts avec un seul siège basé en Allemagne, des synergies de fonctionnement se traduisant par un gain de 45 millions dès la troisième année de fusion qui donnera lieu à la suppression de fonctions en doublon.
D'ailleurs à partir de février 2016, il n'y aura plus qu'un seul CEO, Friedrich Joussen tandis que Peter Long se retirera des fonctions opérationnelles prendra la présidence du conseil d'administration.
En attendant, les deux hommes gardent leurs fonctions actuelles. Mais ils devront continuer à "bien s'entendre" pour réussir ce qui apparait bien comme un coup de force allemand.
Le groupe prévoit déjà de se séparer d'une partie des activités considérées comme hors du core business (le transport maritime de containers Hapag Lloyd), d'autres seront gérées séparément comme l'activité de réservation hôtelière en ligne (2 milliards de livres de chiffre d'affaires en 2013).
Le core business se composera de l'activité TO (12,8 milliards de livres en 2013), du réceptif (38 millions de livres et de la croisière (TUI Cruises, une JV passée avec Royal Carribbean) et Hapag Lloyd Cruises (281 millions).
Autres chiffres tout aussi impressionnants : la gestion de 230 hôtels, soit 155 000 lits, de sept bateaux de croisières, de 140 avions, de 1800 agences, des sites internet.
Le tout pour plus de 30 millions de clients de par le monde.
Peter Long et Friedrich Joussen prévoient également des économies de coûts : 35 millions baisse d'impôts avec un seul siège basé en Allemagne, des synergies de fonctionnement se traduisant par un gain de 45 millions dès la troisième année de fusion qui donnera lieu à la suppression de fonctions en doublon.
D'ailleurs à partir de février 2016, il n'y aura plus qu'un seul CEO, Friedrich Joussen tandis que Peter Long se retirera des fonctions opérationnelles prendra la présidence du conseil d'administration.
En attendant, les deux hommes gardent leurs fonctions actuelles. Mais ils devront continuer à "bien s'entendre" pour réussir ce qui apparait bien comme un coup de force allemand.