La semaine dernière, TUI France Marmara (vous mettez l'ordre que vous voulez, mais comme c'est TUI qui est le parapluie de Marmara, autant déployer le parasol tout de suite) annonçait fermer (définitivement?) la destination Tunisie pour ses clients.
Du moins, en ce qui concerne les séjours (chef d'œuvre de Marmara) mais que quelques produits "circuits" restaient encore en vente.
Et comme ça ne se bouscule pas au portillon pour ce type de produit en Tunisie, ça veut tout dire !
Thomas Cook (la partie grande bretonne) avait déjà annoncé son retrait total du pays.
Et c'est maintenant au tour de Club Med de plier ses tridents, remballer ses joyeux membres et de fermer son Club de Djerba !
Sans parler des hôtels Riu, qui eux aussi, ferment, mais c'est un peu normal dans la mesure où ces établissements sont assez maqués avec TUI… Encore que, officiellement, les hôtels RIU ne communiquent pas vraiment sur leur "départ" de Tunisie.
J'aurais été tenté, mais ça ne se fait pas, d'écrire que les rats quittaient le navire, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas très diplomate.
En même temps, quand on s'appelle Marmara TUI ou Club Med, on n'a pas trop d'états d'âme. Business is business et les affaires c'est prioritaire face à l'envie d'aider un pays, eût-il fait la fortune de bien des opérateurs de voyage.
Et c'est vrai que, durant les périodes où la vie n'était qu'un long fleuve tranquille, où l'argent coulait à flots, où il suffisait de presque rien pour être heureux au soleil.
La Tunisie a largement contribué à l'essor de tous ces voyagistes qui montaient des clubs et des hôtels à tire-larigot !
Je ne voudrais pas jouer les redresseurs de tort, surtout quand ce n'est pas mon fric qui est en jeu (encore que TUI ou Club Med ont tellement dépensé sans compter que…), mais la Tunisie a quand même drôlement joué le jeu vis-à-vis des tour-opérateurs français.
Du moins, en ce qui concerne les séjours (chef d'œuvre de Marmara) mais que quelques produits "circuits" restaient encore en vente.
Et comme ça ne se bouscule pas au portillon pour ce type de produit en Tunisie, ça veut tout dire !
Thomas Cook (la partie grande bretonne) avait déjà annoncé son retrait total du pays.
Et c'est maintenant au tour de Club Med de plier ses tridents, remballer ses joyeux membres et de fermer son Club de Djerba !
Sans parler des hôtels Riu, qui eux aussi, ferment, mais c'est un peu normal dans la mesure où ces établissements sont assez maqués avec TUI… Encore que, officiellement, les hôtels RIU ne communiquent pas vraiment sur leur "départ" de Tunisie.
J'aurais été tenté, mais ça ne se fait pas, d'écrire que les rats quittaient le navire, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas très diplomate.
En même temps, quand on s'appelle Marmara TUI ou Club Med, on n'a pas trop d'états d'âme. Business is business et les affaires c'est prioritaire face à l'envie d'aider un pays, eût-il fait la fortune de bien des opérateurs de voyage.
Et c'est vrai que, durant les périodes où la vie n'était qu'un long fleuve tranquille, où l'argent coulait à flots, où il suffisait de presque rien pour être heureux au soleil.
La Tunisie a largement contribué à l'essor de tous ces voyagistes qui montaient des clubs et des hôtels à tire-larigot !
Je ne voudrais pas jouer les redresseurs de tort, surtout quand ce n'est pas mon fric qui est en jeu (encore que TUI ou Club Med ont tellement dépensé sans compter que…), mais la Tunisie a quand même drôlement joué le jeu vis-à-vis des tour-opérateurs français.
Lesquels ne se sont pas privés d'ailleurs, de pressurer au maximum hôteliers, réceptifs et prestataires divers.
Mais c'était le bon temps et y'avait tellement de clients que la quantité suffisait à faire vivre les professionnels du tourisme en Tunisie.
Seulement, quand la crise est là, que la situation est pour le moins tendue, que les professionnels du tourisme en Tunisie ont besoin d'un peu d'aide, ben, les amis commencent à se tirer les flûtes…
Certes, ces mêmes touristes qui ont profité de soleil, mer et buffets gratos à prix défiants toute concurrence ont, eux aussi déserté…
Bon, heureusement, tous les TO n'ont pas encore abandonné totalement les Tunisiens à leur sort. Même si la plupart, sans vouloir l'avouer ouvertement, ont sacrément réduit les capacités et qu'il sera sûrement plus aisé de trouver un vol régulier qu'un charter affrété.
Mais j'aime bien quand même la position, pour ne citer que lui, de Transat qui maintient cette sorte de lien en parlant de "partenariat moral" en dehors de considérations financières.
Il est vrai que nous ne sommes pas en un monde de bisounours et qu'un sou est un sou !
Mais heureusement, restent encore nos bons vieux seniors, ceux qui ne craignent quasi plus rien et qui se foutent beaucoup des perturbations barbaresques. Ils veulent du soleil et de la mer.
Et que les tunisiens hôteliers ne restent pas les deux pieds dans la même babouche, en se groupant et créant Tunisie Seniors.
Ça marche, et puis au moins, dans ces villages où séjournent les seniors plusieurs semaines de suite, y'a pas besoin d'organiser de concours de lancer de tongs!
Et pour les agences de voyages, ce serait aussi une bonne occasion à saisir !
Mais c'était le bon temps et y'avait tellement de clients que la quantité suffisait à faire vivre les professionnels du tourisme en Tunisie.
Seulement, quand la crise est là, que la situation est pour le moins tendue, que les professionnels du tourisme en Tunisie ont besoin d'un peu d'aide, ben, les amis commencent à se tirer les flûtes…
Certes, ces mêmes touristes qui ont profité de soleil, mer et buffets gratos à prix défiants toute concurrence ont, eux aussi déserté…
Bon, heureusement, tous les TO n'ont pas encore abandonné totalement les Tunisiens à leur sort. Même si la plupart, sans vouloir l'avouer ouvertement, ont sacrément réduit les capacités et qu'il sera sûrement plus aisé de trouver un vol régulier qu'un charter affrété.
Mais j'aime bien quand même la position, pour ne citer que lui, de Transat qui maintient cette sorte de lien en parlant de "partenariat moral" en dehors de considérations financières.
Il est vrai que nous ne sommes pas en un monde de bisounours et qu'un sou est un sou !
Mais heureusement, restent encore nos bons vieux seniors, ceux qui ne craignent quasi plus rien et qui se foutent beaucoup des perturbations barbaresques. Ils veulent du soleil et de la mer.
Et que les tunisiens hôteliers ne restent pas les deux pieds dans la même babouche, en se groupant et créant Tunisie Seniors.
Ça marche, et puis au moins, dans ces villages où séjournent les seniors plusieurs semaines de suite, y'a pas besoin d'organiser de concours de lancer de tongs!
Et pour les agences de voyages, ce serait aussi une bonne occasion à saisir !