Donner du sens à son itinérance et ralentir sa cadence, défricher de nouveaux espaces d’aventures, aller là où les autres ne vont pas, faire ce qu’ils ne font pas, se découvrir en découvrant les autres… la programmation de La Balaguère s’appuie sur ces fondamentaux.
Trente ans après sa création, ce spécialiste de l’aventure et du voyage à pied est en phase avec les nouvelles attentes des consommateurs !
Les dernières enquêtes et les tables rondes organisées lors du dernier IFTM Top Resa l’ont démontré : le client voyageur des années 2015 souhaite vivre une expérience unique, donner du sens, de l’émotion à ses vacances et à ses loisirs, faire des rencontres.
Mieux : plus son pouvoir d’achat est haut, et plus il cherche à revenir aux vraies valeurs, à l’essentiel.
C’est dans les Pyrénées, à Arrens-Marsous, petit village de 700 habitants en Val d’Azun, qu’est né en 1985 La Balaguère.
Au commencement, il s’agit d’un regroupement de guides et d’accompagnateurs en montagne pyrénéenne qui décide de créer un tour-opérateur spécialisé dans la randonnée et le trek.
Au fil des ans, la programmation s’est développée à l’international.
Trente ans après sa création, ce spécialiste de l’aventure et du voyage à pied est en phase avec les nouvelles attentes des consommateurs !
Les dernières enquêtes et les tables rondes organisées lors du dernier IFTM Top Resa l’ont démontré : le client voyageur des années 2015 souhaite vivre une expérience unique, donner du sens, de l’émotion à ses vacances et à ses loisirs, faire des rencontres.
Mieux : plus son pouvoir d’achat est haut, et plus il cherche à revenir aux vraies valeurs, à l’essentiel.
C’est dans les Pyrénées, à Arrens-Marsous, petit village de 700 habitants en Val d’Azun, qu’est né en 1985 La Balaguère.
Au commencement, il s’agit d’un regroupement de guides et d’accompagnateurs en montagne pyrénéenne qui décide de créer un tour-opérateur spécialisé dans la randonnée et le trek.
Au fil des ans, la programmation s’est développée à l’international.
Entretien avec Vincent Fonvieille, fondateur et dirigeant de La Balaguère
TourMaG.com - La Balaguère vient de fêter ses 30 ans. Comment avez-vous vécu cet anniversaire ? Il paraît que vos guides sont venus du monde entier !
Vincent Fonvieille : Ces 30 ans sont le résultat d’une aventure collective, du travail d’une équipe soudée.
Il y a eu beaucoup de monde en effet à cet anniversaire. De nombreux guides venus du Népal, de Tanzanie, du Pérou, du Cap Vert, de Birmanie etc. étaient présents.
Nous organisons régulièrement des rencontres avec eux dans un but de formation et de transmission de culture d’entreprise.
Elles nous entraînent d’ailleurs souvent dans de véritables forcings diplomatiques pour obtenir des visas… Cette rencontre d’anniversaire a eu un caractère particulier. Ce fut une belle fête.
TourMaG.com - En 30 ans, les événements géo-politiques, les révolutions et les guerres ont rayé certaines de vos grandes destinations. Comment gérez-vous l’exigence sécuritaire dans le choix de votre destination ?
V.F. : C’est le Sahara qui nous a permis de nous développer à l’international. Nous étions le spécialiste du Mali, de l’Algérie, de la Mauritanie, pour laquelle nous nous sommes battus sans succès, pour faire reconnaître ses mesures sécuritaires.
L’actualité nous a amenés à développer d’autres destinations que nos programmions déjà. Nous en ouvrons de nouvelles comme le Japon qui a un gros potentiel pour la marche à pied.
Nos clients nous font confiance. Ils nous suivent. Notre croissance est régulière et nos résultats sont positifs.
TourMaG.com - Vous représentez une « niche » qui semble résister à la crise mieux que certains tour-opérateurs traditionnels. Qui sont vos clients ? Comment les définissez-vous ?
V.F. : C’est une niche qui grossit. Beaucoup de voyagistes y viennent.
La moyenne d’âge de nos clients est de 55 ans. Ce sont pour l’essentiel de jeunes seniors qui ont du temps, qui aiment marcher et qui disposent d’un bon pouvoir d’achat. Ils sont sans doute moins « frileux » que d’autres.
Ils n’ont pas peur de voyager dans un contexte où il faut parfois se dépasser. Le soir en revanche, ils aiment se retrouver dans un hôtel confortable avec une certaine intimité pour bien dormir.
Nos voyages en petits groupes avec des guides professionnels génèrent des liens très forts. Cela explique l’important taux de fidélité de nos clients.
TourMaG.com - Vous assurez la présidence d’ATR, qui réunit des spécialistes du voyage d’aventure et de la randonnée pédestre. Quels sont vos objectifs, vos projets ?
V.F. : Il y a une quinzaine d’années, j’ai fait partie d’un groupe de réflexion qui réunissait des tour-opérateurs atypiques comme moi.
J’ai découvert des confrères qui, comme Allibert, Terre d’Aventure et d’autres, partageaient les mêmes valeurs que moi.
Nous avons ensemble créé l’association ATR à partir d’un code éthique qui tend à contrer les effets pervers et non souhaités du tourisme sur les équilibres sociaux, culturels et environnementaux des pays visités.
Nous travaillons sur un nouveau référentiel plus souple et plus abordable afin d’accueillir de nouveaux adhérents.
Les contraintes devenaient plus importantes que les bénéfices que nous pouvions en tirer. Elles nécessitaient beaucoup de paperasse, beaucoup de temps.
TourMaG.com - Vous dites que La Balaguère est le dernier voyagiste d’aventure français indépendant. Comment voyez-vous son avenir ?
V.F. : Beaucoup de mes confrères ont intégré de grandes entités telles Voyageurs du Monde ou le groupe de Michel Leclerc, le patron de Décathlon.
C’est d’ailleurs parce qu’il était souhaitable d’assurer une certaine neutralité à l’ATR que j’en suis devenu le président.
Pour un chef d’entreprise, le premier des objectifs est de durer. Nous allons poursuivre notre activité de voyages à pied en mettant l’accent sur l’Europe du Nord, qui est en forte croissance pour le monde de la randonnée.
Nous allons aussi multiplier les formules « randonnées en liberté » qui connaissent le meilleur taux de croissance.
Elles s’adressent aux voyageurs qui préfèrent voyager individuellement. Nous nous occupons de toute la logistique. Ils partent avec un road book très détaillé.
Je n’ai pas envie d’arrêter, mais je prépare la suite en privilégiant, si j’y arrive, la transmission de La Balaguère à ses cadres.
TourMaG.com - Pourquoi « La Balaguère » ?
V.F. : La Balaguère est le vent d’Espagne, qui amène sur nos Pyrénées le sable du Sahara.
Vincent Fonvieille : Ces 30 ans sont le résultat d’une aventure collective, du travail d’une équipe soudée.
Il y a eu beaucoup de monde en effet à cet anniversaire. De nombreux guides venus du Népal, de Tanzanie, du Pérou, du Cap Vert, de Birmanie etc. étaient présents.
Nous organisons régulièrement des rencontres avec eux dans un but de formation et de transmission de culture d’entreprise.
Elles nous entraînent d’ailleurs souvent dans de véritables forcings diplomatiques pour obtenir des visas… Cette rencontre d’anniversaire a eu un caractère particulier. Ce fut une belle fête.
TourMaG.com - En 30 ans, les événements géo-politiques, les révolutions et les guerres ont rayé certaines de vos grandes destinations. Comment gérez-vous l’exigence sécuritaire dans le choix de votre destination ?
V.F. : C’est le Sahara qui nous a permis de nous développer à l’international. Nous étions le spécialiste du Mali, de l’Algérie, de la Mauritanie, pour laquelle nous nous sommes battus sans succès, pour faire reconnaître ses mesures sécuritaires.
L’actualité nous a amenés à développer d’autres destinations que nos programmions déjà. Nous en ouvrons de nouvelles comme le Japon qui a un gros potentiel pour la marche à pied.
Nos clients nous font confiance. Ils nous suivent. Notre croissance est régulière et nos résultats sont positifs.
TourMaG.com - Vous représentez une « niche » qui semble résister à la crise mieux que certains tour-opérateurs traditionnels. Qui sont vos clients ? Comment les définissez-vous ?
V.F. : C’est une niche qui grossit. Beaucoup de voyagistes y viennent.
La moyenne d’âge de nos clients est de 55 ans. Ce sont pour l’essentiel de jeunes seniors qui ont du temps, qui aiment marcher et qui disposent d’un bon pouvoir d’achat. Ils sont sans doute moins « frileux » que d’autres.
Ils n’ont pas peur de voyager dans un contexte où il faut parfois se dépasser. Le soir en revanche, ils aiment se retrouver dans un hôtel confortable avec une certaine intimité pour bien dormir.
Nos voyages en petits groupes avec des guides professionnels génèrent des liens très forts. Cela explique l’important taux de fidélité de nos clients.
TourMaG.com - Vous assurez la présidence d’ATR, qui réunit des spécialistes du voyage d’aventure et de la randonnée pédestre. Quels sont vos objectifs, vos projets ?
V.F. : Il y a une quinzaine d’années, j’ai fait partie d’un groupe de réflexion qui réunissait des tour-opérateurs atypiques comme moi.
J’ai découvert des confrères qui, comme Allibert, Terre d’Aventure et d’autres, partageaient les mêmes valeurs que moi.
Nous avons ensemble créé l’association ATR à partir d’un code éthique qui tend à contrer les effets pervers et non souhaités du tourisme sur les équilibres sociaux, culturels et environnementaux des pays visités.
Nous travaillons sur un nouveau référentiel plus souple et plus abordable afin d’accueillir de nouveaux adhérents.
Les contraintes devenaient plus importantes que les bénéfices que nous pouvions en tirer. Elles nécessitaient beaucoup de paperasse, beaucoup de temps.
TourMaG.com - Vous dites que La Balaguère est le dernier voyagiste d’aventure français indépendant. Comment voyez-vous son avenir ?
V.F. : Beaucoup de mes confrères ont intégré de grandes entités telles Voyageurs du Monde ou le groupe de Michel Leclerc, le patron de Décathlon.
C’est d’ailleurs parce qu’il était souhaitable d’assurer une certaine neutralité à l’ATR que j’en suis devenu le président.
Pour un chef d’entreprise, le premier des objectifs est de durer. Nous allons poursuivre notre activité de voyages à pied en mettant l’accent sur l’Europe du Nord, qui est en forte croissance pour le monde de la randonnée.
Nous allons aussi multiplier les formules « randonnées en liberté » qui connaissent le meilleur taux de croissance.
Elles s’adressent aux voyageurs qui préfèrent voyager individuellement. Nous nous occupons de toute la logistique. Ils partent avec un road book très détaillé.
Je n’ai pas envie d’arrêter, mais je prépare la suite en privilégiant, si j’y arrive, la transmission de La Balaguère à ses cadres.
TourMaG.com - Pourquoi « La Balaguère » ?
V.F. : La Balaguère est le vent d’Espagne, qui amène sur nos Pyrénées le sable du Sahara.
La Balaguère en chiffres
- Chiffre d’affaires global 2014 : 11 692 € (+1% par rapport à 2013) dont 5 354 € sur la France (+6,7%)
- Les Pyrénées représentent 86% du CA France
- Nombre de clients 2014 : 12 201 (+1% par rapport à 2013)
- Résultat 2014 : 202 K€. Résultat 2015 : 172 K€
- Effectifs : 35 salariés - une soixantaine d’accompagnateurs et plusieurs centaines de prestataires dans les Pyrénées françaises et espagnoles.
- En 2015, La Balaguère propose 780 références de voyages réparties sur plus de 60 pays.
- Dans le monde, 350 personnes travaillent de façon permanente ou saisonnière pour La Balaguère.
- Depuis sa création, La Balaguère a fait voyager plus de 300 000 personnes.
- Top 10 des destinations 2014 : 1. France : 4 748 clients ; 2. Espagne : 2 822 ; 3. Madère : 727 ; 4. Cap Vert : 616 ; 5. Canaries : 484 ; 6. Maroc : 422 ; 7. Italie : 422 ; 8. Grèce : 413 ; 9. Turquie - 138 ; 10. La Réunion : 112.
- Les Pyrénées représentent 86% du CA France
- Nombre de clients 2014 : 12 201 (+1% par rapport à 2013)
- Résultat 2014 : 202 K€. Résultat 2015 : 172 K€
- Effectifs : 35 salariés - une soixantaine d’accompagnateurs et plusieurs centaines de prestataires dans les Pyrénées françaises et espagnoles.
- En 2015, La Balaguère propose 780 références de voyages réparties sur plus de 60 pays.
- Dans le monde, 350 personnes travaillent de façon permanente ou saisonnière pour La Balaguère.
- Depuis sa création, La Balaguère a fait voyager plus de 300 000 personnes.
- Top 10 des destinations 2014 : 1. France : 4 748 clients ; 2. Espagne : 2 822 ; 3. Madère : 727 ; 4. Cap Vert : 616 ; 5. Canaries : 484 ; 6. Maroc : 422 ; 7. Italie : 422 ; 8. Grèce : 413 ; 9. Turquie - 138 ; 10. La Réunion : 112.