LOT veut réserver ses liaisons long-courriers au Boeing 787 Dreamliner - Photo DR
La semaine du 20 mars 2013, Lot Polish Airlines a présenté un plan de restructuration au ministère polonais de l'Economie et des Finances ainsi qu'à la Commission européenne.
La compagnie espère ainsi éviter une faillite en mettant en place de nombreuses mesures d'économie et des coupes budgétaires.
L'objectif de l'opération est d'économiser 150 millions de zlotys (36 millions d'euros) en 2013 et de renouer avec les profits dès 2014.
La direction ne s'exprime pas sur le sujet. Mais, grâce à des sources proches du dossier, le journal polonais Dziennik Gazeta Prawna a pu dévoiler le contenu du plan.
Il prévoirait notamment une diminution du nombre d'appareils avec l'abandon de 29 Embraer et le renvoi à des compagnies de leasing de trois Boeing 767.
Par ailleurs, le programme de vols du transporteur devrait être modifié. Ainsi, les liaisons long-courriers ne seraient plus opérées que par des B787 Dreamliner dans l'hypothèse où l'avion pourrait reprendre les airs rapidement.
La compagnie espère ainsi éviter une faillite en mettant en place de nombreuses mesures d'économie et des coupes budgétaires.
L'objectif de l'opération est d'économiser 150 millions de zlotys (36 millions d'euros) en 2013 et de renouer avec les profits dès 2014.
La direction ne s'exprime pas sur le sujet. Mais, grâce à des sources proches du dossier, le journal polonais Dziennik Gazeta Prawna a pu dévoiler le contenu du plan.
Il prévoirait notamment une diminution du nombre d'appareils avec l'abandon de 29 Embraer et le renvoi à des compagnies de leasing de trois Boeing 767.
Par ailleurs, le programme de vols du transporteur devrait être modifié. Ainsi, les liaisons long-courriers ne seraient plus opérées que par des B787 Dreamliner dans l'hypothèse où l'avion pourrait reprendre les airs rapidement.
Près de 700 suppressions de postes
Autres articles
Lot envisagerait également d'abandonner ses lignes intérieures en Pologne au profit d'Eurolot.
Enfin, le plan soumis prévoirait la suppression de 360 emplois parmi les personnels au sol et de 320 parmi les personnels navigants.
Dans le cas où les autorités concernées venaient à refuser cette restructuration, l'avenir de la compagnie polonaise serait fortement compromis.
En effet, le ministère polonais des finances pourrait lui réclamer de rendre l'aide de 400 millions de zlotys (96 millions d'euros) versée au transporteur en décembre 2012.
"Nous n'injecterons plus d'argent dans la compagnie si jamais LOT ne parvient pas à renouer avec des bénéfices durables, a d'ailleurs annoncé Mikolaj Budzanowski, ministre polonais de l'Economie et des Finances dans les colonnes de Bloomberg.
La restructuration sera douloureuse, mais sans elle, l'entreprise devrait cesser d'exister."
En 2012, la compagnie a enregistré 200 millions de zlotys (48 millions d'euros) de déficit. Au total, elle aurait perdu 4 milliards de zlotys (958 millions d'euros) au cours des 13 dernières années.
Le gouvernement polonais envisagerait de céder la compagnie à un investisseur privé. Mais pour cela, les comptes de l'entreprise devront avant tout être assainis.
Enfin, le plan soumis prévoirait la suppression de 360 emplois parmi les personnels au sol et de 320 parmi les personnels navigants.
Dans le cas où les autorités concernées venaient à refuser cette restructuration, l'avenir de la compagnie polonaise serait fortement compromis.
En effet, le ministère polonais des finances pourrait lui réclamer de rendre l'aide de 400 millions de zlotys (96 millions d'euros) versée au transporteur en décembre 2012.
"Nous n'injecterons plus d'argent dans la compagnie si jamais LOT ne parvient pas à renouer avec des bénéfices durables, a d'ailleurs annoncé Mikolaj Budzanowski, ministre polonais de l'Economie et des Finances dans les colonnes de Bloomberg.
La restructuration sera douloureuse, mais sans elle, l'entreprise devrait cesser d'exister."
En 2012, la compagnie a enregistré 200 millions de zlotys (48 millions d'euros) de déficit. Au total, elle aurait perdu 4 milliards de zlotys (958 millions d'euros) au cours des 13 dernières années.
Le gouvernement polonais envisagerait de céder la compagnie à un investisseur privé. Mais pour cela, les comptes de l'entreprise devront avant tout être assainis.
Une faillite pas encore envisagée par le SNAV
La situation actuelle de l'entreprise peut laisser envisager l'hypothèse d'un arrêt des opérations. Ce qui aurait des conséquences sur le marché français du tourisme.
Cette éventualité n'inquiète pas encore vraiment les professionnels du pays car, comme l'explique Jean-Pierre Mas, Président de la commission Air du SNAV, "pour le moment, la compagnie opère toujours et les billets achetés restent honorés".
Dans ces conditions, le Syndicat reconnaît ne pas encore suivre le dossier de près. Mais, pour autant, il reste vigilant.
Si le plan était refusé, "on pourrait se retrouver dans la même situation qu'avec Malev en février 2012", estime Jean-Pierre Mas. ( Lire : Malev : 700 000 euros de billetterie vendues par les agences et bloqués par le SNAV)
Dans ce cas, il affirme que le SNAV procéderait de la même manière que lors de la faillite de la compagnie hongroise : il lancerait une procédure de référé afin de bloquer les fonds dûs au BSP afin de rembourser les clients touchés par la défaillance du transporteur aérien.
Nous apprenons par ailleurs, mardi 26 mars 2013, que LOT est la seule compagnie à ne pas avoir renouvelé son accord avec le réseau Selectour-AFAT.
Première conséquence de ses difficultés pour le marché français ? Affaire à suivre...
Cette éventualité n'inquiète pas encore vraiment les professionnels du pays car, comme l'explique Jean-Pierre Mas, Président de la commission Air du SNAV, "pour le moment, la compagnie opère toujours et les billets achetés restent honorés".
Dans ces conditions, le Syndicat reconnaît ne pas encore suivre le dossier de près. Mais, pour autant, il reste vigilant.
Si le plan était refusé, "on pourrait se retrouver dans la même situation qu'avec Malev en février 2012", estime Jean-Pierre Mas. ( Lire : Malev : 700 000 euros de billetterie vendues par les agences et bloqués par le SNAV)
Dans ce cas, il affirme que le SNAV procéderait de la même manière que lors de la faillite de la compagnie hongroise : il lancerait une procédure de référé afin de bloquer les fonds dûs au BSP afin de rembourser les clients touchés par la défaillance du transporteur aérien.
Nous apprenons par ailleurs, mardi 26 mars 2013, que LOT est la seule compagnie à ne pas avoir renouvelé son accord avec le réseau Selectour-AFAT.
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