Le chikungunya et le Piton de la Fournaise, voilà deux sujets qui sentent toujours le souffre...
L''île de la Réunion traverse une crise qui touche de plein fouet la première de ses activités économiques, le tourisme. Les conséquences de l''épidémie propagée début 2006 par le chikungunya s'avèrent réellement dramatiques pour les professionnels hôteliers et réceptifs qui, d'une même voix critiquent, violemment la présentation catastrophique de la situation et le ton alarmiste ("ils tuent") de la presse réunionnaise repris par les médias de la Métropole.
Depuis le début de l'année seule une certaine clientèle "d'affinité" a fait le voyage à la Réunion. Pour les autres catégories de touristes, c'est la chute libre. On parle d'un trafic qui aurait chuté de 90 % en mars 2006. Globalement la baisse dans les hôtels traditionnels est d'au moins 40 % pour les sept premiers mois de l'année.
Certains dossiers engrangés, groupes d'incentives et de séminaires, ont annulé leurs réservations et les carnets de commande pour la prochaine saison restent quasiment vides. Les guides, les commerçants, les artisans et autres transporteurs subissent également les conséquences de la crise.
Le projet de campagne ne fait pas l'unanimité
Certains établissements ont, comme le Grand Hôtel des Mascareignes, purement et simplement fermé leurs portes. D'autres en profitent pour faire des travaux, améliorer leurs infrastrucgtures et leurs services.
La crise aura son "bon côté" en permettant aux professionnels du tourisme de se remettre en question car la situation demandait une remise à plat et une véritable réflexion sur les produits proposés et les marchés émetteurs. En 2004 la Réunion avait accueilli 430 000 clients. Ils n'étaient que 409 000 en 2005 venus à près de 80 % de la Métropole.
L'île devrait bénéficier d'une aide économique de 6O millions d’euros et d'une aide dédiée au secteur sanitaire de 16 Mie. Les fonds se débloquent doucement mais sûrement et les choses avancent. Les nécessaires mesures préventives sont prises et les zones à risques, régulièrement assainies.
A cela il convient d'ajouter les 4,5 Mie débloqués par le Gouvernement en mai dernier pour relancer la destination et c'est là que le bât blesse. Rien n'est encore véritablement lancé pour une haute saison qui commence traditionnellement en septembre.
Le projet de campagne proposée par l'agence Australie avec un slogan du style "La Réunion vous attend" est loin de faire l'unanimité. On peut comprendre. Elle aurait cependant l'assentiment du CTR (Comité du Tourisme de la Réunion) et pas du tout celui des professionnels du tourisme.
Alors on cherche… "La Réunion, on l'aime, on y va"... Pourquoi pas ? De son côté le choix de la campagne - TV, Internet, affichage ? - n'est pas encore arrêté. Et le temps passe.
Pour relancer la machine les agents de voyages de la Métropole devraient pouvoir vendre l'ile de la Réunion sans prendre le risque de tomber sous le coup de ce regrettable article 23 de la loi de 1992 qui les responsabilise de plein droit.
Les touristes touchés se comptent sur les doigts d'une seule main
C'est le propos tenu par Georges Colson, président du SNAV aux professionnels réunionnais. Mais pour en arriver là il faudrait un discours officiel, objectif et médical, une prise de position du Ministère de la Santé ou de l'OMS, discours auquel s'ajouteraient toutes informations utiles données par des spécialistes des maladies tropicales. Le sujet ne paraît pas d'actualité.
Il faut faire le voyage à la Réunion pour apprendre que les décès causés par la maladie depuis le début de l'année se comptent sur les doigts des deux mains - il s'agissait de personnes fragilisées par des pathologies graves - et que les touristes touchés par l'épidémie se comptent sur les doigts d'une seule main.
Il faut venir à la Réunion pour constater que la vie continue, que les zones à risque sont surveillées et que les infrastructures hôtelières sont éloignées de ces zones à risque. Il faut vraiment faire le voyage pour constater que l'île de la Réunion toute entière est un véritable hymne à la nature.
Depuis le début de l'année seule une certaine clientèle "d'affinité" a fait le voyage à la Réunion. Pour les autres catégories de touristes, c'est la chute libre. On parle d'un trafic qui aurait chuté de 90 % en mars 2006. Globalement la baisse dans les hôtels traditionnels est d'au moins 40 % pour les sept premiers mois de l'année.
Certains dossiers engrangés, groupes d'incentives et de séminaires, ont annulé leurs réservations et les carnets de commande pour la prochaine saison restent quasiment vides. Les guides, les commerçants, les artisans et autres transporteurs subissent également les conséquences de la crise.
Le projet de campagne ne fait pas l'unanimité
Certains établissements ont, comme le Grand Hôtel des Mascareignes, purement et simplement fermé leurs portes. D'autres en profitent pour faire des travaux, améliorer leurs infrastrucgtures et leurs services.
La crise aura son "bon côté" en permettant aux professionnels du tourisme de se remettre en question car la situation demandait une remise à plat et une véritable réflexion sur les produits proposés et les marchés émetteurs. En 2004 la Réunion avait accueilli 430 000 clients. Ils n'étaient que 409 000 en 2005 venus à près de 80 % de la Métropole.
L'île devrait bénéficier d'une aide économique de 6O millions d’euros et d'une aide dédiée au secteur sanitaire de 16 Mie. Les fonds se débloquent doucement mais sûrement et les choses avancent. Les nécessaires mesures préventives sont prises et les zones à risques, régulièrement assainies.
A cela il convient d'ajouter les 4,5 Mie débloqués par le Gouvernement en mai dernier pour relancer la destination et c'est là que le bât blesse. Rien n'est encore véritablement lancé pour une haute saison qui commence traditionnellement en septembre.
Le projet de campagne proposée par l'agence Australie avec un slogan du style "La Réunion vous attend" est loin de faire l'unanimité. On peut comprendre. Elle aurait cependant l'assentiment du CTR (Comité du Tourisme de la Réunion) et pas du tout celui des professionnels du tourisme.
Alors on cherche… "La Réunion, on l'aime, on y va"... Pourquoi pas ? De son côté le choix de la campagne - TV, Internet, affichage ? - n'est pas encore arrêté. Et le temps passe.
Pour relancer la machine les agents de voyages de la Métropole devraient pouvoir vendre l'ile de la Réunion sans prendre le risque de tomber sous le coup de ce regrettable article 23 de la loi de 1992 qui les responsabilise de plein droit.
Les touristes touchés se comptent sur les doigts d'une seule main
C'est le propos tenu par Georges Colson, président du SNAV aux professionnels réunionnais. Mais pour en arriver là il faudrait un discours officiel, objectif et médical, une prise de position du Ministère de la Santé ou de l'OMS, discours auquel s'ajouteraient toutes informations utiles données par des spécialistes des maladies tropicales. Le sujet ne paraît pas d'actualité.
Il faut faire le voyage à la Réunion pour apprendre que les décès causés par la maladie depuis le début de l'année se comptent sur les doigts des deux mains - il s'agissait de personnes fragilisées par des pathologies graves - et que les touristes touchés par l'épidémie se comptent sur les doigts d'une seule main.
Il faut venir à la Réunion pour constater que la vie continue, que les zones à risque sont surveillées et que les infrastructures hôtelières sont éloignées de ces zones à risque. Il faut vraiment faire le voyage pour constater que l'île de la Réunion toute entière est un véritable hymne à la nature.
La Réunion : un véritable hymne à la nature
A onze heures de vol de la Métropole, la Réunion est une île-volcan qui bouscule les clichés habituels des îles tropicales. Elle émerge des profondeurs marines tel un diamant vert affuté. Elle paraît imprenable et austère avec ses roches et ses falaises de basalte qui l'enserrent sur la majeure partie de son littoral. Impression fausse.
L'ancienne Ile Bourbon échappe aux traditionnels ghettos touristiques pour offrir ce que la nature a de plus beau. Cathérales de verdure d'où jaillissent des cascades vertigineuses, cirques gigantesques sculptés dans la roche, univers minéral et lunaire, plaines de sable aux couleurs d'arc en ciel, la Réunion est tout cela avec, en point d'orgue, le Piton de la Fournaise qui , parfois, gronde.
Exubérante ou aride, douce et austère, elle vous réserve, souvent par surprise, les images choc de son relief tourmenté. Elle est la plus belle des vitrines que puisse offrir Dame Nature. Aux inconditionnels de farniente sur fond de lagon azur, elle offre même une vingtaine de kilomètres de plages sablonneuses protégées par une barrière de corail.
L'ancienne Ile Bourbon échappe aux traditionnels ghettos touristiques pour offrir ce que la nature a de plus beau. Cathérales de verdure d'où jaillissent des cascades vertigineuses, cirques gigantesques sculptés dans la roche, univers minéral et lunaire, plaines de sable aux couleurs d'arc en ciel, la Réunion est tout cela avec, en point d'orgue, le Piton de la Fournaise qui , parfois, gronde.
Exubérante ou aride, douce et austère, elle vous réserve, souvent par surprise, les images choc de son relief tourmenté. Elle est la plus belle des vitrines que puisse offrir Dame Nature. Aux inconditionnels de farniente sur fond de lagon azur, elle offre même une vingtaine de kilomètres de plages sablonneuses protégées par une barrière de corail.